Le 6 juin dernier, un nouveau rendez-vous s’est tenu entre la DGCS et les organisations professionnelles et syndicales. Ce rendez-vous, censé faire progresser la concertation autour de la réforme des diplômes du travail social de niveau 6 (ASS, ES, EJE…), s’est révélé être une nouvelle fin de non-recevoir. À peine entendus, encore moins écoutés, nous, professionnel·les de terrain, formateur·ices, représentant·es syndicaux et associatifs, dénonçons une réforme précipitée, technocratique et déconnectée des réalités du terrain.
Une réforme sans dialogue
Malgré les alertes émises lors de précédents échanges, la DGCS a confirmé sa volonté de présenter la réforme à la Commission professionnelle consultative (CPC) dès le 3 juillet, sans prendre le temps d’une réflexion sérieuse et partagée. Les retours de terrain, l’analyse des besoins réels des publics, les préoccupations des formateurs et des étudiants sont balayés au profit d’une logique purement administrative et budgétaire.
Une logique économique qui appauvrit les formations
Réduction du volume d’heures de cours (jusqu’à -240h pour les ASS), suppression de 8 semaines de stage, digitalisation massive des contenus, mutualisation des enseignements… Tout porte à croire que cette réforme vise avant tout à faire des économies, quitte à sacrifier la qualité de la formation. Cette orientation est dramatique à l’heure où les situations sociales se complexifient et nécessitent au contraire plus de compétences, plus d’analyse, plus de formation.
Une mise à l’écart des professionnel·les
Fait inédit : les organisations professionnelles et syndicales ont été écartées des groupes de travail préparatoires à la réforme. Nous n’avons eu droit qu’à des présentations descendantes, assorties de temps d’échange restreints, sans véritable cadre de co-construction. La DGCS choisit ses interlocuteurs, dans l’opacité la plus totale. Le dialogue social est piétiné.
Un mépris de la réalité sociale et des métiers
Cette réforme nie la complexité des métiers du travail social, leur ancrage dans une éthique d’intervention, dans des savoirs professionnels construits et reconnus. À la place, on nous propose un diplôme « fonctionnel », répondant aux injonctions des employeurs plus qu’aux besoins des publics. Le risque est grand de voir les futur·es professionnel·les relégué·es à de simples fonctions d’exécution, loin de la clinique sociale, du lien et de l’accompagnement global.
Le SNPPE, avec l’ensemble du collectif, exige un report et une véritable concertation
Nous refusons une réforme qui va appauvrir les métiers, affaiblir l’attractivité du secteur, et dégrader la qualité de l’accompagnement proposé aux publics les plus vulnérables. Le SNPPE, aux côtés des autres organisations signataires, réclame une réouverture immédiate d’une concertation sincère, et le report de la présentation à la CPC.
Une rencontre avec le cabinet de la ministre Catherine Vautrin est prévue le mardi 24 juin à 15h30. Nous y porterons une demande claire : prendre enfin en compte l’expertise de celles et ceux qui, chaque jour, font vivre le travail social sur le terrain.
Le rapport définitif de l’IGAS, publié le 16 juin, accable le groupe privé lucratif La Maison Bleue (LMB) pour des pratiques indignes dans le secteur de la petite enfance. Ce que les professionnel·les, les familles et le SNPPE dénoncent depuis des années est désormais confirmé par l’État lui-même : ➡️ gestion opaque, ➡️ infractions sociales massives, ➡️ dérives financières, ➡️ maltraitance institutionnelle.
Et pourtant, quelques heures avant la publication du rapport, la Haute-commissaire à l’Enfance tenait un discours de soutien appuyé… devant la fédération du secteur privé lucratif FFEC, dont La Maison Bleue est membre.
