Marie Lambert (Cheffe du Bureau des Familles et de la Parentalité),

Jean-François Pierre (Adjoint au Bureau des Familles et Parentalité),

Lydie Gouttefarde (Chargée de Mission Petite Enfance).

DGCS

Lucie ROBERT (co-secrétaire générale),

Véronique ESCAMES (co-secrétaire)

SNPPE

Obligation vaccinale ou non ?

Après avoir rappelé l’historique de l’obligation vaccinale, la DGCS a insisté sur le fait qu’elle n’est pas imposée aux pros des EAJE et de l’accueil a domicile.
Attention cependant  : si dans la structure il y a un·e auxiliaire médical·e et que l’ordonnance de l’enfant mentionne « à administrer par un auxiliaire médical », ce pro doit être vacciné. S’il ne l’est pas, le gestionnaire est en droit de demander la vaccination.

Conclusion : l’instruction de la DGCS de septembre perdure. Chacun.e est invité a consulter la FAQ de la DGCS :
https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/je-suis-un-professionnel-de-sante-du-medico-social-et-du-social/obligation-vaccinale#perimetre

Qu’en est-il de l’administration des médicaments ?

La DGCS confirme que tou·te·s les professionnel·le·s de la petite enfance peuvent donner les médicaments à partir du moment où ils ont été formés et accompagnés par le référent santé et accueil inclusif dont ils dépendent.

Pour plus d’informations, les articles du Code de la Santé Publique :

La garde à domicile ?

Selon La DGCS, la réforme a fait évoluer les choses. Dans les textes, les gardes à domicile sont cités comme mode d’accueil individuel. Le SNPPE a rappelé à la DGCS l’importance d’une formation initiale.

Et l’encadrement dans le cadre de la réforme ?

Malgré notre insistance sur les difficultés liées aux taux d’encadrement, la DGCS estime que la modification du cadre réglementaire « simplifiant » le ratio adulte/enfant à 1 pour 6 résulte de la concertation avec les représentations professionnelles et reste une proposition d’organisation non obligatoire.
Le SNPPE a simplement répondu « vous avez déjà essayé de donner à manger à 5 bébés en même temps? »

Que pouvez-vous préciser sur la formation des professionnel·le·s ?

Un plan de formation pour les professionnel·le·s de la petite enfance a été lancé, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Avec des thèmes comme le langage, l’art et la culture, l’alimentation, la nature, la prévention des stéréotypes, le numérique, l’accueil occasionnel.
Le SNPPE s’interroge sur la réalité de ce plan sur les terrains professionnels….
30 000 professionnel·le·s ont été formé·e·s depuis 2018 sur le handicap. (Selon leurs chiffres, nous serions 600 000 professionnel·le·s de la petite enfance. La DGCS informe que 37 millions d’euros ont été investis. Mais les professionnel·le·s en ont-ils vraiment connaissance ?

Enfin, comment les équipes sont-elles accompagnées dans cette réforme ?

La DGCS est très fière des 6 heures d’analyses de pratique pour les Assistant·e·s Maternel·le·s. Le SNPPE a insisté sur le fait que c’était indispensable, vital pour l’ensemble des professionnel.le.s d’avoir ces temps d’analyse, de discussions entre pro, sans les enfants.

Selon la DGCS, cet accompagnement va aussi évoluer grâce 

  • Au référent santé et accueil inclusif
  • Projets d’établissements qui doivent être revus tous les 5 ans avec l’équipe complète
  • La Carhte Nationale d’accueil du jeune enfant  
  • Et donc les 6 heures annuelles d’analyses de pratique

Le SNPPE explique que les chartes, les engagements, les projets sont bien souvent impossibles à mettre en œuvre sur le terrain ! La motivation des pros est là mais il faut donner des moyens pour accompagner les enfants qui seront la Société de demain. A ce jour, ce n’est pas le cas!

Le SNPPE a été écouté. A-t-il été entendu ?