Communiqué sur la nomination de Mme El-Haïry Ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles

Communiqué sur la nomination de Mme El-Haïry Ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles

Le SNPPE donne son avis pour le bien être de :

15 000 000 enfants  

8 000 000 de familles (1 ou 2 parents)

400 000 professionnel.le.s. 

Deux futurs possibles pour les professionnel.le.s de la petite enfance / les enfants et les familles

  • 1ere possibilité -> encore une fois la personne censée nous écouter ne le fait que d’une oreille en dénigrant au passage une très grande partie des citoyens
  • 2eme possibilité -> cette nomination est une vraie décision réfléchie et mesurée ! Nous allons pouvoir commencer à travailler ensemble, afin de mettre en valeur toutes les forces existantes sur les terrains et échanger sur les axes d’améliorations

Nous espérons simplement que la 2eme possibilité sera la bonne !

Il n’est plus l’heure de détailler les CV qui se succèdent.

Les professionnel.le.s et les parents ne demandent qu’une seule chose:

Des mesures fortes qui marqueront à tout jamais un vrai tournant inédit

  • Un accueil de qualité pour tous nos enfants sur tout le territoire : 1 professionnel.le pour 3 enfants dépendants et 1 professionnel.le pour 5 enfants autonomes
  • Un accompagnement à la parentalité digne de ce nom : des professionnel.le.s formé.e.s et des lieux dédiés,  identifiés
  • Une reconnaissance de nos métiers : valorisations des salaires hors primes, pénibilité actée
  • Un véritable plan de réflexion autour des formations initiales réalisé avec les professionnel.le.s qui parlent de ce qu’i.elles connaissent

Le rapport de l’IGAS en Avril 2022, le rapport des 1000 premiers jours en septembre 2020, le rapport Giampino en mai 2016, nous apportent les éléments. Il suffit de les prendre en compte, de prendre en compte la parole des professionnel.les et de se mettre à l’action pour avoir enfin un accueil où les enfants, les adultes de demain, pourront grandir et s’épanouir harmonieusement.

Mme la Ministre, dialoguons rapidement !

Agissez vite !

la Fronde est-elle Nécessaire pour Sauver la petite Enfance, gabriel Attal ?

la Fronde est-elle Nécessaire pour Sauver la petite Enfance, gabriel Attal ?

Monsieur le Premier Ministre,

Après l’interview de votre ministre de l’Intérieur au 20h de TF1 hier, jeudi 25 janvier, le SNPPE vous informe de son changement de nom. Désormais, la FNSEA (Fédérons Nous pour Sauver la petite Enfance Aujourd’hui) sera votre interlocuteur pour représenter les professionnels de la Petite Enfance.

En effet, les revendications sont nombreuses et tristement semblables à nos confrères et consœurs du secteur agricole :

  • la dignité des professionnel·les de la petite enfance en exercice
    Depuis près de 15 ans, avec le collectif Pas de bébés à la consigne et ses membres, les professionnel·les se mobilisent pour la reconnaissance de leurs professions
  • La juste rémunération de leur travail
    Alors que l’ensemble du secteur de la petite enfance, les gestionnaires comme les organisations professionnelles, réunis au sein du comité de filière petite enfance depuis plus deux ans, sont d’accord sur le fait que le secteur a besoin d’une revalorisation des salaires, aucune décision concrète n’a été prise. Les ministres et les annonces se succèdent mais rien de concret sur les bulletins de paie. Rappel : le SNPPE réclame une revalorisation d’au moins 300 euros mensuels nets pour rattraper le salaire médian français.
  • La nécessité de rétablir des conditions d’exercice du métier acceptables
    Les dérégulations successives depuis plus de 15 ans, la pénurie actée par la CNAF en juillet 2022 ont engendré une accélération de la dégradations des conditions de travail : turn-over, arrêts maladies, burn-out, orientation des professionnel·les dans d’autres secteurs de la petite enfance…

Puisque le secteur agricole souffre et que votre gouvernement, par la voix de votre ministre de l’Intérieur, annonce avoir une grande compassion et une grande écoute avec nos amis agriculteurs, le SNPPE exige une rencontre très rapide avec vous et votre ministre du travail, de la santé et des solidarités dont toutes nos préoccupations sont dans ses attributions.

