« Ça dévalorise notre formation, soutient Aurélie de Brie, directrice de deux microcrèches près de Marseille et cosecrétaire du Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance (SNPPE). Et ça en dit long sur la perception qu’a la société du secteur de la petite enfance. » Selon l’arrêté, les professionnels non qualifiés doivent bénéficier de 35 heures de formation.« Les 35 heures de formation, ce sont les professionnelles de terrain qui doivent les faire. Mais quand ?, demande-t-elle. Et surtout, au bout de 35 heures, on n’est pas prêt à prendre en charge un groupe de 8 enfants seul. Ce n’est pas une solution pérenne. » Une phrase, prononcée par Xavier Darcos en 2008, reste gravée dans les esprits.

Source : Grève des crèches : deux directrices racontent les difficultés d’un secteur à bout