Ce que le SNPPE dénonce, ce que l’IGAS confirme :
Ce que nous dénonçons
Ce que l’IGAS confirme
Des crèches chroniquement sous-effectif et maltraitantes pour les professionnel·les
Le non-respect fréquent des taux d’encadrement et des qualifications, une optimisation salariale source de tensions et de maltraitance institutionnelle
Une stratégie d’éclatement des entités pour contourner le dialogue social
Des dizaines de filiales sans CSE malgré la loi, une absence volontaire de structures collectives (comités, assemblées)
L’instrumentalisation des aides publiques pour financer l’expansion internationale
Des anomalies comptables, des indus CAF, des flux financiers suspects entre filiales françaises et étrangères
Des crèches en crise laissées sans soutien pendant des mois
L’absence d’outils opérationnels au siège pour repérer et aider les établissements en détresse
Un management autoritaire, opaque, vertical
Une gouvernance hypercentralisée autour du président fondateur, sans contre-pouvoir ni transparence
Des enfants en danger au nom de la rentabilité
L’accueil en surnombre sans justification réglementaire, des défauts d’hygiène, des risques non signalés aux départements
La responsabilité politique est totale
Pendant que les professionnel·les alertaient, l’État finançait. Pendant que les crèches souffraient, Bpifrance investissait. Pendant que les enfants pleuraient, les profits étaient consolidés.
L’État n’a rien ignoré. Il a laissé faire. C’est une faillite morale et politique majeure. La Maison Bleue, comme d’autres groupes, a prospéré sous le regard complice des pouvoirs publics, grâce à l’argent des familles, des CAF, des communes, de la branche Famille.
Ce que le SNPPE exige maintenant
Des sanctions immédiates contre La Maison Bleue pour ses multiples infractions.
La fin des financements publics à tout groupe ne respectant pas le droit.
Un moratoire sur les DSP confiées au privé lucratif : assez d’opacité, assez de déni.
La publication du rapport non occulté. En effet, le secret des affaires est souvent invoqué pour masquer des données sensibles mais il ne peut pas être utilisé pour dissimuler des faits potentiellement délictueux ou pour bloquer l’accès à une information relevant de la protection de l’enfance ou de la régularité des fonds publics.
La publication des noms des groupes de crèches prochainement contrôlés, comme le permet la loi “Plein emploi”, et conformément à ce que la ministre s’était engagée à faire devant la commission d’enquête parlementaire en 2024.
La publication sans délai du rapport IGAS sur l’accueil individuel, commandé avant celui sur La Maison Bleue, mais toujours retenu.
La création d’une UES (Unité économique et sociale) dans le groupe La Maison Bleue, pour mettre fin à l’isolement organisé des salarié·es, permettre l’élection de représentant·es du personnel, et restaurer des droits collectifs effectifs. Cette UES est indispensable pour en finir avec les irrégularités dans les paies, les erreurs de contrat non corrigées, les retards de remboursement d’arrêts maladie, et le silence des RH quand les professionnel·les demandent de l’aide. Trop de crèches sont livrées à elles-mêmes face à un siège distant et opaque.
Le SNPPE continuera de se battre
La publication du rapport IGAS doit être un tournant. Elle ne doit pas ouvrir une nouvelle séquence de “communication”, mais bien une série d’actions concrètes, de contrôles renforcés et de ruptures politiques claires. « Il ne s’agit pas de corriger quelques excès. Il s’agit d’en finir avec ce modèle. »
Syndiquez-vous au SNPPE pour défendre vos droits et exiger la fin de l’impunité des marchands de crèches.
Nous avons accepté l’invitation de l’AFPA à participer à un échange sur la création du futur Titre Professionnel (TP) d’Accompagnant Petite Enfance, malgré notre opposition ferme à ce projet.
Notre position est claire : la présence des Auxiliaires de Puériculture (AP) dans les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) est indispensable. Elle garantit la sécurité, la santé et le bien-être des tout-petits, notamment en situation d’urgence, d’inclusion d’enfants en situation de handicap, ou atteints de pathologies chroniques. Diluer ou supprimer cette expertise serait une erreur grave.
De même, nous réaffirmons l’importance de la présence des Éducateurs de Jeunes Enfants (EJE) sur le terrain, auprès des enfants et des équipes. Les cantonner à des fonctions de direction — pour lesquelles ni leur formation initiale ni leur expérience ne les préparent réellement, pas plus que les puéricultrices — est une dérive à éviter.
