par admin | Déc 8, 2024 | Vie du syndicat
Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance dévoile aujourd’hui sa nouvelle campagne pour 2025. Placée sous le signe de l’action et de la solidarité, cette campagne vise à défendre les droits de tou·te·s les professionnel·le·s de la petite enfance et à améliorer la qualité de nos métiers.
Pourquoi une campagne dès maintenant ?
La petite enfance est à un tournant. Face aux défis actuels, le SNPPE agit pour :
- Valoriser nos métiers et améliorer les conditions de travail.
- Obtenir une meilleure reconnaissance de nos compétences.
- Offrir un avenir durable aux professionnels·le·s et aux enfants.
Adhérez dès aujourd’hui : pas besoin d’attendre 2025 !
L’adhésion, depuis cette année, est valable pour un an, de date à date. En scannant le QR code présent sur l’affiche ou en cliquant ici , vous rejoignez une communauté engagée, prête à construire un avenir meilleur.
Participez activement au changement :
- Rassemblez vos collègues autour de cette initiative.
- Diffusez l’affiche dans vos lieux de travail.
- Engagez-vous avec nous dans les prochaines mobilisations.
Vous méritez mieux : ensemble, nous pouvons agir !
par admin | Déc 4, 2024 | communiqué
Face à l’agitation provoquée par certains représentants de gestionnaire au sujet du projet de décret visant à renforcer la qualité de l’accueil en micro-crèches, le SNPPE déplore les discours alarmistes et les postures conflictuelles qui ne servent ni les professionnel·le·s, ni les familles, ni les enfants. Il est impératif de sortir de cette logique d’opposition et de travailler collectivement à des solutions durables.
Un besoin de clarté et de concertation
Le SNPPE rappelle que le projet de décret vise à mettre fin à des pratiques dérogatoires, notamment en termes de qualifications et de ratios d’encadrement. Ces ajustements, bien que nécessaires, doivent être accompagnés d’un dialogue constructif pour permettre une transition réaliste et respectueuse des contraintes des structures. Cependant, le recours systématique à la désinformation pour décrédibiliser ces évolutions nuit à l’ensemble de la profession.
Le maintien de conditions dangereuses est inacceptable
Le SNPPE exprime également son désaccord ferme avec une disposition clé du projet de décret, qui permet encore à un·e seul·e professionnel·le d’encadrer trois enfants simultanément. Après les drames qui ont secoué le secteur, il est inconcevable de tolérer de telles conditions. Cette mesure met non seulement en danger la sécurité et le bien-être des enfants, mais aggrave également la charge mentale et physique des professionnel·le·s, déjà confrontés à des conditions de travail éprouvantes.
Des discours nuisibles à la professionnalisation
Les réactions alarmistes de certains gestionnaires, qui se présentent comme des victimes, détournent l’attention des véritables enjeux. Ces postures mettent en péril les efforts pour renforcer la reconnaissance et la professionnalisation des métiers de la petite enfance, qui restent au cœur des préoccupations du SNPPE.
Construire l’avenir ensemble
Le SNPPE invite l’ensemble des acteurs du secteur à la concertation afin de trouver des évolutions des financements garantissant à la fois la qualité et l’offre d’accueil pour les familles, mais aussi la revalorisation des salaires pour l ‘ensemble des professionnels, quel que soit le type de financement actuel ou futur des Établissements d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE). Les micro-crèches, modèle d’accueil essentiel dans certains territoires, ne pourront se pérenniser qu’en s’inscrivant dans cette dynamique.
Un appel à la mobilisation constructive
Le SNPPE réaffirme sa volonté de placer l’intérêt des enfants, des familles et des professionnel·le·s au cœur des discussions. Il appelle donc à une mobilisation collective, non pas pour rejeter en bloc les évolutions nécessaires, mais pour co-construire des mesures qui assurent un accueil sécurisé et de qualité.
par admin | Nov 21, 2024 | communiqué
Suite aux déclarations de Madame Canayer, Ministre déléguée en charge de la Famille et de la Petite Enfance du 20 novembre 2024, le SNPPE, souhaite réagir pour rectifier certaines affirmations et souligner les véritables enjeux de notre secteur.
