Unissons-nous pour défendre et valoriser les métiers de la petite enfance

Unissons-nous pour défendre et valoriser les métiers de la petite enfance

Face aux attaques récurrentes contre les métiers et les qualifications en micro-crèches, nous dénonçons fermement les tentatives de dévalorisation des professionnel·les de la petite enfance. Ces divisions affaiblissent notre mission commune.

Nos principes essentiels :

  • Respect des quotas légaux : 40 % de professionnel·les titulaires d’un DEAP, DEEJE ou IPDE est un minimum garantissant qualité et sécurité, tout en valorisant les diplômes d’État. Il faut même aller au-delà comme le rappelle le collectif Pas de bébés à la consigne.
  • Valorisation des CAP AEPE : Ces professionnel·les ne sont pas menacé·es. Les discours alarmistes masquent des pratiques dérogatoires nuisibles.
  • Richesse des compétences : Chaque qualification a son rôle essentiel. Les CAP AEPE, auxiliaires de puériculture, éducateur·rices de jeunes enfants et infirmier·ères puéricultrices (pour citer les 4 métiers principaux) travaillent en complémentarité.

Non à la marchandisation de la petite enfance

Le SNPPE dénonce fermement la marchandisation du secteur de la petite enfance et les dérives du secteur privé lucratif. Les pétitions récemment lancées par des fédérations et gestionnaires privés ne défendent pas l’intérêt général mais un modèle économique basé sur la rentabilité, souvent au détriment des enfants, des familles et des professionnel·les.

Une nouvelle offensive de lobbying bien orchestrée illustre cette logique. Les crèches et micro-crèches du secteur marchand organisent une campagne de grande ampleur pour s’opposer au projet de décret sur le renforcement de la qualité dans les micro-crèches :

  • Elles prévoient une opération “crèches mortes” le 3 février 2025, avec des fermetures anticipées pour alerter les familles. 
  • Elles encouragent leurs adhérent·es à écrire aux élu·es locaux pour les féliciter de leurs nouvelles responsabilités liées au service public de la petite enfance, tout en les mettant en garde contre les conséquences supposées du décret.
  • Cette stratégie vise à faire pression sur le gouvernement en jouant sur les craintes des élu·es d’être tenus responsables de fermetures de structures.

Cette offensive détourne l’attention des véritables enjeux : garantir la sécurité des enfants, améliorer les conditions de travail des équipes, et reconnaître les qualifications des professionnel·les. Derrière ces campagnes, c’est un modèle lucratif qui cherche à protéger ses profits au détriment de l’intérêt général.

Le SNPPE rappelle que cette opération « crèche morte » n’étant pas initiée par les salariés mais par les syndicats patronaux, ce n’est pas une grève. Les salariés ne peuvent donc pas être privés de leur rémunération ou soumis à des contraintes qui violeraient leurs droits.

Nos revendications

  1. Reconnaissance des métiers : Chaque rôle est unique et irremplaçable. La complémentarité doit être valorisée pour garantir un accueil de qualité.
  2. Respect des réglementations : Les pratiques dérogatoires affaiblissent le secteur et envoient un message destructeur sur la valeur des diplômes.
  3. Fin des divisions : Les gestionnaires doivent arrêter les polémiques et favoriser des solutions collectives pour défendre un accueil respectueux.

Pour un service public de la petite enfance

Un service public fort et équitable est la seule réponse durable pour garantir :

  • Une gouvernance transparente et non marchande.
  • Une égalité d’accès pour toutes les familles.
  • Des structures valorisant diplômes, conditions de travail, et bien-être des enfants.

Appel à l’action

  • Gestionnaires privés : Prenez vos responsabilités et cessez de sacrifier la qualité au profit.
  • Professionnel·les : Unissons-nous et soyons fier·es de nos métiers pour imposer un changement durable.
  • Familles : Mobilisez-vous à nos côtés pour garantir un accueil digne pour vos enfants.

Ensemble, faisons la différence

Ce combat dépasse les structures individuelles. Il s’agit d’un enjeu de société : offrir aux enfants un avenir protégé par des équipes respectées et compétentes, dans un secteur où la logique humaine l’emporte sur la logique financière.

