Pour le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), cette commission risque d’être enterrée. « Comment peut-on mettre aux deux postes clés, deux députés qui ont voté contre cette commission d’enquête ? Comment peut-on mettre comme président et rapporteur, deux députés qui ont porté des amendements écrits par la Fédération Française des Entreprises de crèches ? », s’alarme le syndicat, qui se présente comme apolitique.
Les révélations sur les maltraitances dans les crèches françaises ont fait beaucoup de bruit en cette rentrée 2023, allant même jusqu’à la création d’une commission d’enquête parlementaire. Doit-on réellement s’inquiéter de la situation des crèches en France ? Pourquoi est-ce si compliqué de trouver une place pour son enfant ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Véronique Escames, co-secrétaire du syndicat général des professionnels de la petite enfance (SNPPE) et en skype Clotilde Robin, première adjointe au maire de Roanne et vice-présidente de la Loire.
Cyrille GODFROY, co-secrétaire général du SNPPE, réponds aux questions de Marco, dans l’émission « C’est dans l’actu » sur Lor’fm. Retrouvez son interview sur le podcast de la radio.
« Par manque de professionnels, des structures ont été obligées de fermer des lits ces dernières années et donc de refuser d’accueillir de nouveaux enfants », regrette Véronique Escames, cosecrétaire générale du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE).
Les ministres passent mais les revendications restent », alertait au cœur de l’été le Syndicat national des professionnels de la petite enfance, alors que la nouvelle ministre des Solidarités, Aurore Bergé, venait d’entrer en fonction. Le syndicat relevait alors une dizaine de fermetures de crèches médiatisées en l’espace d’un mois dans tout l’Hexagone.
» Concernant la pénurie de professionnels, on est au même niveau que l’année dernière, estime Véronique Escames, cosecrétaire générale du Syndicat national des professionnel.le.s de la petite enfance. Alors oui, on a une campagne de communication du gouvernement autour des métiers de la petiet enfance au printemps, mais revaloriser le secteur va prendre du temps. »