Une alternative concrète, fondée sur l’expertise existante
Face aux défis du secteur, nous proposons une voie plus pertinente que la création d’un nouveau titre, qui risquerait de fragiliser les équipes et de créer des tensions entre métiers.
Nous portons une proposition alternative :
Une réforme ambitieuse de la formation des Auxiliaires de Puériculture, avec un socle de compétences renforcé ;
L’introduction d’une spécialisation Petite Enfance, davantage tournée vers l’éducation et le développement de l’enfant ;
Un allongement de la formation, garantissant à la fois polyvalence et professionnalisation.
Créer un nouveau titre ne résoudra ni la pénurie de professionnels, ni les difficultés d’attractivité du secteur. Cela pourrait, au contraire, aggraver la confusion des rôles et missions sur le terrain.
Notre participation : un acte de responsabilité, pas une approbation
Nous avons choisi de participer à cet échange pour faire entendre la voix du terrain. Car, malgré nos réserves, il est plus utile d’agir que de subir.
Si ce titre devait voir le jour, nous serons vigilants à ce que son référentiel :
Soit ancré dans les réalités professionnelles ;
Ne se substitue pas aux AP ni aux EJE ;
Reflète une formation de qualité, complémentaire et non concurrente.
Notre engagement dans ce dialogue n’est pas une approbation. Il traduit notre volonté d’alerter, de défendre nos métiers et de préserver la qualité de l’accueil du jeune enfant.
Le SNPPE reste convaincu que la véritable voie aurait été celle d’une revalorisation ambitieuse du Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP), à la hauteur des enjeux.
Le SNPPE exprime son entier soutien au collectif des salarié·es du groupe Infans, actuellement plongé·es dans une procédure de redressement judiciaire opaque, brutale et déshumanisante.
Depuis le 11 mars, date de l’ouverture du redressement judiciaire, les salarié·es d’Infans sont privé·es de droits élémentaires :
Pas de CSE mis en place malgré l’obligation légale ;
Une représentante du personnel élue dans l’urgence mais écartée de toutes les étapes de la procédure ;
Des audiences du tribunal de commerce tenues sans convocation de la représentante des salarié·es ;
Aucun accès réel aux informations sur les offres de reprise ni aux repreneurs ;
Des réunions à huis clos avec les mandataires, l’administrateur judiciaire, les juges et M. Combe, dirigeant de l’entreprise, sans présence des salarié·es ou de leur défense.
Pire encore, des atteintes graves aux droits individuels ont été signalées : modifications illégales des dates d’ancienneté, non-respect de la convention collective, absence de réponse aux demandes de reclassement ou de régularisation de statut. Ce sont des pratiques inacceptables.
Les crèches sont aujourd’hui menacées de fermeture.
3 crèches ont fermé le 30 mars,
4 autres le 30 avril,
10 doivent encore fermer le 31 mai 2025.
Seules 9 crèches seraient potentiellement reprises, sans que les salarié·es n’aient pu échanger avec les repreneurs ou connaître les conditions de ces reprises.
Le SNPPE alerte : aucune procédure judiciaire ne peut justifier la mise à l’écart des salarié·es, premières concerné·es par les licenciements et les décisions sur l’avenir des crèches. La représentante élue doit être convoquée, consultée, écoutée. C’est une exigence légale, mais aussi une exigence morale.
Nous demandons publiquement :
La reconnaissance immédiate de Mme Aurélie Beial, du SNPPE, comme représentante officielle des salarié·es ;
Sa convocation systématique à toutes les audiences et réunions concernant la procédure ;
L’accès complet et transparent aux offres de reprise ; Le financement de l’assistance juridique des salarié·es, au même titre que la défense du dirigeant, conformément aux droits liés à une procédure collective.
La casse sociale en cours, moins de deux ans après la reprise des crèches Neokids, est le symbole d’un système défaillant, où des structures d’accueil de jeunes enfants sont traitées comme de simples actifs à liquider.
