par admin | Oct 11, 2022 | communiqué
La mobilisation à l’appel du collectif Pas de Bébés à la Consigne du 6 octobre a été historique. Plus de 60 villes étaient mobilisées. 5000 personnes dans les rues de Paris, 2000 à Nantes et Lyon, 600 à Toulouse… Le SNPPE a fait les comptes. Au final, plus de 20 000 professionnel.le.s dans les rues de 73 villes, certaines actions n’ayant pas été remontées en amont au collectif.
Pourtant, malgré le nombre de professionnel·le·s dans la rue, malgré le nombre de structures fermées, partiellement ou totalement, le Ministère est resté ferme… et fermé. Il n’y aura aucun compromis, aucun accord même le plus petit.
Nous avons pu aborder 4 points qui nous semblaient essentiels. Le cinquième point concernant le reste à charge des familles, n’a pu être abordé par manque de temps.
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par admin | Sep 22, 2022 | communiqué
Le ministre a pris la parole ce matin, comme il l’avait promis, pour annoncer au Comité de Filière Petite Enfance, présidée par Elisabeth Laithier, sa feuille de route pour les mois à venir pour le secteur de la petite enfance.
Le SNPPE, à cette occasion, réitère les attentes qu’il porte à la lumière des convictions énoncées par Jean-Christophe COMBE.
RECONNAISSANCE et REVALORISATION SALARIALES CONDITIONS DE TRAVAIL DÉCENTES
Pour le SNPPE, le ministre des Solidarités prend encore une fois le problème à l’envers.
En énonçant la question des salaires qu’à la fin de son discours, en expliquant que la démarche qu’il veut initier prendra au minimum… 9 mois, il minimise l’urgence de la revalorisation salariale attendue dans la petite enfance. Rappelons que ces métiers sont sous-payés depuis trop longtemps, que les professionnel·le.s, en quasi totalité des femmes subissent en permanence la non-reconnaissance de leur métier, les clichés de genre, et dorénavant une inflation qui met à mal un pouvoir d’achats déjà très réduit.
Le SNPPE prend aux mots le ministre. Si l’État est prêt à accompagner financièrement des revalorisations salariales, il n’y a pas besoin d’accoucher dans 9 mois d’un énième état des lieux pour prendre des décisions ! Les constats sont là. Il faut agir immédiatement !
Cette reconnaissance viendra aussi d’une amélioration conséquente des conditions de travail. Le SNPPE a travaillé sur les risques professionnels dès sa création avec la CARSAT et l’INRS. Il ne peut donc qu’approuver cette attente ministérielle et espère qu’elle se concrétisera par des avancées substantielles. La liste de situations à risque est encore bien trop longue : port de charge répétitif, nuisances sonores, sols glissants ou encombrés par des jouets, risques psychosociaux, contacts quotidiens avec des enfants potentiellement malades, avec du linge ou des couches souillés, utilisation de produits ménagers et de produits de toilette, etc.
ABROGATION DE L’ARRÊTÉ DU 29 JUILLET
Nous sommes sur le terrain. Nous vivons la pénurie de professionnel.le.s au quotidien. Comment peut-on imaginer pouvoir, de manière efficace et sans que cela ne se fasse au détriment des enfants en plus, former des personnes sans aucune expérience, sans aucune connaissance de l’enfant, de son développement, des contraintes de la collectivité ?
Le SNPPE ne s’est pas créé pour se faire l’écho de la bonne parole ministérielle. Il a vu le jour pour porter la voix des professionnel·le·s qui l’ont rejoint et qui le soutiennent. Les craintes sont là. Elles sont bien réelles et justifiées. Nous ne les tairons pas.
Quoi qu’en dise le ministre, ce n’est pas avec quelques jours d’accompagnement dans l’année que l’on forme un·e professionnel·le de la petite enfance.
