par admin | Fév 11, 2024 | communiqué
Le SNPPE donne son avis pour le bien être de :
15 000 000 enfants
8 000 000 de familles (1 ou 2 parents)
400 000 professionnel.le.s.
Deux futurs possibles pour les professionnel.le.s de la petite enfance / les enfants et les familles
- 1ere possibilité -> encore une fois la personne censée nous écouter ne le fait que d’une oreille en dénigrant au passage une très grande partie des citoyens
- 2eme possibilité -> cette nomination est une vraie décision réfléchie et mesurée ! Nous allons pouvoir commencer à travailler ensemble, afin de mettre en valeur toutes les forces existantes sur les terrains et échanger sur les axes d’améliorations
Nous espérons simplement que la 2eme possibilité sera la bonne !
Il n’est plus l’heure de détailler les CV qui se succèdent.
Les professionnel.le.s et les parents ne demandent qu’une seule chose:
Des mesures fortes qui marqueront à tout jamais un vrai tournant inédit
- Un accueil de qualité pour tous nos enfants sur tout le territoire : 1 professionnel.le pour 3 enfants dépendants et 1 professionnel.le pour 5 enfants autonomes
- Un accompagnement à la parentalité digne de ce nom : des professionnel.le.s formé.e.s et des lieux dédiés, identifiés
- Une reconnaissance de nos métiers : valorisations des salaires hors primes, pénibilité actée
- Un véritable plan de réflexion autour des formations initiales réalisé avec les professionnel.le.s qui parlent de ce qu’i.elles connaissent
Le rapport de l’IGAS en Avril 2022, le rapport des 1000 premiers jours en septembre 2020, le rapport Giampino en mai 2016, nous apportent les éléments. Il suffit de les prendre en compte, de prendre en compte la parole des professionnel.les et de se mettre à l’action pour avoir enfin un accueil où les enfants, les adultes de demain, pourront grandir et s’épanouir harmonieusement.
Mme la Ministre, dialoguons rapidement !
Agissez vite !
par admin | Fév 3, 2024 | News
Plusieurs évolutions doivent se mettre en place avec la nouvelle COG (Convention d’Objectifs et de Gestion) de la CNAF pour la période 2023-2027. Cette dernière vient de communiquer sur l’évolution des journées pédagogiques.
Le Financement des Journées Pédagogiques :
À compter du 1er janvier 2024, une mesure phare a été mise en place : la Caisse d’Allocations Familiales (Caf) prend désormais en charge les heures non facturées lors des journées pédagogiques. Cette avancée vise à encourager la tenue effective de ces journées, cruciales pour le développement professionnel des équipes, en fournissant une compensation financière équitable.
Forfait et Calcul du Financement :
Le mécanisme de financement repose sur un forfait équivalent à 10 heures facturées par place et par jour. Cette approche forfaitaire vise à simplifier le processus financier tout en garantissant une couverture adéquate des coûts. Les établissements bénéficient ainsi d’une certaine flexibilité pour organiser des journées pédagogiques sans impact financier négatif.
Bien que la Caf prenne en charge les heures non facturées, cette couverture est plafonnée à trois journées par an et par établissement. Cette limite a été instaurée pour équilibrer le soutien financier tout en encourageant la régularité des journées pédagogiques. Les professionnels de la petite enfance expriment toutefois un intérêt croissant pour une extension de ce soutien financier.
Impact sur la Qualité de l’Accueil :
L’accent mis sur les journées pédagogiques reflète une volonté de renforcer la qualité des services dans les établissements d’accueil du jeune enfant. Ces moments dédiés à la formation continue favorisent l’échange de bonnes pratiques, la réflexion sur les approches pédagogiques, et contribuent ainsi à un environnement plus stimulant et bienveillant pour les enfants.
Conclusion :
Le SNPPE invite les professionnel·le·s à diffuser largement cette information dans les équipes afin de se saisir de ce nouveau levier pour améliorer la qualité d’accueil et donc les conditions de travail. Cette avancée de la CAF doit permettre d’organiser plus de journées pédagogiques sur le temps de travail, condition essentielle pour la reconnaissance sociétale des métiers de la petite enfance. En effet, le syndicat rappelle que le temps de travail des professionnel·le·s ne doit pas se limiter au temps de présence auprès des enfants. Au-delà des journées pédagogiques, les réunions d’équipe doivent aussi se faire sur le temps d’ouverture et non le soir ou le samedi.
par admin | Jan 26, 2024 | communiqué
Monsieur le Premier Ministre,
Après l’interview de votre ministre de l’Intérieur au 20h de TF1 hier, jeudi 25 janvier, le SNPPE vous informe de son changement de nom. Désormais, la FNSEA (Fédérons Nous pour Sauver la petite Enfance Aujourd’hui) sera votre interlocuteur pour représenter les professionnels de la Petite Enfance.