1. Sur les parcours professionnels et la polyvalence
Madame Canayer a déclaré :
« Coordonner les parcours pour que les professionnel·les de la petite enfance puissent éventuellement travailler un jour avec des enfants plus grands, voire avec des enfants du secteur du handicap. »
Nous répondons :
Les Éducateurs de Jeunes Enfants (EJE) sont déjà des travailleurs sociaux capables de travailler en protection de l’enfance ou auprès d’enfants en situation de handicap. De même, les Auxiliaires de Puériculture (AP), en tant que professionnel·les du paramédical, peuvent intervenir en service de pédiatrie (avec des enfants jusqu’à 16 ans), en pouponnières ou auprès d’enfants en situation de handicap.
Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas seulement une coordination des parcours, mais un véritable accès à des formations continues tout au long de nos carrières. Ces formations sont indispensables pour envisager des reconversions ou des évolutions professionnelles lorsqu’elles s’imposent, plutôt que d’être écarté·es, relégué·es à des tâches administratives, loin du terrain, au placard.
2. Sur les rémunérations et la prime Ségur
Madame Canayer a déclaré :
« Les rémunérations ont déjà été augmentées : les assistantes maternelles, les personnels des crèches avec la mise en place de la prime Ségur. »
Nous répondons :
La prime Ségur ne concerne que les professionnel·les du médico-social, ce qui exclut une grande partie des acteur·rices de la petite enfance. Peut-être Madame Canayer confond-elle cette prime avec le bonus attractivité, dont les effets tardent encore à être ressentis par de nombreuses structures.
Quant aux assistantes maternelles, la hausse récente du SMIC (+2 %) a fait passer leur salaire horaire minimum de 3,28 € à 3,34 €. Une augmentation dérisoire, accompagnée d’une revalorisation tout aussi symbolique des indemnités d’entretien. Ces chiffres illustrent bien le manque de reconnaissance réelle pour ces professionnel·les essentielles.
3. Sur la revalorisation non financière
Madame Canayer a déclaré :
« Ce n’est pas une question financière, mais une question de revalorisation. »
Nous répondons :
La revalorisation ne peut être dissociée de la dimension financière. Nous ne faisons pas de bénévolat. Être valorisé·es, c’est aussi percevoir un salaire décent, à la hauteur des responsabilités que nous assumons au quotidien.
Nous réclamons une augmentation immédiate de 300 euros pour toutes et tous, afin d’atteindre le niveau du salaire médian français et rendre ces métiers attractifs.
4. Sur la qualité de l’accueil et les taux d’encadrement
Madame Canayer a déclaré :
« Ce qui importe pour nous, ce n’est pas tant le taux d’encadrement, mais la qualité de l’accueil. »
Nous répondons :
La qualité de l’accueil est directement liée au nombre d’adultes disponibles pour encadrer les enfants. Avec des taux d’encadrement actuels insuffisants, comment prétendre garantir une prise en charge bientraitante ?
Des contrôles renforcés sont évoqués, mais avec quels moyens et quels personnels ? Plutôt que de se concentrer sur les sanctions, il faudrait privilégier l’accompagnement des structures et une amélioration effective des conditions de travail.
5. Sur la pénurie de professionnel·les et l’attractivité des métiers
Madame Canayer a déclaré :
« Il manque 10 000 professionnel·les, et la priorité c’est d’embaucher et donc d’augmenter l’attractivité. Si on n’a pas les professionnel·les, augmenter les taux d’encadrement ne servira à rien. »
Nous répondons :
Nous sommes d’accord sur l’urgence d’augmenter l’attractivité. Cependant, une annonce claire concernant une augmentation progressive des taux d’encadrement, actée par décret avec une échéance réaliste, enverrait un signal fort.