Quant à la VAE (Validation des Acquis par l’Expérience), comment peut-il penser qu’un·e auxiliaire de puériculture (AP), par exemple, au bout d’un an d’expérience pourra obtenir un diplôme d’éducateur·trice de jeunes enfants (EJE) en 3 mois ? La VAE est un parcours de réflexion également nécessaire à l’obtention du diplôme, un temps de réflexion pour changer sa posture professionnelle, pour la faire évoluer. Une VAE en 3 mois seulement avec un an d’expérience équivaut à brader la formation d’EJE ou bien dire qu’on envoie les AP vers l’échec.
Le SNPPE renouvelle sa demande d’abroger l’arrêté du 29 juillet 2022. En effet, nous sommes curieux de savoir sur quelles études le ministre s’appuie, pour préconiser l’encadrement des enfants par du personnel non qualifié ?
Pour faire face à la pénurie de personnel en crèches en sa qualité de ministre de la “Petite enfance”, M. Combe aurait pu aussi, décider d’augmenter le pourcentage de diplômés (comme le fait le Danemark, avec une augmentation de 50% à 80% des professionnel·le·s au niveau Bac+3 entre 2022 et 2024) et baisser le ratio d’encadrement comme le préconise le rapport de la commission des 1000 premiers jours remis en 2020. Il n’en est rien.
“Pour réussir, nous devons jouer collectif et agir chacun en responsabilité.”
Le SNPPE reprend les propos du ministre à son compte. Quand est-ce que le ministre nous a reçus depuis sa prise de fonction ? Quand a-t-il pris le temps de nous recevoir pour nous écouter, pour que nous puissions échanger nos réalités et ainsi avancer dans l’écoute et la bienveillance, si chères aux professionnel·le·s de la petite enfance ?
Heureusement que les professionnel·le·s restent justement groupé·e·s depuis des années, solidaires face à la crise sanitaire, à la pénurie de professionnel·le·s, sinon, cela ferait bien longtemps que le secteur de la petite enfance se serait écroulé ! Si nous ne l’avions pas joué “groupé”, nous en serions où, à votre avis, M. Combe ???
LE SNPPE APPELLE L’ENSEMBLE DES PROFESSIONNEL·LE·S
DE LA PETITE ENFANCE À REJOINDRE
LA MOBILISATION NATIONALE PORTÉE PAR LE COLLECTIF
“PAS DE BÉBÉS À LA CONSIGNE” LE 6 OCTOBRE.
par admin | Sep 2, 2022 | communiqué
Le moins que l’on puisse dire, c’est “qu’il était temps!”. Les micro-crèches existent depuis 2007 et il aura fallu attendre 14 ans pour que la DGCCRF commence à regarder les pratiques commerciales dans la petite enfance.
Deux bémols cependant à ce constat de départ :
- Pourquoi n’avoir visé que les micro-crèches et non l’ensemble des crèches du secteur privé (lucratif ou non)?
- Et, s’il est normal que les structures ayant déjà fait l’objet d’un signalement ou d’une plainte soient visitées en premier, pourquoi ne pas l’avoir précisé dans le communiqué de presse, laissant sous-entendre que le “taux d’anomalie” est si élevé d’une manière générale ? Non, si la DGCCRF regarde en priorité des structures déjà identifiées, forcément, le taux est plus élevé que la réalité des structures.
Venons en maintenant à l’analyse du bilan (téléchargeable à la fin de cet article). Tout d’abord, avec 58 départements concernés et 364 établissements, le panel est relativement large pour que les observations reflètent une réalité du secteur.
L’opacité des prix pratiqués
Pour le SNPPE, ces observations sont vraiment très dommageables pour les familles. Ces pratiques ne leur permettent pas de se projeter de manière éclairée sur la somme que va leur coûter une micro-crèche. Les pratiques qui donnent un tarif final, toute aide comprise, et qui ne reflètent pas la réalité du coût pour la famille au quotidien, sont à la limite de la publicité mensongère.
Des clauses illicites et abusives
La DGCCRF dénombre un panel d’abus impressionnant !
Pour le SNPPE, la liste de ces clauses illicites et abusives est beaucoup trop longue ! Elle ternit l’image des Établissements d’Accueil de Jeunes Enfants en prenant en otage les familles clientes avec des clauses ne laissant que peu de possibilité de changer d’avis sous peine de frais importants et démesurés.
