Et avec moins de personnel, forcément, ce sont des conditions de travail qui se dégradent. « On n’a plus trop envie de travailler dans ces conditions, donc on va voir pour aller faire autre chose, et c’est un cercle vicieux, soupire-t-elle. Là, ça fait quand même quelques années que je me questionne sur le sens que je mets dans mon quotidien. Le plaisir que j’avais, je commence à le perdre. » Et la directrice doit trouver des solutions. « On a dû, poursuit-elle, dans le courant de l’année, réduire l’amplitude horaire, qui était de 8 h à 19 h, à un 8 h / 18 h. Voire de 8h30 à 18 h. »

Source : Salaires trop faibles, métiers dévalorisés… Les crèches confrontées au manque de personnel