Dans ce paysage ô combien préoccupant, beaucoup de professionnelles optent pour la démission, la reconversion ou la grève (six préavis nationaux déposés depuis janvier 2022) dans l’espoir de voir la situation évoluer.
« Il est temps que l’Etat agisse. Après tout, il a toutes les solutions en main », indique Cyrille Godfroy, co-secrétaire du Syndicat national des Professionnels de la Petite Enfance (SNPPE). Le syndicaliste fait référence à la commission des « 1 000 premiers jours » dirigée par Boris Cyrulnik et dont
le rapport a été rendu en septembre 2020 au gouvernement. Il n’a été suivi d’au-une mesure concernant le mode d’accueil des jeunes enfants.

Source : Rentabilité à tout prix, burn-out et maltraitance cachée : les crèches au bord de l’implosion