Monsieur le Premier Ministre,
Après l’interview de votre ministre de l’Intérieur au 20h de TF1 hier, jeudi 25 janvier, le SNPPE vous informe de son changement de nom. Désormais, la FNSEA (Fédérons Nous pour Sauver la petite Enfance Aujourd’hui) sera votre interlocuteur pour représenter les professionnels de la Petite Enfance.
En effet, les revendications sont nombreuses et tristement semblables à nos confrères et consœurs du secteur agricole :
- la dignité des professionnel·les de la petite enfance en exercice
Depuis près de 15 ans, avec le collectif Pas de bébés à la consigne et ses membres, les professionnel·les se mobilisent pour la reconnaissance de leurs professions - La juste rémunération de leur travail
Alors que l’ensemble du secteur de la petite enfance, les gestionnaires comme les organisations professionnelles, réunis au sein du comité de filière petite enfance depuis plus deux ans, sont d’accord sur le fait que le secteur a besoin d’une revalorisation des salaires, aucune décision concrète n’a été prise. Les ministres et les annonces se succèdent mais rien de concret sur les bulletins de paie. Rappel : le SNPPE réclame une revalorisation d’au moins 300 euros mensuels nets pour rattraper le salaire médian français. - La nécessité de rétablir des conditions d’exercice du métier acceptables
Les dérégulations successives depuis plus de 15 ans, la pénurie actée par la CNAF en juillet 2022 ont engendré une accélération de la dégradations des conditions de travail : turn-over, arrêts maladies, burn-out, orientation des professionnel·les dans d’autres secteurs de la petite enfance…
Puisque le secteur agricole souffre et que votre gouvernement, par la voix de votre ministre de l’Intérieur, annonce avoir une grande compassion et une grande écoute avec nos amis agriculteurs, le SNPPE exige une rencontre très rapide avec vous et votre ministre du travail, de la santé et des solidarités dont toutes nos préoccupations sont dans ses attributions.