par admin | Sep 20, 2024 | communiqué
Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance (SNPPE) exprime sa vive inquiétude suite aux rumeurs de nomination de Laurence Garnier en tant que Ministre de la Famille. Alors que le secteur de la petite enfance traverse une crise profonde, exacerbée par des révélations troublantes dans le livre de Victor Castanet, Les Ogres, il est impératif de se tourner vers des solutions qui privilégient le bien-être des enfants, la sécurité des structures et la valorisation des professionnels.
Des défis majeurs pour le secteur de la petite enfance
Le livre Les Ogres dévoile des manquements inquiétants dans certaines structures d’accueil, révélant une politique de la petite enfance déconnectée des besoins réels des familles et des jeunes enfants. Ces dysfonctionnements résultent d’une gestion axée sur la rentabilité de l’usage de l’argent public renforcée par les logiques de la marchandisation, au détriment de la qualité d’accueil, essentielle pour le développement harmonieux de l’enfant et l’accueil de sa famille. Le SNPPE réaffirme que toute politique dédiée aux enfants et aux familles doit impérativement privilégier leur bien-être, en assurant une sécurité affective, physique et psychologique.
Une vision rétrograde inadaptée aux enjeux actuels
Les prises de position passées de Laurence Garnier, notamment son opposition à la PMA et à l’extension des droits pour les familles, ne correspondent pas à la vision inclusive et bienveillante que nous devons adopter pour accompagner les évolutions de la société moderne. En tant que professionnels, nous ne pouvons accepter qu’une telle vision conservatrice prenne les rênes de politiques publiques touchant directement à la diversité des structures familiales et à l’éducation des jeunes enfants.
Exigences pour l’avenir du secteur
Nous demandons :
- Des réformes ambitieuses et inclusives pour la petite enfance, incluant un renforcement des contrôles de qualité dans toutes les crèches.
- Une valorisation réelle du métier, avec des conditions de travail dignes et des salaires adaptés pour les professionnels.
- Une politique de protection de l’enfance fondée sur l’inclusion, la bienveillance et des normes exigeantes, loin des visions régressives et partisanes.
Il est plus que jamais nécessaire de nommer des personnalités à même de répondre aux défis cruciaux que traversent nos familles et nos enfants.
par admin | Sep 10, 2024 | communiqué
Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance (SNPPE) tient à dénoncer fermement les dérives actuelles de la gestion de la branche des salarié·e·s du particulier employeur et plus particulièrement des assistant·e·s maternel·le·s et des gardes à domicile, notamment sous la direction de la Fédération des particuliers employeurs (Fepem). Ce modèle de gestion désorganisé, l’opacité financière et le manque de transparence menacent directement la qualité de l’accompagnement fourni aux familles et la sécurité des enfants.
Alors que les besoins de formation des professionnel·le·s sont criants, le blocage persistant de l’accès aux formations, dont celles « Sauveteur Secouriste au Travail » (SST), constitue une attaque directe contre la montée en compétences des assistantes maternelles. Les décisions unilatérales de la Fepem, telle que l’annulation de la Commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle (CPNEFP) prévue le 12 septembre, ne font qu’exacerber la rupture du dialogue social et entraver les syndicats et salarié·e·s du secteur.
Les Relais Petite Enfance (RPE) : un soutien affaibli pour les professionnel·le·s de la petite enfance
Les Relais Petite Enfance (RPE) jouent un rôle primordial dans le soutien aux professionnel·le·s de l’accueil individuel. Leur mission est essentielle pour garantir la qualité des services et le bien-être des enfants. Cependant, la situation actuelle empêche gravement les RPE de remplir pleinement leurs missions. Les RPE enrichissent les connaissances et compétences des professionnel·le·s, favorisant la formation continue. Les obstacles actuels limitent sévèrement leur capacité à organiser ces activités essentielles.