Ensemble, faisons la différence

Les enfants et les familles méritent le meilleur. Pour cela, nous devons garantir des équipes soudées, compétentes et respectées. Ce combat n’est pas seulement celui des professionnel·les, mais de toute une société qui valorise l’avenir de ses enfants.

De Neokids à Infans : des Ogres affamés !

De Neokids à Infans : des Ogres affamés !

Déjà en 2023, le SNPPE avait dénoncé les dérives de Neokids, un réseau accusé d’escroqueries financières massives et de négligence dans la gestion des crèches.

Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance (SNPPE) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur la situation alarmante des salarié·e·s et des crèches gérées par Infans Group. Depuis cette reprise, la manière d’agir d’Infans confirment les inquiétudes soulevées et déjà signalées aux autorités compétentes :

  • Retards de paiement des salaires, plongeant les salariés dans une précarité inacceptable.
  • Suppression de la mutuelle certains salariés depuis le 1er janvier, tout juste régularisée. Cette interruption a eu des conséquences graves, obligeant certains salariés à avancer des frais médicaux, voire à reporter des opérations vitales faute de couverture.
  • Manque de transparence sur les ventes en cours des établissements, laissant certains professionnels et familles dans l’incertitude
  • Accumulation de visites d’huissiers pour des impayés, générant un stress quotidien chez les équipes.

Des revendications fortes pour protéger les professionnel·le·s et les familles

Face à cette crise, le SNPPE soutient la mobilisation des salarié·e·s et appelle à des actions fortes. Parmi leurs revendications :

  1. Le paiement à date des salaires, une exigence non négociable.
  2. Une transparence totale sur les projets de vente, afin de protéger les salarié·e·s et les familles des décisions prises à huis clos, pour garantir une qualité d’accueil.

Si ces demandes ne sont pas satisfaites, le SNPPE appelle à une grève d’une heure par jour, témoignant de la détermination des professionnel·le·s à obtenir justice.

Ne nous laissons pas intimider par des ogres affamés par l’argent !
Le SNPPE continuera à défendre les droits des professionnel·le·s et la qualité d’accueil des enfants. L’impact de nos actions en cours montrera que la petite enfance ne se laissera pas dévorer ! A Suivre…

modifié le 25/02/2025 à la demande d’Infans Group

Le SNPPE fait peau neuve sur les réseaux sociaux !

Le SNPPE fait peau neuve sur les réseaux sociaux !

Adieu X, bienvenue sur Bluesky !

Après réflexion et pour rester fidèles à nos valeurs, nous avons décidé de quitter le réseau X (anciennement Twitter). Ce choix s’inscrit dans notre volonté de garantir une communication plus éthique, accessible, et alignée avec nos engagements syndicaux. Nous voulons rester proches de vous tout en participant activement à une plateforme qui valorise la transparence et la collaboration.

Désormais, vous pouvez retrouver le SNPPE sur :

Bluesky

Notre nouveau compte : @snppe.bsky.social

  • Rejoignez-nous pour des échanges dynamiques et innovants.
  • L’esprit communautaire de Bluesky nous permet de discuter et partager nos revendications de manière constructive.

Pourquoi ce changement ?

  1. Un choix éthique : Bluesky est une plateforme ouverte et transparente qui respecte davantage ses utilisateurs.
  2. Une meilleure visibilité pour nos luttes : Ce réseau permet des discussions riches avec des professionnels engagés, des militants, et des citoyens.
  3. Rester à votre écoute : Nous souhaitons vous offrir un espace d’échanges où vos voix sont entendues et respectées.

Que va-t-il se passer maintenant ?

  • Notre compte X ne sera plus mis à jour, mais restera actif temporairement pour rediriger les utilisateurs vers notre nouvelle plateforme.
  • Nous vous invitons à nous suivre sur Bluesky pour continuer à recevoir toutes nos actualités, nos analyses, et nos appels à mobilisation.

Rappel : Retrouvez-nous également sur nos autres réseaux sociaux !

