« Par manque de professionnels, des structures ont été obligées de fermer des lits ces dernières années et donc de refuser d’accueillir de nouveaux enfants », regrette Véronique Escames, cosecrétaire générale du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE).
Les ministres passent mais les revendications restent », alertait au cœur de l’été le Syndicat national des professionnels de la petite enfance, alors que la nouvelle ministre des Solidarités, Aurore Bergé, venait d’entrer en fonction. Le syndicat relevait alors une dizaine de fermetures de crèches médiatisées en l’espace d’un mois dans tout l’Hexagone.
» Concernant la pénurie de professionnels, on est au même niveau que l’année dernière, estime Véronique Escames, cosecrétaire générale du Syndicat national des professionnel.le.s de la petite enfance. Alors oui, on a une campagne de communication du gouvernement autour des métiers de la petiet enfance au printemps, mais revaloriser le secteur va prendre du temps. »
(…) L’annonce avait été accueillie froidement par les syndicats du secteur. « Comment créer des nouvelles places quand il manque déjà 10.000 professionnels pour assurer les places existantes? », avait interrogé Cyrille Godfroy, secrétaire général du syndicat national des professionnels de la petite enfance.
(…) Pas complètement une découverte pour le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), car le secteur de la petite enfance, très soutenu par l’argent public,attirerait des investisseurs « parfois peu scrupuleux », remarque Véronique Escames, co-secrétaire générale du SNPPE. (…)
Jean-Christophe Combe a surtout annoncé fin juin que l’Etat allait accompagné à hauteur de 200 millions d’euros par an les revalorisations salariales des personnels de la petite enfance. Mais la profession attend des détails concrets. « Le gouvernement a affiché ses ambitions mais les calculs ne sont pas encore faits » soupire Cyrille Godfroy (ndlr : co-secrétaire général du SNPPE).