La remise de note avant paiement
Là encore, le SNPPE note que les “oublis” sur les factures sont toujours en défaveur des familles.
Les pratiques déloyales et communications mensongères
Pour le SNPPE, il est intolérable que la qualification des professionnelles soit faussée. S’il était encore besoin de le prouver, il voit dans ces pratiques et la parution de l’arrêté du 29 juillet 2022, la collusion entre le secteur privé lucratif et le gouvernement. Il est temps que cela cesse !
Encore une fois, ce sont les familles qui sont au cœur de ces pratiques déloyales, mensongères et qui en paient le prix fort aussi bien sur les services promis (pédagogiques, alimentation) que dans les fournitures (couches, produits de nettoyage, mobilier…).
Le SNPPE regrette que la CAF ne contrôle pas suffisamment les établissements pour éviter les facturations abusives. Ce contrôle permet pourtant un accompagnement des gestionnaires vers une pratique tarifaire conforme aux attentes demandées dans ses conventions.
Les résultats obtenus par l’enquête de la DGCCRF montrent que le marché doit être largement plus surveillé qu’une fois tous les 14 ans. Le SNPPE espère que la DGCCRF établira désormais des contrôles réguliers sur l’ensemble du territoire.
Par ailleurs, la DGCCRF “excuse” ces pratiques par le fait d’une méconnaissance des obligations du Code de la Consommation par rapport à leur maîtrise du Code de la Santé Publique.
Néanmoins, la rédaction de certaines clauses données en exemple dans le bilan illustre, bien au contraire, l’appui de conseils ou de services juridiques. Par conséquent, le SNPPE doute de “l’oubli” de certains gestionnaires. Il y voit plutôt des pratiques volontaires pour que les familles puissent difficilement quitter l’établissement une fois qu’elles ont clientes.
Ainsi, certaines observations comme la longue liste de clauses au détriment des familles est intolérable et met à mal un secteur déjà en souffrance.
Le SNPPE invite les professionnels et les familles à ne cesser de signaler toutes les pratiques qui sont mensongères, trompeuses, abusives en utilisant, par exemple, SignalConso. En effet, les familles sont, dans une certaine mesure, prises au piège par ces pratiques : elles ont besoin d’une place dans un mode d’accueil dans un secteur en pénurie de personnel, elles peuvent avoir peur des représailles sur leur enfant ou sur le contrat (surtout quand on voit que certains gestionnaires se donnent tous les droits pour le rompre du jour au lendemain).
Il est temps que ces pratiques qui ne sont le fait que de certains gestionnaires cessent, afin qu’elles ne viennent pas ternir l’ensemble du secteur privé. De même, un contrôle similaire des structures publiques est tout aussi souhaitable.
Communiqué de presse de la DGCCRF du 25 août 2022
Bilan de l’enquête de la DGCCRF publié en août 2022
Précisions de la DGCCRF : Certaines anomalies relatives à l’absence de mention du dispositif Bloctel (évoquées dans le bilan détaillé ci-dessous) ayant pu être enregistrées par erreur, le communiqué de presse (ci-dessus) ne les a pas prises en compte.
Mise à jour : le 02/09/2022 à 18h20 (ajout de la précision DGCCRF)
par admin | Juin 27, 2022 | communiqué
Mercredi 22 juin, une petite fille de 11 mois est décédée dans une micro-crèche à Lyon. Le communiqué du Procureur de la République du 24 juin mentionne que l’unique professionnelle présente “avait aspergé puis lui avait fait ingérer un produit caustique”.
Les professionnel·le·s de la petite enfance sont choqué·e·s à l’annonce de cette tragédie.
Le SNPPE est sidéré.
D’une manière plus large, le SNPPE veut pointer du doigt le cadre réglementaire des micro-crèches.
