Loire-Atlantique : les professionnels des crèches dans la rue | L’Hebdo de Sèvre et Maine

Loire-Atlantique : les professionnels des crèches dans la rue | L’Hebdo de Sèvre et Maine

Le syndicat national des professionnel(le)s de la petite enfance revendique donc la fameuse prime Ségur qui a été d’abord octroyée aux soignants (ndlr. 183 euros net mensuels), puis arrachée par le secteur médico-social. « Elle est pour le moment refusée au secteur de la petite enfance, explique l’éducateur. Nous ne sommes considérés ni dans le champ sanitaire, ni dans le champ social. De plus, il nous a été rétorqué qu’il y avait déjà eu une revalorisation de… 3% de la prestation de service unique (PSU) ! » Les professionnels évoquent aussi les coupes budgétaires pour les interventions pédagogiques (musique, arts plastiques…).

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En déposant votre enfant à la crèche de votre enfant, vous allez voir ce t-shirt | Le Huffington Post LIFE

En déposant votre enfant à la crèche de votre enfant, vous allez voir ce t-shirt | Le Huffington Post LIFE

Du noir pour le deuil, un diamant tenu dans une main pour la fragilité et la protection. Ce jeudi 31 mars, le syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) appelle les assistantes maternelles, les auxiliaires puéricultrices, les directrices de crèche et l’ensemble du secteur à se mobiliser, t-shirt noir sur le dos, un logo de diamant sur le coeur et ce hashtag au milieu: #àmavraievaleur.

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Présidentielles 2022 : les élections vues par les travailleuses du secteur de la petite enfance – Marie Claire

Présidentielles 2022 : les élections vues par les travailleuses du secteur de la petite enfance – Marie Claire

Lucie Robert, co-secrétaire générale du Syndicat des professionnels de la petite enfance (SNPPE), est encore remontée. “L’école est gratuite à partir de 3 ans, en dessous le parent doit se débrouiller alors que c’est la période la plus compliquée. La société a conscience de l’importance que l’on a mais tout le monde ferme un peu les yeux parce que ça demande tellement d’argent, et donc d’impôts”.Le SNPPE a des difficultés à mobiliser : “les personnes qui ont choisi d’aider les autres, ont du mal à s’aider elles-mêmes : notre bien-être à nous passe à côté, et au bout d’un moment il y a des craquages”, souligne Lucie Robert. Avec un salaire moyen dépassant tout juste le SMIC (1745 euros bruts mensuels selon l’INSEE), une journée de grève est inenvisageable, même en période de crise. “Il y a le travail et après, il y a les enfants, les courses, le bain… alors pour beaucoup une journée off en semaine, ce sera plus pour rattraper des machines, ou se reposer, que pour descendre dans la rue crier dans le vide”.

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Les professionnels de la petite enfance se mobilisent avant la Présidentielle 

Les professionnels de la petite enfance se mobilisent avant la Présidentielle 

Le SNPPE lance quant à lui un appel, aux professionnels de la Petite Enfance de tous champs d’intervention, à rejoindre la journée d’action et de mobilisation du jeudi 31 mars prochain. Le syndicat fait le constat d’un secteur « oublié et méprisé des discours présidentiels et gouvernementaux », qui signifie un manque de reconnaissance de l’engagement des professionnels de la petite enfance pendant la crise sanitaire. Bien que le comité de filière, mis en place par le secrétariat d’Etat en fin d’année dernière travaille à « l’amélioration du secteur », le SNPPE alerte sur l’urgence de la situation à tous niveaux : qualité de vie et de travail, moyens, reconnaissance, valeurs, rémunérations.

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« Après le scandale des Ehpad, assurons-nous du bien-être des bébés accueillis »

« Après le scandale des Ehpad, assurons-nous du bien-être des bébés accueillis »

A l’heure d’une prise de conscience sur les abus envers des personnes âgées vulnérables, n’est-il pas temps de nous assurer du bien-être des bébés accueillis, également fragiles et dépendants ? Dans les modes d’accueil des tout-petits, l’enjeu est celui de la dignité ou du respect, mais aussi celui des conditions favorisant leur bon développement. A l’instar de l’accueil des anciens dans les Ehpad, l’Etat est attendu pour mettre en place un entourage par des personnels qualifiés, des réglementations et des modes de contrôle garantissant cet accueil de qualité pour les bébés.

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