En effet, les revendications sont nombreuses et tristement semblables à nos confrères et consœurs du secteur agricole :
- la dignité des professionnel·les de la petite enfance en exercice
Depuis près de 15 ans, avec le collectif Pas de bébés à la consigne et ses membres, les professionnel·les se mobilisent pour la reconnaissance de leurs professions
- La juste rémunération de leur travail
Alors que l’ensemble du secteur de la petite enfance, les gestionnaires comme les organisations professionnelles, réunis au sein du comité de filière petite enfance depuis plus deux ans, sont d’accord sur le fait que le secteur a besoin d’une revalorisation des salaires, aucune décision concrète n’a été prise. Les ministres et les annonces se succèdent mais rien de concret sur les bulletins de paie. Rappel : le SNPPE réclame une revalorisation d’au moins 300 euros mensuels nets pour rattraper le salaire médian français.
- La nécessité de rétablir des conditions d’exercice du métier acceptables
Les dérégulations successives depuis plus de 15 ans, la pénurie actée par la CNAF en juillet 2022 ont engendré une accélération de la dégradations des conditions de travail : turn-over, arrêts maladies, burn-out, orientation des professionnel·les dans d’autres secteurs de la petite enfance…
Puisque le secteur agricole souffre et que votre gouvernement, par la voix de votre ministre de l’Intérieur, annonce avoir une grande compassion et une grande écoute avec nos amis agriculteurs, le SNPPE exige une rencontre très rapide avec vous et votre ministre du travail, de la santé et des solidarités dont toutes nos préoccupations sont dans ses attributions.
En l’absence d’écoute et de décisions concrètes pour le secteur de la petite enfance, le SNPPE appellera l’ensemble du secteur de la petite enfance à se mobiliser pour bloquer le pays comme nos confrères et consœurs agriculteurs peuvent le faire.
Si les préoccupations du secteur agricole sont légitimes, les nôtres aussi !
#amavraievaleur
par admin | Jan 19, 2024 | communiqué
Avec le dernier remaniement du gouvernement, Catherine Vautrin est nommée à la tête du très large Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. Aussi, quelle n’est pas notre stupeur que ces trois grands domaines de la vie des Français soient rassemblés sous la houlette d’une seule personne. Comment Mme Vautrin pourra-t-elle suivre l’ensemble des dossiers, portés par trois ministres de plein exercice dans le gouvernement précédent ? Nous craignons qu’avec un portefeuille aussi large, les Solidarités passent après le Travail et la Santé, ce que nous constatons déjà depuis sa nomination puisque, dans les médias, les Solidarités sont quasiment systématiquement oubliées.
Le Comité de Filière Petite Enfance, tout récemment mis en place puisqu’il fête ses deux années d’existence, a été créé avec le secrétaire d’Etat Adrien Taquet. Le Ministre Jean-Christophe Combe a permis qu’il prenne toute sa place dans notre secteur professionnel et a demandé un audit à l’IGAS. Ce dernier a donné lieu à un rapport qui a fait l’effet d’une bombe. La Ministre Aurore Bergé, malgré un passage éclair aux responsabilités de notre secteur, s’est appuyée sur les travaux du CFPE dès son arrivée et a poursuivi le renouveau de notre secteur avec la mission qualité de l’IGAS.
Nous demandons une garantie de continuité de nos travaux sur cette lancée et engageons Gabriel Attal et son gouvernement à les prendre en compte afin de garantir une politique nationale de la Petite Enfance renouvelée et ambitieuse dans le cadre du futur Service Public voulu par le Président de la République.
Il en va de la survie des modes d’accueil qui vont mal du fait d’une pénurie structurelle de professionnel·les. S’il n’y a plus d’assistant·es maternel·les et de crèches, comment les Français, et surtout les Françaises, feront-ils pour travailler? Comment les bébés et les familles seront-ils accompagnés au plus près de leurs besoins et de leurs territoires ?
Seule la puissance d’un Etat juste et équitable contribue, par la solidarité, à réduire les inégalités sociales et économiques grandissantes depuis au moins trois ans sur le territoire français. Le service PUBLIC, patrimoine de ceux qui n’en ont pas, de la petite enfance doit être à la hauteur des enjeux.
Pour cela, nous, parmi les membres du CFPE, souhaitons que le Premier Ministre nomme un·e Ministre Délégué·chargé des solidarités à défaut d’avoir un ministre de plein exercice.
par admin | Déc 29, 2023 | News
Les 2 avenants concernant la nouvelle classification sont désormais étendus à toute la branche associative des acteurs du lien social et familial !
L’avenant 10-22 et l’avenant 1 à l’avenant 10-22 ont été étendus par un arrêté d’extension du 11 décembre 2023 publié au Journal Officiel du 16 décembre dernier. Aussi, au 1er janvier 2024, toutes les structures appartenant à la branche professionnelle Alisfa qu’elles soient ou non adhérents au syndicat devront appliquer les nouveaux systèmes de classification et de rémunération.
Source : syndicat patronal Elisfa
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