Former des futur·es professionnel·les pour atteindre ces objectifs est une démarche ambitieuse mais nécessaire. Elle s’accompagne impérativement d’une revalorisation salariale et d’un effort global pour améliorer les conditions de travail.
Conclusion : des attentes concrètes pour le secteur
Nous, professionnel·les de la petite enfance, demandons :
- Des formations continues accessibles, pour garantir des évolutions de carrière cohérentes.
- Une augmentation salariale immédiate de 300 euros pour toutes et tous.
- Un renforcement progressif des taux d’encadrement, acté par décret, pour améliorer la qualité de l’accueil et les conditions de travail.
- Des moyens accrus pour les communes et les services publics de la petite enfance, afin d’accompagner les structures plutôt que de simplement les contrôler.
Ces mesures ne sont pas des options, mais des conditions essentielles pour faire face à la crise de la petite enfance et garantir un avenir digne à nos métiers.
par admin | Nov 14, 2024 | Vie du syndicat
Le samedi 15 juin 2024 à 9h30, les membres du SNPPE se sont réunis en congrès annuel, en présentiel à Paris ET en visioconférence, sur convocation des co-secrétaires généraux effectuée par mail, conformément aux dispositions de l’article 22 des statuts.
Le congrès procède à la composition de son bureau:
- GODFROY Cyrille, préside la séance en sa qualité de co-secrétaire général.
- GRELLETY Marie-Christine et Blandine LEROY, assurent le secrétariat de la séance, en leur qualité de co-secrétaires.
Première résolution, approbation du bilan moral
Véronique ESCAMES, co-secrétaire générale, présente le bilan moral du SNPPE pour les années 2022 et 2023.
Cette résolution, mise aux voix, est adoptée à l’unanimité.
Deuxième résolution, approbation du bilan financier
Violène DORISON, co-trésorière, présente le rapport financier du SNPPE pour les années 2022 et 2023, les comptes ayant été certifiés par la commission de contrôle.
Cette résolution, mise aux voix, est adoptée à l’unanimité.
Troisième résolution, approbation des nouveaux statuts
Les modifications proposées :
- Changement d’adresse du siège social
- Nouvelles modalités d’adhésion, donc aussi nouvelles modalités de démission (Prise en compte des paiements mensualisés ou annualisés pour les résiliations)
- Modification de la commission « conflit » => Commission médiation
Évolution des sanctions : blâme, suspension, l’exclusion, la radiation.
Cette résolution, mise aux voix, est adoptée à l’unanimité.
Quatrième résolution, élection des membres du bureau national
Le président de séance sollicite les candidatures en vue de composer le nouveau bureau national.
14 candidatures
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Christopher BOBARD
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Adrien CHARLOT
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Aurélie DE BRIE
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Audrey DERIGENT
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Violène DORISON
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Véronique ESCAMES
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Cyrille GODFROY
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Marion GORCE
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Marie-Christine GRELLETY
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Blandine LEROY
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Alice MARET
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Catherine PONS
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Lucie ROBERT
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Joëlle TRAZIT
L’assemblée prend note néanmoins que, pour répondre à l’article 3.1 du Règlement Intérieur, le bureau doit avoir un nombre impair de membres.
Il est convenu d’ajouter cette précision dans le vote: à charge au bureau de recruter un dernier membre dans les plus brefs délais.
Un appel à candidatures est lancé.
Cette résolution, mise aux voix, est adoptée à l’unanimité.
Cinquième résolution, élection des membres de la commission de contrôle
2 candidatures
- Emilie BESNARD
- Matthieu MENGUY
Cette résolution, mise aux voix, est adoptée à l’unanimité.
Sixième résolution, élection des membres de la commission médiation
4 candidatures
- Sandrine BACHOUX
- Leila QUABIL
- Béatrice BESSON
- Didier STEINMETZ en suppléant
L’ordre du jour étant épuisé, et personne ne demandant plus la parole, le président de séance déclare la séance levée, à 12h00.
Ci-dessous, les bilans financiers 2022 et 2023 du SNPPE