Petite enfance : pourquoi il y a toujours si peu d’hommes dans le secteur ? | Actu

Petite enfance : pourquoi il y a toujours si peu d’hommes dans le secteur ? | Actu

Aujourd’hui, au-delà de cet enjeu, Cyrille Godfroy, co-secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), pointe surtout, sur actu.fr,  « les questions des salaires et des conditions de travail » de ce secteur.Le syndicaliste met en avant un baromètre « qui montre qu’il y a environ 21 % d’écart entre le salaire médian en France et celui des métiers de la petite enfance ». « Il faut comprendre que les métiers de la petite enfance ne se résument pas à changer des couches, donner à manger et faire dormir des bébés », s’indigne-t-il.

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Crèches : Comment régler le problème de la pénurie de personnel ?

Crèches : Comment régler le problème de la pénurie de personnel ?

 

 

La faute à un défaut d’attractivité de ces professions ces dernières années, à en croire Véronique Escames, cosecrétaire générale du Syndicat national des professionnelles de la petite enfance. « Ces métiers n’attirent plus, car ils ne sont pas assez bien payés. Une auxiliaire de puériculture démarre au Smic (1.678,95 euros bruts mensuels). Et elle peut espérer au mieux 2.200 euros bruts en fin de carrière », explique-t-elle.

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Petite enfance : et si on recrutait enfin des hommes en crèche ?

Petite enfance : et si on recrutait enfin des hommes en crèche ?

(…) « La mixité dans les métiers est essentielle mais cela ne résoudra pas le problème de l’attractivité. Dans les familles, il y a encore cette idée que c’est à l’homme de rapporter la plus grosse part du salaire. Or, ce n’est pas en gagnant le SMIC qu’on peut se projeter dans une carrière » déplore aussi Cyrille Godfroy, cosecrétaire général du Syndicat National des professionnel·le·s de la Petite Enfance (SNPPE). (…)

Source : Petite enfance : et si on recrutait enfin des hommes en crèche ? – Le Parisien
Grève des crèches : deux directrices racontent les difficultés d’un secteur à bout

Grève des crèches : deux directrices racontent les difficultés d’un secteur à bout

« Ça dévalorise notre formation, soutient Aurélie de Brie, directrice de deux microcrèches près de Marseille et cosecrétaire du Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance (SNPPE). Et ça en dit long sur la perception qu’a la société du secteur de la petite enfance. » Selon l’arrêté, les professionnels non qualifiés doivent bénéficier de 35 heures de formation.« Les 35 heures de formation, ce sont les professionnelles de terrain qui doivent les faire. Mais quand ?, demande-t-elle. Et surtout, au bout de 35 heures, on n’est pas prêt à prendre en charge un groupe de 8 enfants seul. Ce n’est pas une solution pérenne. » Une phrase, prononcée par Xavier Darcos en 2008, reste gravée dans les esprits.

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Crèches en grève : à Figeac et à Cahors, les personnels de la petite enfance inquiets pour leurs conditions de travail – ladepeche.fr

Crèches en grève : à Figeac et à Cahors, les personnels de la petite enfance inquiets pour leurs conditions de travail – ladepeche.fr

Ce mouvement fait suite à l’appel du collectif « Pas de bébés à la consigne » avec l’appui du syndicat national des professionnels de la Petite enfance. Nos revendications portent sur la qualité d’accueil des enfants. Il y a des besoins spécifiques à la toute petite enfance. Aujourd’hui notre métier n’est pas du tout valorisé » regrette Sandrine Bachoux, éducatrice de jeunes enfants.

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Manque de personnel dans les crèches: les pôles de remplacement, «une évolution positive» pour un secteur en tension

Manque de personnel dans les crèches: les pôles de remplacement, «une évolution positive» pour un secteur en tension

Véronique Escames a connu ce système lorsqu’elle travaillait dans une crèche municipale de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). «On était contentes parce que ça fait du monde en plus, généralement les remplaçantes sont motivées et ça apporte un regard extérieur sur notre structure, ça nous fait avancer, déroule la cosecrétaire générale du Syndicat national des professionnel·le·s de la petite enfance. Après, quand elles viennent une semaine, elles ne connaissent pas les enfants, les enfants ne les connaissent pas, donc ça pose des difficultés avec les plus jeunes.


Source : Manque de personnel dans les crèches: les pôles de remplacement, «une évolution positive» pour un secteur en tension – Libération