(…) Pas complètement une découverte pour le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), car le secteur de la petite enfance, très soutenu par l’argent public,attirerait des investisseurs « parfois peu scrupuleux », remarque Véronique Escames, co-secrétaire générale du SNPPE. (…)
Jean-Christophe Combe a surtout annoncé fin juin que l’Etat allait accompagné à hauteur de 200 millions d’euros par an les revalorisations salariales des personnels de la petite enfance. Mais la profession attend des détails concrets. « Le gouvernement a affiché ses ambitions mais les calculs ne sont pas encore faits » soupire Cyrille Godfroy (ndlr : co-secrétaire général du SNPPE).
De son côté le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) espère dans un communiqué qu’Aurore Bergé « saura assurer la continuité de ce qui a été amorcé par son prédécesseur et qu’elle saura entendre et écouter les professionnel.les afin de résoudre ensemble les problèmes rencontrés tant sur la pénurie de professionnel.les que sur la qualité de l’accueil des enfants et de construire ensemble un réel Service Public de la Petite Enfance ».
Maria Montessori, célèbre scientifique à l’origine de la méthode pédagogique du même nom, “se retournerait dans sa tombe si elle savait ce qui se trame derrière son nom”. C’est en tout cas ce que pense Véronique Escames, co-secrétaire générale du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), comme elle l’exprime auprès de Mediapart. Source : Microcrèches Montessori : cette escroquerie qui a rapporté des millions d’euros : Femme Actuelle Le MAG
Du côté des syndicats, l’heure est à la méfiance. « On ne parle pas réellement de revalorisation des professions. On veut créer des places, mais qui va s’occuper de enfants ? », s’inquiète Véronique Escames, co-secrétaire générale du syndicat général des professionnels de la petite enfance (Snppe). L’auxiliaire de puériculture regrette qu’aucune réponse concrète n’ait été apportée sur les problématiques de départs massifs à la retraite et du manque de formations adaptées.
A l’appel du collectif « Pas de bébé à la consigne », les manifestantes – en très grande majorité des femmes – se sont rassemblées devant le ministère des Solidarités avec des pancartes proclamant « nous voulons des crèches, pas des usines », ou « de l’accueil, pas de la garderie pour nos petits ».
Source : Salaire, effectif, formation… Des professionnelles des crèches manifestent à Paris