Nous refusons que les professionnel·les de la petite enfance soient une fois de plus les oublié·es d’une procédure menée sans éthique ni considération humaine.
Le SNPPE restera aux côtés du collectif des salariés d’Infans, alertera les institutions et soutiendra toute initiative visant à défendre les droits des salarié·es et dénoncer les abus dans le secteur.
Assez de mépris ! Les professionnel·les de la petite enfance méritent d’être respecté·es et protégé·es !
Dans la continuité du communiqué inter-organisation du 14 avril 2025, les premiers signataires — dont le SNPPE — ont été reçus le 9 mai par Jean-Benoît Dujol, directeur général de la cohésion sociale, à propos de la réforme des diplômes du travail social de niveau 6.
Si nous partageons la nécessité de faire évoluer nos diplômes pour mieux répondre aux enjeux de société, nous avons rappelé que l’attractivité des métiers ne passera pas par une réforme précipitée et déconnectée du terrain. Elle repose avant tout sur des conditions de travail dignes, une véritable reconnaissance des missions des professionnel·les, et le respect de leur identité professionnelle.
Nous avons demandé :
Le report du vote en CPC, prévu le 3 juillet 2025
Le maintien des 60 semaines de stage
Le maintien des heures de formation théorique, indispensables à un accompagnement de qualité
Un second rendez-vous est prévu début juin. Nous devons également être reçus par le cabinet de la ministre Catherine Vautrin dans les jours à venir.
Le SNPPE, avec ses partenaires, poursuivra son engagement pour une réforme construite avec les professionnel·les et les organismes de formation, et non contre eux.
Le Syndicat National des Professionnel·les de la Petite Enfance (SNPPE) alerte sur la décision du Gouvernement de créer un titre professionnel de niveau IV dans la filière petite enfance, équivalent au diplôme d’Etat auxiliaire de puériculture, mais délivré hors cadre de diplôme d’État.
Présentée comme une réponse aux difficultés d’accès à la VAE et comme un outil de structuration de la filière petite enfance, cette réforme soulève de graves inquiétudes tant sur le fond que sur la forme. Elle risque de désorganiser davantage encore la filière, de déqualifier les métiers, et de mettre à mal les engagements récents du gouvernement sur la qualité de l’accueil du jeune enfant.
Une décision précipitée, prise en dehors de toute logique de concertation
Annoncée par la présidence du comité de filière petite enfance, cette décision a été prise : – sans concertation réelle avec les membres du comité, – sans implication des associations professionnelles, – et sans articulation avec les diplômes existants : DEAP, IDE, IPDE (santé), CAP AEPE (éducation nationale), DEEJE (travail social)…
Aucune coordination n’a été engagée pour un enjeu aussi stratégique que la formation des professionnel·les de la petite enfance. Pour le SNPPE, c’est une faute majeure du ministère, alors même que le discours officiel valorise la qualité de l’accueil et l’intérêt supérieur de l’enfant.
Pourquoi confier l’élaboration de ce nouveau titre à l’AFPA, un organisme sans expertise dans ce champ ? Pourquoi opter pour un titre professionnel, et non pour un diplôme d’État reconnu et structurant ? Ces choix, non justifiés, interrogent la légitimité même du projet.
Une dilution des compétences plutôt qu’un renforcement
renforcer les connaissances dans les champs éducatifs et psychologiques, afin de mieux appréhender la globalité des besoins des jeunes enfants,
tout en maintenant un haut niveau d’expertise en soins, indispensable à la qualité d’accueil, notamment pour les enfants en situation de handicap, atteints de pathologies chroniques ou présentant des besoins spécifiques.
La complémentarité entre métiers est une richesse qu’il faut renforcer, et non éroder. Ce nouveau titre, centré exclusivement sur l’éducatif, risque d’écarter progressivement les AP des équipes, au détriment de la sécurité et de la santé des jeunes enfants.
