Plusieurs évolutions doivent se mettre en place avec la nouvelle COG (Convention d’Objectifs et de Gestion) de la CNAF pour la période 2023-2027. Cette dernière vient de communiquer sur l’évolution des journées pédagogiques.

Le Financement des Journées Pédagogiques :

À compter du 1er janvier 2024, une mesure phare a été mise en place : la Caisse d’Allocations Familiales (Caf) prend désormais en charge les heures non facturées lors des journées pédagogiques. Cette avancée vise à encourager la tenue effective de ces journées, cruciales pour le développement professionnel des équipes, en fournissant une compensation financière équitable.

Forfait et Calcul du Financement :

Le mécanisme de financement repose sur un forfait équivalent à 10 heures facturées par place et par jour. Cette approche forfaitaire vise à simplifier le processus financier tout en garantissant une couverture adéquate des coûts. Les établissements bénéficient ainsi d’une certaine flexibilité pour organiser des journées pédagogiques sans impact financier négatif.

Bien que la Caf prenne en charge les heures non facturées, cette couverture est plafonnée à trois journées par an et par établissement. Cette limite a été instaurée pour équilibrer le soutien financier tout en encourageant la régularité des journées pédagogiques. Les professionnels de la petite enfance expriment toutefois un intérêt croissant pour une extension de ce soutien financier.

Impact sur la Qualité de l’Accueil :

L’accent mis sur les journées pédagogiques reflète une volonté de renforcer la qualité des services dans les établissements d’accueil du jeune enfant. Ces moments dédiés à la formation continue favorisent l’échange de bonnes pratiques, la réflexion sur les approches pédagogiques, et contribuent ainsi à un environnement plus stimulant et bienveillant pour les enfants.

Conclusion :

Le SNPPE invite les professionnel·le·s à diffuser largement cette information dans les équipes afin de se saisir de ce nouveau levier pour améliorer la qualité d’accueil et donc les conditions de travail. Cette avancée de la CAF doit permettre d’organiser plus de journées pédagogiques sur le temps de travail, condition essentielle pour la reconnaissance sociétale des métiers de la petite enfance. En effet, le syndicat rappelle que le temps de travail des professionnel·le·s ne doit pas se limiter au temps de présence auprès des enfants. Au-delà des journées pédagogiques, les réunions d’équipe doivent aussi se faire sur le temps d’ouverture et non le soir ou le samedi.