Quelques jours après sa nomination, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe a missionné l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) d’apporter «rapidement des éclaircissements quant aux facteurs qui, dans cette crèche, dans ce réseau, ou dans le cadre général des modes d’accueil, auraient pu concourir à l’installation de situations de danger ou de maltraitance».
Dans ce cadre, la semaine dernière, le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance a été auditionné pendant 1h30.
Ordonnée à la suite de la tragique mort d’un enfant à Lyon au mois de juin, la mission couvre un périmètre bien plus large puisqu’elle s’intéresse à l’ensemble des établissements, quels que soient leur taille et le statut juridique de leur gestionnaire, et explore tous les éléments qui pourraient constituer des facteurs de risque (conditions de travail des professionnels, formation et recrutement, normes d’encadrement, modalités de financement des établissement, régularité et nature des contrôles, architecture de gouvernance institutionnelle…).
Les liens sont les suivants :
Questionnaire à destination des responsables de crèche (directeur et directeur adjoint, responsable technique de crèche parentale ou référent technique de micro-crèche) :
https://solen3.enquetes.social.gouv.fr/cgi-bin/HE/SF?P=2640z113z4z-1z-1z1EE89E4DFF
Questionnaire à destination des professionnels des crèches :
https://solen3.enquetes.social.gouv.fr/cgi-bin/HE/SF?P=2640z117z3z-1z-1z4A103376C2
Plusieurs précisions apportées par l’IGAS :

  • Le questionnaire est entièrement anonyme et ne permet d’identifier ni l’établissement ni la commune d’exercice;
  • La réponse au questionnaire demande au moins 30 minutes (durée variable en fonction du temps que les personnes consacrent aux espaces d’expression libre) ;
  • Le retour est attendu pour le 18 novembre ;
  • Les personnes peuvent ne répondre que partiellement mais qu’elles doivent aller au bout du questionnaire et cliquer sur «valider» pour que leur réponse soit prise en compte ;
  • Les personnes concernées pourront recevoir ces questionnaires par plusieurs biais, dans la mesure où nous sollicitons plusieurs acteurs pour diffuser ces questionnaires (PMI, mairies, fédérations, médias du secteur petite enfance, personnes que nous avons rencontrées à l’occasion de nos entretiens ou de nos visites de terrain…). L’objectif étant de nous assurer que le questionnaire circule le plus largement possible : à ce titre, les personnes qui le reçoivent ne doivent pas hésiter à le relayer à leur tour.