En l’absence d’écoute et de décisions concrètes pour le secteur de la petite enfance, le SNPPE appellera l’ensemble du secteur de la petite enfance à se mobiliser pour bloquer le pays comme nos confrères et consœurs agriculteurs peuvent le faire.
Si les préoccupations du secteur agricole sont légitimes, les nôtres aussi !

#amavraievaleur

Nomination de Catherine Vautrin comme ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités

Nomination de Catherine Vautrin comme ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités

Avec le dernier remaniement du gouvernement, Catherine Vautrin est nommée à la tête du très large Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. Aussi, quelle n’est pas notre stupeur que ces trois grands domaines de la vie des Français soient rassemblés sous la houlette d’une seule personne. Comment Mme Vautrin pourra-t-elle suivre l’ensemble des dossiers, portés par trois ministres de plein exercice dans le gouvernement précédent ? Nous craignons qu’avec un portefeuille aussi large, les Solidarités passent après le Travail et la Santé, ce que nous constatons déjà depuis sa nomination puisque, dans les médias, les Solidarités sont quasiment systématiquement oubliées.

Le Comité de Filière Petite Enfance, tout récemment mis en place puisqu’il fête ses deux années d’existence, a été créé avec le secrétaire d’Etat Adrien Taquet. Le Ministre Jean-Christophe Combe a permis qu’il prenne toute sa place dans notre secteur professionnel et a demandé un audit à l’IGAS. Ce dernier a donné lieu à un rapport qui a fait l’effet d’une bombe. La Ministre Aurore Bergé, malgré un passage éclair aux responsabilités de notre secteur, s’est appuyée sur les travaux du CFPE dès son arrivée et a poursuivi le renouveau de notre secteur avec la mission qualité de l’IGAS.

Nous demandons une garantie de continuité de nos travaux sur cette lancée et engageons Gabriel Attal et son gouvernement à les prendre en compte afin de garantir une politique nationale de la Petite Enfance renouvelée et ambitieuse dans le cadre du futur Service Public voulu par le Président de la République.
Il en va de la survie des modes d’accueil qui vont mal du fait d’une pénurie structurelle de professionnel·les. S’il n’y a plus d’assistant·es maternel·les et de crèches, comment les Français, et surtout les Françaises, feront-ils pour travailler? Comment les bébés et les familles seront-ils accompagnés au plus près de leurs besoins et de leurs territoires ?

Seule la puissance d’un Etat juste et équitable contribue, par la solidarité, à réduire les inégalités sociales et économiques grandissantes depuis au moins trois ans sur le territoire français. Le service PUBLIC, patrimoine de ceux qui n’en ont pas, de la petite enfance doit être à la hauteur des enjeux.
Pour cela, nous, parmi les membres du CFPE, souhaitons que le Premier Ministre nomme un·e Ministre Délégué·chargé des solidarités à défaut d’avoir un ministre de plein exercice.

Aurore Bergé, une ministre sous influence du secteur privé lucratif : vous en doutiez?

Aurore Bergé, une ministre sous influence du secteur privé lucratif : vous en doutiez?

Le SNPPE est outré en lisant un article de La Lettre intitulé “Aurore Bergé sonde une lobbyiste pour la recruter”.

D’après ce site, “la ministre est en pleine réorganisation de ses équipes (…) après le départ vers le cabinet de sa directrice de cabinet et le départ imminent du directeur de cabinet adjoint. Le profil de la déléguée générale de la Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC) depuis 5 ans a été sondé dans les travées du ministère. Mais la lobbyiste du réseau des crèches lucratives, dont les dérives du secteur ont été pointées du doigt dans un récent rapport et deux livres” a décliné.

Le syndicat est stupéfait des intentions de la ministre de tutelle du secteur de la petite enfance.
Après les conclusions du rapport de l’IGAS sur la qualité de l’accueil et la prévention de la maltraitance dans les crèches, les livres parus en septembre, les éléments de la mission-flash de la délégation aux droits de l’enfant de l’Assemblée Nationale, l’idée même d’avoir pensé à la déléguée nationale de la FFEC, c’est nier encore une fois tout ce qui est dénoncé clairement depuis le mois de mars.