Ces structures, créées en 2007, permettaient d’accueillir 9 enfants à leur création (désormais 12). Elles ont été imaginées pour permettre de créer des places de crèches en secteur rural. Mais, afin que la structure ne soit pas trop onéreuse en fonctionnement, sous la pression des représentants des gestionnaires, un cadre réglementaire dérogatoire a été mis en place permettant de n’avoir qu’un·e seul·e professionnel·le à l’ouverture et à la fermeture jusqu’à 3 enfants.
Cette mesure est d’ailleurs aussi possible depuis le 1er avril 2020 en raison de la crise sanitaire pour l’ensemble des crèches quelle que soit leur capacité d’agrément.
Le SNPPE rappelle que le collectif “Pas de bébés à la consigne” dont il est membre dénonce depuis 2009 les atteintes à la qualité d’accueil du jeune enfant en France.
A la lumière de ce rappel du contexte ayant amené le développement des micro-crèches, le SNPPE exige :
- l’arrêt immédiat de la mesure exceptionnelle permettant aux crèches de n’ouvrir qu’avec un·e seul·e professionnel·le quelle que soit la capacité d’accueil de la structure
- l’arrêt immédiat de la mesure dérogatoire permettant aux micro-crèches de n’ouvrir qu’avec un·e seul·e professionnel·le.
La mort d’un bébé en crèche par manque d’encadrement est une mort de trop !
Le SNPPE est persuadé que ce drame aurait été plus facilement évité si la professionnelle avait pu passer le relais à une collègue.
Il rappelle que le secteur de la petite enfance se bat depuis des décennies contre la déréglementation constante qu’il subit. Permettre d’accueillir plus d’enfants par professionnel·le par toute sorte de subterfuge réglementaire est le fil conducteur de l’ensemble des décrets qui sont parus ces 20 dernières années.
Cette déréglementation n’a ni résolu le manque de places en crèche, ni amélioré la qualité d’accueil des crèches. Bien au contraire, le secteur de la petite enfance fait désormais face à une crise sans précédent qui n’a su être anticipée et maîtrisée par les gouvernements successifs : conditions de travail de plus en plus pénibles, salaires de misère, pénurie de professionnel.le.s par absence de réévaluation des effectifs des centres de formation… la liste est beaucoup trop longue! L’Etat ne prend pas la mesure des enjeux de la petite enfance pour notre société pourtant les voyants sont au rouge depuis longtemps. La réflexion financière prime sur LA SEULE réflexion qui aurait dû être : l’humain!
Le SNPPE ne cessera de revendiquer la fin de la marchandisation du secteur de la petite enfance et de dénoncer les logiques purement économiques de la CNAF (et donc de l’Etat) pour financer le fonctionnement des crèches.
Il somme M. Damien ABAD, Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées en charge de la petite enfance de réagir immédiatement.
Beaucoup de professionnel.le.s craignaient qu’il faille un drame pour que l’on prenne conscience de la réalité d’accueil. Hélas, il a eu lieu.
Arrêtez de faire des économies sur le dos des familles et de leurs enfants!
Il faut désormais former en nombre suffisant des professionnel.le.s avec des formations qui “montent en compétence et en qualification des professionnel·le·s, en réponse au haut niveau d’exigence de la société et des familles, en matière d’accueil et d’éducation du jeune enfant de qualité”, assurer un encadrement secure pour des enfants qui ne sont pas capables d’appeler à l’aide en cas d’urgence…
Il faut investir massivement dans la petite enfance pour que plus jamais un bébé ne meurt car la réglementation ne l’a pas assez protégé.
par admin | Juin 3, 2022 | communiqué
Le SNPPE a pris connaissance des décrets d’attributions des ministères du gouvernement d’Elisabeth Borne.
Malgré l’engagement du candidat Macron à un droit opposable aux modes d’accueil, la publication de ces décrets illustre, comme nous pouvions le craindre, l’absence totale d’ambition et de considération de ce gouvernement pour la petite enfance.
En effet, aucune communication du nouveau ministre M. Abad n’a permis jusque-là de comprendre qu’il aurait en charge la politique familiale du gouvernement, sûrement trop occupé à faire campagne dans sa circonscription.