Le SNPPE déplore également que cette gestion chaotique et ces pratiques problématiques surviennent alors qu’il a récemment été empêché de se présenter aux élections des Très Petites Entreprises (TPE). Cette situation met en lumière les difficultés d’une branche qui peine à soutenir ses professionnel·le·s tout en faisant face à des obstacles injustes pour de nouvelles représentations syndicales.
Nous réaffirmons notre engagement pour une gestion transparente de la branche, un soutien renforcé aux professionnel·le·s, et un dialogue social inclusif et respectueux.
par admin | Sep 9, 2024 | communiqué
Le secteur de la petite enfance en France est en pleine crise. Avec la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, les professionnel·le·s de la petite enfance redoutent que les décisions qui ont conduit à cette situation dramatique ne soient reconduites, voire amplifiées. Pendant des années, les professionnel·le·s ont été sacrifié·e·s, non seulement par les dérives du secteur privé, mais aussi par des politiques publiques qui ont favorisé les économies budgétaires au détriment de la qualité de l’accueil des enfants.
Depuis l’instauration de la Prestation de Service Unique (PSU) en 2014 par la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), jusqu’à l’utilisation sans mesure des Délégations de Service Public (DSP), le secteur de la petite enfance a été peu à peu livré à des logiques de rentabilité et d’économies de fonctionnement. Ces « ogres » ne sont pas seulement des acteurs privés avides de profit, mais aussi des politiques publiques qui ont progressivement affaibli les moyens alloués à l’accueil des enfants.
M. Barnier, vous êtes désormais face à une responsabilité majeure. Continuerez-vous à privilégier les économies budgétaires, ou agirez-vous pour rétablir une politique centrée sur le bien-être des enfants et la dignité des professionnel·le·s ?
Les constats sont accablants :
- Dégradation des conditions d’accueil : Groupes surchargés, taux d’encadrement insuffisant, et structures inadaptées.
- Formations inadéquates : Des diplômes insuffisants, souvent déconnectés des réalités du terrain.
- Gouvernance défaillante : Une gestion focalisée sur la réduction des coûts plutôt que sur la qualité, conduisant parfois à des situations de maltraitance institutionnelle.
Malgré les multiples rapports – comme ceux de l’IGAS ou de la Commission d’enquête parlementaire – les gouvernements successifs ont ignoré ces alertes. M. Barnier, vous ne pouvez plus ignorer l’impact destructeur de ces politiques sur la petite enfance. Les professionnel·le·s, épuisé·e·s et souvent précarisé·e·s, exigent des mesures concrètes et immédiates pour inverser cette tendance.
Nos revendications sont claires et urgentes :
- Revalorisation salariale immédiate : 300€ nets par mois pour toutes et tous, sans condition ni délai, pour compenser l’inflation et reconnaître l’importance de leur travail.
- Augmentation des effectifs et des formations adaptées : Pour garantir un encadrement compétent et réduire le turnover.
- Rejet de la standardisation des formations : Préserver les diplômes spécifiques, adaptés aux réalités du secteur.
- Financement équitable et simplification des démarches administratives : Permettre aux directions de se concentrer sur la qualité de l’accueil, sans être submergées par la gestion administrative.
M. le Premier ministre, les professionnel·le·s de la petite enfance refusent de continuer à être les « pros sacrifié·e·s ». Les politiques d’austérité et les décisions économiques qui ont favorisé les « ogres » de la privatisation et de la réduction des coûts ont dévasté les valeurs fondamentales de notre secteur. Ces « ogres », qu’ils soient privés ou publics, doivent cesser de sacrifier la petite enfance sur l’autel de la rentabilité.
Une mobilisation nationale est en préparation, et la date sera confirmée prochainement.
M. Barnier, aurez-vous le courage de rompre avec ces politiques destructrices ou continuerez-vous à laisser le secteur s’enfoncer dans la crise ?
La France ne peut plus fermer les yeux sur cette situation. Le moment est venu d’agir pour protéger nos enfants et redonner aux professionnel·le·s la dignité et la reconnaissance qu’ils méritent.
par admin | Juin 17, 2024 | News
Chères professionnel·les de la petite enfance,
Vous le constatez chaque jour sur le terrain, notre secteur traverse une crise profonde. Malgré notre dévouement et nos efforts constants, les conditions de travail ne cessent de se dégrader tandis que la qualité d’accueil peine à être préservée.
Face à cette situation alarmante, il est plus que temps de faire entendre notre voix haut et fort auprès des futurs députés qui seront élus en juin 2024. C’est l’avenir de notre profession et celui de milliers d’enfants qui est en jeu !
Le Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance vient de lancer un appel solennel aux candidates et candidats en leur adressant un courrier détaillant une série de revendications essentielles.
Parmi les principales mesures réclamées, nous retrouvons :
- Une revalorisation salariale conséquente d’au moins 300 euros nets par mois
- L’amélioration de nos conditions de travail et de l’encadrement
- La mise en place de financements cohérents pour recruter davantage de personnel qualifié
- Le renforcement des formations initiales et continues
- La sauvegarde des modes d’accueil de qualité comme les crèches familiales
Il est impératif que ces propositions trouvent un écho concret dans les programmes des candidats pour mettre fin aux années d’immobilisme et de coups de rabots successifs.
C’est pourquoi nous vous appelons à vous mobiliser massivement auprès des candidats dans vos circonscriptions respectives. Relayez ce courrier, interpellez-les lors des réunions publiques, faites entendre votre voix sur les réseaux sociaux… Rappelons que nous sommes des milliers à attendre des actes forts et un réel engagement en faveur de la petite enfance !
N’ayons pas peur de dénoncer la situation actuelle. Nos revendications sont justes et légitimes. Ensemble, uni·es, nous pouvons peser pour faire évoluer durablement notre secteur trop longtemps délaissé.
La petite enfance, c’est l’avenir de notre société. À nous de défendre cette noble cause essentielle auprès des futurs législateurs pour le bien-être des enfants et des professionnelles !
Vous le constatez chaque jour sur le terrain, notre secteur traverse une crise profonde. Malgré notre dévouement et nos efforts constants, les conditions de travail ne cessent de se dégrader tandis que la qualité d’accueil peine à être préservée.
Face à cette situation alarmante, il est plus que temps de faire entendre notre voix haut et fort auprès des futurs députés qui seront élus en juin 2024. C’est l’avenir de notre profession et celui de milliers d’enfants qui est en jeu !
Le Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance vient de lancer un appel solennel aux candidates et candidats en leur adressant un courrier détaillant une série de revendications essentielles.
par admin | Juin 16, 2024 | News
Dans le cadre du projet de recherche SEMPE (SEns des Métiers dans la Petite Enfance), le SNPPE soutient le lancement d’une 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 qui s’adresse aux 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹.𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁𝗲 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝗰𝗲.
Portée par l’équipe PSyCOS du Laboratoire ETHICS EA7446 et de la Faculté des Lettres & Sciences Humaines – Université Catholique de Lille et soutenue par la Cnaf – Caisse nationale des allocations familiales, cette recherche se penche sur les difficultés de recrutement, d’attractivité et de fidélisation que rencontre actuellement le secteur de la petite enfance.
Dans ce contexte, elle vise notamment à interroger les conditions de travail des professionnel·le·s de la petite enfance, ainsi que les ressentis des professionnel·le·s concernant le 𝘀𝗲𝗻𝘀 𝗮𝗰𝘁𝘂𝗲𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗺𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗿𝘀.
🗳 EJE, Auxiliaire de puériculture, CAP petite Enfance ou Accompagnant Éducatif Petite Enfance, Infirmière puéricultrice.., pour faire entendre votre voix, c’est ici 👇
Merci pour votre participation et n’hésitez pas à diffuser largement