Mobilisons-nous pour faire entendre notre voix aux législatives !

Mobilisons-nous pour faire entendre notre voix aux législatives !

Chères professionnel·les de la petite enfance,

Vous le constatez chaque jour sur le terrain, notre secteur traverse une crise profonde. Malgré notre dévouement et nos efforts constants, les conditions de travail ne cessent de se dégrader tandis que la qualité d’accueil peine à être préservée.

Face à cette situation alarmante, il est plus que temps de faire entendre notre voix haut et fort auprès des futurs députés qui seront élus en juin 2024. C’est l’avenir de notre profession et celui de milliers d’enfants qui est en jeu !

Le Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance vient de lancer un appel solennel aux candidates et candidats en leur adressant un courrier détaillant une série de revendications essentielles.

Parmi les principales mesures réclamées, nous retrouvons :

  • Une revalorisation salariale conséquente d’au moins 300 euros nets par mois
  • L’amélioration de nos conditions de travail et de l’encadrement
  • La mise en place de financements cohérents pour recruter davantage de personnel qualifié
  • Le renforcement des formations initiales et continues
  • La sauvegarde des modes d’accueil de qualité comme les crèches familiales

Il est impératif que ces propositions trouvent un écho concret dans les programmes des candidats pour mettre fin aux années d’immobilisme et de coups de rabots successifs.

C’est pourquoi nous vous appelons à vous mobiliser massivement auprès des candidats dans vos circonscriptions respectives. Relayez ce courrier, interpellez-les lors des réunions publiques, faites entendre votre voix sur les réseaux sociaux… Rappelons que nous sommes des milliers à attendre des actes forts et un réel engagement en faveur de la petite enfance !

N’ayons pas peur de dénoncer la situation actuelle. Nos revendications sont justes et légitimes. Ensemble, uni·es, nous pouvons peser pour faire évoluer durablement notre secteur trop longtemps délaissé.

La petite enfance, c’est l’avenir de notre société. À nous de défendre cette noble cause essentielle auprès des futurs législateurs pour le bien-être des enfants et des professionnelles !

Vous le constatez chaque jour sur le terrain, notre secteur traverse une crise profonde. Malgré notre dévouement et nos efforts constants, les conditions de travail ne cessent de se dégrader tandis que la qualité d’accueil peine à être préservée.

Face à cette situation alarmante, il est plus que temps de faire entendre notre voix haut et fort auprès des futurs députés qui seront élus en juin 2024. C’est l’avenir de notre profession et celui de milliers d’enfants qui est en jeu !

Le Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance vient de lancer un appel solennel aux candidates et candidats en leur adressant un courrier détaillant une série de revendications essentielles.

Appel à participation : étude SEns des Métiers dans la Petite Enfance

Appel à participation : étude SEns des Métiers dans la Petite Enfance

Dans le cadre du projet de recherche SEMPE (SEns des Métiers dans la Petite Enfance), le SNPPE soutient le lancement d’une 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 qui s’adresse aux 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹.𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁𝗲 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝗰𝗲.

Portée par l’équipe PSyCOS du Laboratoire ETHICS EA7446 et de la Faculté des Lettres & Sciences Humaines – Université Catholique de Lille et soutenue par la Cnaf – Caisse nationale des allocations familiales, cette recherche se penche sur les difficultés de recrutement, d’attractivité et de fidélisation que rencontre actuellement le secteur de la petite enfance.

Dans ce contexte, elle vise notamment à interroger les conditions de travail des professionnel·le·s de la petite enfance, ainsi que les ressentis des professionnel·le·s concernant le 𝘀𝗲𝗻𝘀 𝗮𝗰𝘁𝘂𝗲𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗺𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗿𝘀.

🗳 EJE, Auxiliaire de puériculture, CAP petite Enfance ou Accompagnant Éducatif Petite Enfance, Infirmière puéricultrice.., pour faire entendre votre voix, c’est ici 👇

Merci pour votre participation et n’hésitez pas à diffuser largement

Les réponses du SNPPE à la commission d’enquête parlementaire sur le modèle économique des crèches et sur la qualité d’accueil des jeunes enfants

Les réponses du SNPPE à la commission d’enquête parlementaire sur le modèle économique des crèches et sur la qualité d’accueil des jeunes enfants

Le SNPPE publie sur son site les réponses qu’il a transmis à la commission d’enquête parlementaire sur le modèle économique des crèches et sur la qualité d’accueil des jeunes enfants.

Il paraît essentiel, comme l’audition a été publique, que l’écrit soit aussi public. Par contre, le SNPPE ne publiera pas les témoignages, même de manière anonyme, qu’il a transmis à la commission d’enquête afin de préserver les professionnel·les de toute sanction de leur employeur.

