Grande mobilisation nationale pour la petite enfance

Grande mobilisation nationale pour la petite enfance

Le collectif Pas de bébés à la consigne appelle à une mobilisation nationale pour défendre la qualité de l’accueil des jeunes enfants. Face à l’inaction des autorités depuis 15 ans, les professionnel·les de la petite enfance, les parents, et les citoyens sont invités à se rassembler le mardi 19 novembre 2024 pour une journée de grève et de manifestations.

Colère et espoir

Ce mouvement reflète une colère envers les réformes régressives du secteur qui ont affecté la qualité des modes d’accueil. Malgré des rapports convergents, aucune action n’a été entreprise pour mettre en œuvre des solutions concrètes.

Cependant, il y a également de l’espoir, car l’urgence de suivre les préconisations pour améliorer les conditions d’accueil des jeunes enfants est maintenant reconnue par toutes les autorités compétentes. Un nouveau gouvernement est en place : ensemble, exigeons qu’il prenne des mesures décisives pour la petite enfance.

Exigences du collectif

Le collectif demande :

  • Un taux d’encadrement de 1 professionnel·le pour 5 enfants en 2027 et 1 pour 4 en 2030.
  • L’inversion du ratio 40/60 en faveur des professionnel·les diplômé·es.
  • L’arrêt du recours à du personnel sans qualification ni expérience.
  • La formation urgente de 15 000 professionnel·les par an pendant 5 ans.
  • La reconnaissance des assistant·es maternel·les comme des professionnel·les de la petite enfance, avec accès à une formation continue de qualité.
  • Une augmentation de 10 % des salaires pour tous les secteurs.

Pour soutenir cette mobilisation, signez la pétition nationale et participez au forum organisé le samedi 23 novembre à l’Institut de puériculture à Paris, avec la participation d’experts renommés comme Maya Gratier et Sylviane Giampino.

Ensemble, mobilisons-nous pour remettre à l’endroit l’accueil de la petite enfance !

Pour plus d’informations : Pas de bébés à la consigne et ses réseaux sociaux.

Le SNPPE au cœur du dialogue : des réponses urgentes attendues pour la Petite Enfance

Le SNPPE au cœur du dialogue : des réponses urgentes attendues pour la Petite Enfance

Le SNPPE sera reçu par la Ministre de la Petite Enfance le 28 octobre prochain !

Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance (SNPPE) sera reçu par la nouvelle ministre, Agnès Canayer, pour discuter des enjeux majeurs du secteur. Alors que la crise dans la petite enfance s’intensifie, le SNPPE s’inquiète de la capacité du gouvernement à répondre rapidement et efficacement aux attentes des professionnels·le·s.

Cette rencontre sera l’occasion de défendre nos demandes urgentes et de rappeler que les solutions doivent être axées sur le bien-être des enfants, des familles et des professionnels·le·s. Nous serons particulièrement vigilants quant aux moyens concrets qui seront proposés pour sortir de cette situation critique.

👉 Rendez-vous le 28 octobre pour suivre l’issue de cette rencontre décisive.

👉 Exprimez vos attentes et préoccupations au ministre. Nous relayons vos voix :

Nouveau référentiel qualité des modes d’accueil : analyses et propositions conjointes du FNEJE, SNPPE, ANAPSYpe et SNMPMI

Nouveau référentiel qualité des modes d’accueil : analyses et propositions conjointes du FNEJE, SNPPE, ANAPSYpe et SNMPMI

La FNEJE, le SNPPE, l’ANAPSYpe et le SNMPMI – ont uni leurs efforts pour analyser et proposer des ajustements au futur référentiel qualité des modes d’accueil. Ce travail essentiel a pour objectif d’encadrer les pratiques des professionnels tout en favorisant un accueil de qualité pour les enfants.

Le document souligne les prérequis indispensables à la réussite de ce référentiel, tels que des taux d’encadrement approprié, une formation continue de qualité, et un cadre régulier d’analyse des pratiques. Il insiste également sur la nécessité d’éviter une formalisation excessive des pratiques, qui pourrait freiner la créativité et la flexibilité des équipes.

Nous vous invitons à lire et partager ce document qui pose les bases d’un accompagnement plus humanisé et mieux adapté aux besoins des enfants et des familles. Ensemble, travaillons pour des pratiques respectueuses, innovantes et centrées sur le bien-être des tout-petits.

Le soulèvement des Poucettes

Tout d’abord une mise au point sur notre réalité. N’en déplaise à Victor Hugo, dans les métiers de la petite enfance, en France, nous sommes 99% de femmes. Alors nous faisons exception à la règle et laissons le féminin l’emporter sur le 1% masculin.


Ayant évoluées depuis plusieurs décennies dans une culture d’obéissance, d’oubli de soi, de peur, de mépris de leur travail, de manque de reconnaissance, d’infantilisation, de mensonges, d’effets d’annonce créés par les ogres et pour les ogres ; aujourd’hui, il est temps que Les « Poucettes » se soulèvent face aux ogres.


Ces ogres, parlons-en… les gouvernements successifs, les institutions législatrices (CAF, etc.), les gestionnaires aveuglés par la financiarisation / marchandisation du secteur… Tous ces ogres ont perdu leur humanité devant ce buffet à volonté de familles, en manque de solutions pour articuler projet parental et professionnel, affamées de solutions pour leurs jeunes enfants.