Le SNPPE déplore également le manque total de cohérence de ce gouvernement puisque la petite enfance et la famille sont à la charge du Ministre des Affaires Sociales, l’enfance à la charge de la Secrétaire d’Etat à l’Enfance (mais qui ne sera sûrement consacré qu’à la protection de l’enfance à la lumière de ses fonctions précédentes) et la jeunesse au Ministre de l’Education Nationale.
Ce découpage est une faute grave de stratégie. Certaines professions de la Petite Enfance travaillent dans le milieu de l’Enfance et de l’Education nationale et inversement. Les conséquences de la crise sanitaire de la petite enfance à la jeunesse sont alarmantes et nous n’en mesurons pas encore tous les effets. Les professionnel·le·s de ces secteurs sont ignoré.es depuis trop longtemps. Ils et elles font désormais face à une souffrance généralisée engendrée par une absence de considération dans leurs missions, de valorisation de leurs métiers et d’une pénurie de professionnel·le·s pour accompagner des populations de plus en plus fragiles et demandant une attention et des moyens de plus en plus importants.
Quels seront les moyens déployés pour la petite enfance quand nous constatons dix jours après la nomination du gouvernement que l’ambition est réduite à peau de chagrin ?
Enfin, le SNPPE ne peut pas omettre l’actualité du ministre des Affaires Sociales. Pour un début de mandat, nous aurions préféré que le désormais ministre de tutelle s’illustre autrement !
Si la présomption d’innocence n’est pas remise en cause, le SNPPE s’interroge fortement sur la légitimité d’un ministre accusé de viols par plusieurs femmes. Il est pitoyable qu’en 2022 la voix des femmes soit encore ainsi méprisée.
Le SNPPE s’interroge sur la qualité du dialogue possible de la part d’un homme dont le respect de la femme n’est peut-être pas la priorité. Il rappelle que le secteur de la petite enfance est à plus de 98% féminin. Il exige que sa parole et celle des professionnel·le·s soient respectées à leur juste valeur.
LA PETITE ENFANCE DOIT ÊTRE
UNE VRAIE PRIORITÉ POUR CE GOUVERNEMENT.
LE SNPPE VEUT UN MINISTRE QUI AGIT ET NON EN CAMPAGNE !
crédit photo :
Fred Romero from Paris, France, CC BY 2.0, via Wikimedia Commons
par admin | Avr 30, 2022 | communiqué
M. Taquet annonce qu’il se met en retrait de la politique pour des raisons personnelles et publie un bilan de son mandat en tant que secrétaire d’Etat sur les réseaux sociaux.
Le SNPPE rappelle que c’est sous son mandat que le syndicat s’est créé pour réagir à la politique gouvernementale qu’il incarnait.
Que ce soit pour le plan de lutte contre la pauvreté, les 1000 premiers jours de l’enfant, la réforme de l’Aide Sociale à l’Enfant ou celle de l’accueil des jeunes enfants, le constat est toujours le même : beaucoup de discours pour si peu de moyens… sauf pour faire de la communication ! Car, à part des guides à télécharger, des boîtes cadeaux ou des sites internet, que reste-t-il ? Vous connaissez la réponse : des professionnel.le.s épuisé.e.s et mal rémunéré.e.s , non reconnu.e.s à leur vraie valeur !
Son Secrétariat d’Etat restera synonyme d’une réforme qui :
- n’a pas écouté les professionnel·le·s de la petite enfance
- n’a pas répondu aux besoins des enfants et de leurs parents,
- a dégradé les conditions d’accueil des enfants, les conditions de travail des professionnel·le·s, dans un grand mépris, sans acte concret pour répondre aux besoins de reconnaissance du secteur comme la prime Ségur.
La Petite Enfance ne se résume pas à du marketing!
Le SNPPE reste plus que jamais mobilisé pour défendre les professionnel·le·s de la petite enfance et la qualité de l’accueil des enfants et de leur famille. Il saura le rappeler au successeur de M. Taquet !
Crédit photo :
G.Garitan, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons