De son côté le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) espère dans un communiqué qu’Aurore Bergé « saura assurer la continuité de ce qui a été amorcé par son prédécesseur et qu’elle saura entendre et écouter les professionnel.les afin de résoudre ensemble les problèmes rencontrés tant sur la pénurie de professionnel.les que sur la qualité de l’accueil des enfants et de construire ensemble un réel Service Public de la Petite Enfance ».
Maria Montessori, célèbre scientifique à l’origine de la méthode pédagogique du même nom, “se retournerait dans sa tombe si elle savait ce qui se trame derrière son nom”. C’est en tout cas ce que pense Véronique Escames, co-secrétaire générale du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), comme elle l’exprime auprès de Mediapart. Source : Microcrèches Montessori : cette escroquerie qui a rapporté des millions d’euros : Femme Actuelle Le MAG
Du côté des syndicats, l’heure est à la méfiance. « On ne parle pas réellement de revalorisation des professions. On veut créer des places, mais qui va s’occuper de enfants ? », s’inquiète Véronique Escames, co-secrétaire générale du syndicat général des professionnels de la petite enfance (Snppe). L’auxiliaire de puériculture regrette qu’aucune réponse concrète n’ait été apportée sur les problématiques de départs massifs à la retraite et du manque de formations adaptées.
A l’appel du collectif « Pas de bébé à la consigne », les manifestantes – en très grande majorité des femmes – se sont rassemblées devant le ministère des Solidarités avec des pancartes proclamant « nous voulons des crèches, pas des usines », ou « de l’accueil, pas de la garderie pour nos petits ».
Source : Salaire, effectif, formation… Des professionnelles des crèches manifestent à Paris
« Comment créer de nouvelles places quand il manque déjà 10 000 professionnels pour assurer les places existantes ? » s’interroge Cyrille Godfroy, secrétaire général du syndicat national des professionnels de la petite enfance. « Il n’y a pas de mesures concrètes pour remédier au manque de qualité de l’accueil des enfants et à la pénurie de professionnels » réagit pour sa part Véronique Escames, membre du collectif « Pas de bébé à la consigne ».
« On est capables de chiffrer les 200 000 places supplémentaires, d’annoncer un budget de 5 milliards d’euros, mais sur le recrutement du personnel, cela reste toujours très flou », déplore Cyrille Godfroy, secrétaire général du syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE).