Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance (SNPPE) exprime son plein soutien au mouvement en Suisse contre la modification de la loi sur l’accueil préscolaire. Cette initiative menace gravement les conditions de travail des professionnel·le·s de la petite enfance et la qualité de l’accueil des enfants.

Un combat commun pour la reconnaissance des métiers de la petite enfance

Les professionnel·le·s de la petite enfance en Suisse se battent pour des conditions de travail dignes, des salaires justes et une reconnaissance de leur profession. La modification de la loi sur l’accueil préscolaire représente une attaque directe contre ces acquis obtenus après des décennies de luttes. En tant que syndicat représentant les travailleur·euse·s de la petite enfance en France, nous reconnaissons l’importance de ces combats et nous unissons nos voix pour dire NON à cette dégradation.

La qualité de l’accueil en jeu

La dégradation des conditions de travail impacte directement la qualité de l’accueil des enfants. Les professionnel·le·s mal rémunéré·e·s et surchargé·e·s de travail ne peuvent pas offrir le niveau de soins et d’éducation nécessaire au développement harmonieux des enfants. En outre, cette mesure n’apportera aucune solution à la pénurie de places en crèches et ne réduira pas les coûts pour les familles.

Un secteur en crise : la nécessité d’investir dans la petite enfance

La pénurie de personnel qualifié est un défi majeur dans le secteur de la petite enfance. La baisse des conditions de travail et des salaires ne fera qu’aggraver cette situation. Il est essentiel que les gouvernements investissent davantage dans la petite enfance pour créer de nouvelles places d’accueil et garantir des conditions de travail attractives pour les professionnel·le·s du secteur. Ce n’est qu’en valorisant ces professions que nous pourrons assurer un accueil de qualité pour tous les enfants.

Communiqué du collectif unitaire « Pas de crèche au rabais! »