Baromètre 2024 des salaires en petite enfance du SNPPE

Baromètre 2024 des salaires en petite enfance du SNPPE

Le SNPPE lance un nouveau baromètre des salaires. Les professionnel·les sont invité·es à y répondre et à le partager largement auprès des collègues. Le nombre de réponses (le plus précises possibles) sera le gage d’un baromètre représentatif. A vous de jouer !

Audition des co-secrétaires généraux du SNPPE à l’Assemblée Nationale

Audition des co-secrétaires généraux du SNPPE à l’Assemblée Nationale

Véronique Escames, Lucie Robert, et Cyrille Godfroy expriment leur gratitude envers les professionnel·le·s qui ont partagé leurs témoignages. Vos emails ont été essentiels pour élaborer nos réponses. Après une audition d’une heure (qui nous a permis de canaliser notre frustration 😅), nous entamons la dernière étape : finaliser les réponses aux 37 questions reçues. Nous tenons à souligner que les témoignages de terrain sont vivement encouragés par la commission. Le courriel temoignage@snppe.fr est toujours actif et vos contributions seront anonymisées par défaut avant d’être transmises à la commission, à moins d’indication contraire de votre part. Nous avons jusqu’au 8 avril 2024 pour soumettre nos réponses écrites, alors nous comptons sur la réactivité de ceux qui souhaitent partager leurs témoignages. Les réponses finalisées par le SNPPE seront publiées sur le site internet.

Mainmise honteuse au CA de la CNAF :Le Secteur Privé Lucratif priorise ses intérêts au détriment des professionnel·le·s de la petite enfance

Mainmise honteuse au CA de la CNAF :Le Secteur Privé Lucratif priorise ses intérêts au détriment des professionnel·le·s de la petite enfance

Le SNPPE a pris connaissance, sur le site “Les Pros de la Petite Enfance”, de l’intervention des organisations patronales visant à invoquer des problèmes de procédure pour reporter le vote sur la revalorisation salariale au sein du CA de la CNAF. Ces manœuvres sont orchestrées par le Medef, la 2U2p, la Cpme et la Fnae, dont les représentants du MEDEF, tels que la FFEC et la FESP, sont des syndicats employeurs du secteur privé lucratif de la petite enfance.


Sous couvert de saluer les avancées salariales attribuées au soutien gouvernemental par le biais de la CNAF, les organisations patronales du secteur lucratif engagent un bras de fer avec le gouvernement, mettant en jeu le financement des salaires des micro-crèches PAJE, non concernées par cette annonce, ainsi que le rapport de l’IGAS-IGF sur ces mêmes micro-crèches, dont les conclusions ne semblent pas favorables aux gestionnaires.
Il est particulièrement déplorable que le secteur privé lucratif continue à exercer une emprise sur le domaine de la petite enfance, lui permettant ainsi de faire prévaloir ses intérêts. Cette situation est inadmissible, et le SNPPE condamne fermement cette ingérence.
Depuis la crise sanitaire du COVID, le Président Macron a déclaré faire la promotion de dispositifs pour améliorer la reconnaissance “ de ces femmes et ces hommes sur qui le pays a reposé et que nos économies récompensent si mal ». Tromperie. Les opposants à cette réalité organisent le blocage d’une revalorisation des salaires d’un secteur en crise. Et pourtant la FFEC se plaint de subir la pénurie de professionnel.les. Le patronat refuse de mieux rémunérer les travailleur.euses mais incite l’Etat à subventionner le travail avec des primes, de l’argent public.
Il est important de continuer à faire pression sur les autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures pour remédier à cette situation et garantir que les professionnelles de la petite enfance soient rémunérées de manière juste et équitable pour leur travail essentiel. Les voix de ceux qui sont directement concernés par cette question, y compris les professionnelles de la petite enfance et les familles, doivent être entendues et prises en compte dans le processus décisionnel.
Le SNPPE rappelle l’importance de la reconnaissance et de la juste rémunération des professionnelles de la petite enfance. Il est primordial que leur travail soit valorisé à sa juste valeur, compte tenu de l’importance de leur rôle dans le développement et le bien-être des enfants.
L’obstruction à l’augmentation des salaires des professionnelles de la petite enfance, comme cela semble être le cas dans cette situation, est profondément préoccupante. Si elle vise simplement à accroître les bénéfices des gestionnaires sans considération pour le bien-être des employés, des enfants et des familles, cela ne peut être toléré.
Le SNPPE rappelle avec détermination son engagement à dénoncer les conditions de travail précaires des professionnelles de la petite enfance et les conditions d’accueil dégradées des tout-petits aussi longtemps que l’État et les gestionnaires resteront sourds à ces revendications légitimes.