Un contournement manifeste du décret 2025-304
Le décret n°2025-304 avait pour objectif clair de mettre fin aux dérogations dans les micro-crèches et d’élever le niveau de qualification requis. Ce nouveau titre envoie un signal inverse :
Il permettra aux titulaires du CAP AEPE d’obtenir, via la VAE, une reconnaissance en catégorie 1 (40 %) dans le Code de la Santé Publique,
Il autorisera le maintien de fonctionnements à un seul professionnel par structure.
Autrement dit, cette mesure offre une façade de conformité réglementaire. Elle semble conçue pour rassurer les gestionnaires, non pour répondre à l’urgence de qualité et de sécurité dans les établissements, en particulier les plus vulnérables.
Ce que révèlent nos échanges
Lors de deux rendez-vous avec le cabinet de la ministre A. Vautrin et la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS), le SNPPE a recueilli plusieurs éléments qui confirment ses craintes.
Le faible taux de réussite à la VAE du DEAP est présenté comme un motif de création de ce nouveau titre.
Il est indiqué que les CAP AEPE s’orientent rarement vers le DEAP, que de nombreuses auxiliaires de puériculturerejoignent le secteur hospitalier, et que la nécessaire évolution du DEAP, plusieurs fois discutée, se heurte à des blocages structurels entre les différentes administrations concernées.
La direction de projet du SPPE, chargée de piloter le travail avec l’AFPA, est avancée comme gage de qualité, mais aucune concertation avec le comité de filière ou les associations professionnelles n’est annoncée.
Enfin, aucune disposition réglementaire n’est envisagée à ce stade pour assurer durablement la présence d’Auxiliaires de Puériculture dans les équipes des EAJE, contrairement à ce qui existe pour d’autres professions comme les EJE ou les IPDE.
Lors de cet échange, la DGCS a exprimé une orientation visant à renforcer la filière éducative dans les EAJE et à réduire la place accordée à l’approche sanitaire, sans exclure à terme une moindre représentation des professionnels du soin dans les équipes.
Une inquiétante cohérence avec la réforme du travail social
Cette réforme ne peut être isolée. Elle s’inscrit dans un mouvement plus global de standardisation et de déqualification des métiers du lien.
Le SNPPE s’associe aux alertes lancées par les associations et les syndicats sur la réforme des diplômes de travail social de niveau 6, qui risque de diluer les spécificités professionnelles dès 2026
L’ANPDE a également exprimé ses inquiétudes quant à l’avenir du diplôme d’infirmier·e puériculteur·rice pointant les risques de dilution des spécificités métier dans les projets de réformes en cours.
Le Collège des infirmier·es puéricultrices (CNP IPDE) a exprimé son soutien plein et entier par une lettre envoyée aux membres du comité de filière petite enfance aux associations et syndicats sur la réforme des diplômes de travail social, en refusant toute uniformisation des formations au détriment de leur complémentarité.
Le SNPPE appelle à une inflexion claire
Le SNPPE s’interroge donc sur la création d’une qualification supplémentaire et exige :
Une concertation réelle, transparente et structurée, impliquant les membres du comité de filière, les syndicats, les fédérations et les professionnel·les.
Un référentiel de formation qui corresponde aux exigences actuelles de qualité de l’accueil du jeune enfant.
Une réflexion d’ensemble sur l’évolution des diplômes existants (DEAP, DEEJE, CAP AEPE), pour mieux les adapter aux réalités professionnelles.
Nous demandons également que soit discutée la question des pourcentages des différents métiers de la petite enfance, afin d’assurer la présence indispensable d’auxiliaires de puériculture dans les crèches.
Ce que nous défendons
Une filière cohérente, exigeante, respectueuse des spécificités et des complémentarités.
Des professionnel·les qualifié·es, reconnu·es, et formé·es à la hauteur des enjeux éducatifs, relationnels et sanitaires.
Des réformes qui ne soient pas dictées par la seule logique économique, mais par l’intérêt supérieur de l’enfant.
La qualité de l’accueil ne se bricole pas. Elle se construit avec exigence, respect et dialogue.