  • Facebook : Pour des actualités régulières et des événements interactifs.
  • Instagram : Pour des contenus visuels engageants et des campagnes.
  • LinkedIn : Pour des analyses et discussions professionnelles.
  • WhatsApp et Telegram : Pour des alertes rapides et des discussions directes.
  • YouTube : Pour des vidéos explicatives et des événements filmés.

Ce n’est qu’un début, continuons le combat !

Avec votre soutien, nous sommes déterminés à faire entendre la voix des professionnels de la petite enfance. En rejoignant cette nouvelle plateforme, vous participez à renforcer une communication engagée et collective.

Rejoignez-nous sur Bluesky : @snppe.bsky.social

Merci de votre confiance et à très vite sur notre nouvel espace d’échanges !

Professionnels petite enfance de l’accueil individuel : stop aux abus, place à l’équité!

Professionnels petite enfance de l’accueil individuel : stop aux abus, place à l’équité!

Les organisations professionnelles (Collectif SPE, FNEJE, SNPPE, UFNAFAAM) alertent sur le futur rapport accablant de la Cour des comptes concernant la gestion des fonds de formation professionnelle dans le secteur de l’emploi à domicile. Ces conclusions confirment les alertes répétées sur des conflits d’intérêts, une opacité systémique et une gouvernance déséquilibrée. Ainsi, des milliers de professionnels privés d’accès équitable à la formation mettent en péril la qualité d’accueil des jeunes enfants.

Une gouvernance déséquilibrée, des impacts concrets
Le rapport va révéler que des structures comme la FEPEM et ses filiales (Iperia, Université du Domicile -UDD-, ANPI, Domicile & Compétences, France Emploi Domicile) monopolisent les fonds alloués à la formation professionnelle et se préparent à capter également ceux dédiés à la santé au travail.
Par ailleurs, bien que l’APNI ait récemment été désignée pour piloter la gestion des défraiements de santé, de nombreuses incertitudes demeurent quant à sa capacité à assurer un service transparent et efficace, retardant l’accès effectif des professionnels aux compensations financières nécessaires pour leurs visites médicales. Ces pratiques nuisent gravement à l’équité et sapent la confiance dans les mécanismes paritaires.

Nos demandes pour une réforme immédiate
Face à cette situation, nous appelons à une réforme en profondeur pour garantir :

  1. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les dérives identifiées et instaurer des garde-fous.
  2. Une gouvernance renouvelée et équitable intégrant l’ensemble des acteurs de terrain, seuls témoins de l’efficacité des décisions prises : relais petite enfance (RPE), associations d’assistantes maternelles, organismes de formation et syndicats professionnels.
  3. Une séparation claire des rôles entre les gestionnaires de fonds et les bénéficiaires afin d’éliminer tout conflit d’intérêt.
  4. Un pilotage transparent et indépendant, confié à des instances compétentes comme les OPCO, pour garantir l’accès à des dispositifs de formation et de santé au travail de qualité.

Une opportunité de changement
Les révélations actuelles offrent une chance unique de refonder les dispositifs sur des bases justes et transparentes, en impliquant réellement les professionnels de terrain. Nous appelons à saisir ce moment pour redonner aux professionnels les moyens d’exercer leur métier dans des conditions respectueuses de leurs droits, renforçant ainsi la qualité des services rendus aux familles et aux enfants.

Un appel à l’action
Nous enjoignons le gouvernement, les élus et tous les partenaires sociaux à se mobiliser pour transformer ces systèmes essentiels. Le dialogue social doit être rééquilibré et véritablement représentatif, avec une transparence totale sur l’utilisation des fonds dédiés.

Service public de la petite enfance : belles promesses, tout petits pas

Service public de la petite enfance : belles promesses, tout petits pas

Pour les professionnelles de la petite enfance, le projet reste éloigné des réalités du terrain. «On a fait des annonces sur la création de places alors qu’on a un nombre important d’assistantes maternelles qui vont partir à la retraite», souligne Cyrille Godfroy, cosecrétaire général du Syndicat national des professionnels de la petite enfance.

Source : Service public de la petite enfance : belles promesses, tout petits pas – Libération