Revenons-en à nos « Poucettes ».
Tant de cailloux semés à travers les manifestations, les contestations, les grèves, les alertes lancées, les regroupements de professionnelles dans toute la France ou bien encore avec les différents rapports publiés, les livres, les enquêtes et tout cela pour si peu d’écoute, de prise en compte, d’action.
Il y a urgence ! Nous voyons bien que les cailloux ne suffisent pas !


Nous sommes environ 400 000 en France. Si nous nous soulevons toutes, ensemble et unies, une vraie force transformera les cailloux en une montagne bien plus forte que ogres.


Les Poucettes regroupons nous, rejoignez nous et défendons nos métiers.

Petite enfance à l’agonie : le banquet des ogres doit cesser !

Petite enfance à l’agonie : le banquet des ogres doit cesser !

Le 1er octobre, nous entrons en action pour dire STOP à la dégradation de nos conditions de travail et à la marchandisation de l’accueil des jeunes enfants. Sous le thème Petite enfance à l’agonie : le banquet des ogres doit cesser !, nous lançons un appel à la mobilisation nationale.

Les professionnels de la petite enfance sont sacrifié·e·s sur l’autel des profits, et nous devons faire entendre notre voix. C’est l’avenir de nos métiers, la dignité de nos pratiques et la qualité de l’accueil qui sont en jeu. Le temps des demi-mesures est révolu.

Modalités de mobilisation que nous vous suggérons :
Fermetures symboliques des crèches (d’une heure à une journée complète).
Occupations devant les crèches, avec distribution de tracts pour sensibiliser les familles.
Dépôt de lits vides devant les mairies et préfectures, symbolisant l’abandon de l’État.
Défilé de poussettes vides dans les rues pour marquer l’urgence de la situation.

Nos revendications sont claires : 300 euros nets par mois en plus pour chaque professionnel·le, une formation de qualité, l’arrêt de la rationalisation des fonds publics par la Prestation de Service Unique (PSU), et la fin des sous-effectifs chroniques.

Nous vous encourageons aussi à faire des parents nos alliés dans ce combat pour un accueil digne. Ensemble, faisons entendre nos voix !

Retrouvez toutes les informations pratiques dans le tract joint et sur notre site. 

Nous comptons sur vous pour participer massivement et faire du 1er octobre une date historique.

Solidarité et mobilisation !

#anosvaleursbafouées #ProsSacrifié·e·s

Cet article sera mis à jour régulièrement.
Dernière mise à jour : 22/09/2024 à 21h11

Mobilisons-nous pour faire entendre notre voix aux législatives !

Mobilisons-nous pour faire entendre notre voix aux législatives !

Chères professionnel·les de la petite enfance,

Vous le constatez chaque jour sur le terrain, notre secteur traverse une crise profonde. Malgré notre dévouement et nos efforts constants, les conditions de travail ne cessent de se dégrader tandis que la qualité d’accueil peine à être préservée.

Face à cette situation alarmante, il est plus que temps de faire entendre notre voix haut et fort auprès des futurs députés qui seront élus en juin 2024. C’est l’avenir de notre profession et celui de milliers d’enfants qui est en jeu !

Le Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance vient de lancer un appel solennel aux candidates et candidats en leur adressant un courrier détaillant une série de revendications essentielles.

Parmi les principales mesures réclamées, nous retrouvons :

  • Une revalorisation salariale conséquente d’au moins 300 euros nets par mois
  • L’amélioration de nos conditions de travail et de l’encadrement
  • La mise en place de financements cohérents pour recruter davantage de personnel qualifié
  • Le renforcement des formations initiales et continues
  • La sauvegarde des modes d’accueil de qualité comme les crèches familiales

Il est impératif que ces propositions trouvent un écho concret dans les programmes des candidats pour mettre fin aux années d’immobilisme et de coups de rabots successifs.

C’est pourquoi nous vous appelons à vous mobiliser massivement auprès des candidats dans vos circonscriptions respectives. Relayez ce courrier, interpellez-les lors des réunions publiques, faites entendre votre voix sur les réseaux sociaux… Rappelons que nous sommes des milliers à attendre des actes forts et un réel engagement en faveur de la petite enfance !

N’ayons pas peur de dénoncer la situation actuelle. Nos revendications sont justes et légitimes. Ensemble, uni·es, nous pouvons peser pour faire évoluer durablement notre secteur trop longtemps délaissé.

La petite enfance, c’est l’avenir de notre société. À nous de défendre cette noble cause essentielle auprès des futurs législateurs pour le bien-être des enfants et des professionnelles !

Vous le constatez chaque jour sur le terrain, notre secteur traverse une crise profonde. Malgré notre dévouement et nos efforts constants, les conditions de travail ne cessent de se dégrader tandis que la qualité d’accueil peine à être préservée.

Face à cette situation alarmante, il est plus que temps de faire entendre notre voix haut et fort auprès des futurs députés qui seront élus en juin 2024. C’est l’avenir de notre profession et celui de milliers d’enfants qui est en jeu !

Le Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance vient de lancer un appel solennel aux candidates et candidats en leur adressant un courrier détaillant une série de revendications essentielles.