Alors qu’est lancée la nouvelle mission IGAS sur la qualité de l’accueil de la petite enfance, avec un comité de pilotage hier où le SNPPE est présent ;
Alors qu’un travail intense est demandé aux acteurs du secteur afin d’élaborer un référentiel de qualité pour l’ensemble des lieux d’accueil : de nouveaux outils d’évaluation et de contrôles, et un nouveau référentiel de connaissances et de compétences pour les différents emplois de la petite enfance, Mme Bergé cherche ses nouveaux collaborateurs dans le secteur privé lucratif si décrié.
Le SNPPE constate la proximité du Ministère avec les acteurs de la marchandisation du secteur de la Petite Enfance. Or, le développement de ces derniers n’a jamais été vecteur de qualité pour l’accueil des publics concernés et pour les conditions de travail des professionnel·le·s !
Et ce, paradoxalement aux annonces des différents ministres successifs.

C’est pourquoi nous nous interrogeons
sur les intentions réelles de Madame Bergé!

Rapport d’information sur les perspectives d’évolution de la prise en charge des enfants dans les crèches

Rapport d’information sur les perspectives d’évolution de la prise en charge des enfants dans les crèches

Le SNPPE a regardé de près les recommandations concernant les professionnel·les de la petite enfance. Il réagit sur les recommandations concernant les professionnel·le·s

Il rejoint les co-rapporteures sur le besoin de mettre à jour la pénurie (recommandation 9). Quand il manque 10 000 ETP en juillet 2022 et que l’on observe un gel de plus en plus important de places depuis la rentrée de septembre 2023, le ressenti du syndicat est que l’état des lieux fait par la CNAF est déjà obsolète.

Sur la nécessité d’investir massivement dans la formation, le SNPPE ne peut aussi qu’y souscrire. Il est nécessaire que l’Etat mette la main à la poche pour qu’enfin les régions, en charge du financement des métiers du médico-social, ouvre des places. Le SNPPE rappelle qu’un plan d’augmentation des places en formations sanitaires et sociales a été annoncé en 2021 permettant d’augmenter la formation des infirmiers et des aides-soignants par exemple. A quand la même mesure pour les métiers de la petite enfance ?

Le syndicat se réjouit des recommandations 21, 23 et 32. En effet, il ne cesse de répéter que le temps de formation est un temps de travail qui doit se faire pendant les heures de travail, qu’il faut cesser de calculer le temps de travail des professionnel·les qu’en temps auprès des enfants. Pour lui, il est nécessaire de faire évoluer les formations afin que disparaisse ce ratio qui sous-entend que certain·es sont des « sous-professionnel·les » de la petite enfance. Pour cela, il faut, non pas empêcher les titulaires d’un CAP et autres formations de ne plus travailler en crèche mais bien de renforcer le contenu de ses formations (et éviter la possibilité de le faire en ligne) afin que la pluridisciplinarité des équipes permettent un véritable enrichissement et une complémentarité dans l’accueil des enfants et des familles. 

Sur la question salariale, et le secteur public en particulier, le SNPPE partage le constat : Pour la fonction publique, qui pourrait tirer ces métiers par le haut, rien n’est prévu, alors que l’État se devrait de montrer l’exemple en la matière.

Il est nécessaire que les grades des cadres d’emploi correspondant aux métiers de la petite enfance soient valorisés par une augmentation du nombre de point d’indices à chaque échelon dans les 3 catégories. 
Sur le secteur privé, il invite les organisations syndicales représentatives dans chaque branche à remonter les manches. Il reste disponible pour apporter son soutien à toute action permettant des avancées pour les professionnel·les. 

Enfin, la question de la reconversion des professionnel·les pour éviter les inaptitudes totales est essentielle. Il est nécessaire d’avoir une politique QVCT bien plus ambitieuse afin qu’elle soit dans la prévention des risques et ainsi, permette fortement diminuer les pénibilités qui se payent en fin de carrière. 

Photo de David Henry: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/france-architecture-gouvernement-places-6436372/

Mobilisation contre les violences faites aux enfants/ados

Mobilisation contre les violences faites aux enfants/ados

A 14h dans les grandes villes de France, auront lieu des mobilisations sans précédent, contre les violences faites aux enfants/ados et en faveur de leurs droits. Nous appelons toute la société à se rassembler, ensemble, partout, pour dire stop aux violences faites aux jeunes personnes. Infanticides, incestes, pédocriminalité, pédopornographie, maltraitances, négligences, harcèlements scolaires, cyber-harcèlements, violences éducatives, intra-familiales, institutionnelles, discriminations…

Le SNPPE sera présent à Paris et à Marseille.

Pour en savoir plus