A ma vraie valeur

A ma vraie valeur

Le SNPPE appelle tou.te.s les professionnel.le.s de la Petite Enfance de tous les champs d’intervention à rejoindre la journée d’action et de mobilisation du 31 Mars prochain.

La crise sanitaire a montré combien ce secteur a été oublié et méprisé des discours présidentiels et gouvernementaux.

En effet, nous avons toutes et tous constaté l’absence d’interventions de l’Etat à l’égard de la Petite Enfance pendant toute la crise sanitaire alors que nous étions présents, signifiant ainsi aucune reconnaissance de notre engagement !

La réforme de l’accueil collectif et individuel des jeunes enfants, actée pendant l’été et passée malgré l’opposition des professionnels, répond à

 + De quantitatif

– De qualitatif

= Une réponse très médiocre des professionnel.le.s, face aux besoins des enfants et aux familles.

Un comité “filière petite enfance » a été créé par le Secrétaire d’Etat fin 2021 pour entamer un travail d’amélioration de l’ensemble du secteur (échéance à 3 ans…sic !). L’URGENCE est pourtant à nos portes, au sein de l’accueil collectif et individuel. Elle s’illustre à tous les niveaux (QUALITÉ DE VIE ET DE TRAVAIL, MOYENS, RECONNAISSANCE, VALEURS, RÉMUNÉRATIONS,…).

Et quel choc ! De lire dans les propos de la présidente et du secrétaire général de ce comité que nos métiers sont considérés ni ne faisant partie du champ du soin ni de celui du social… 

alors où sommes-nous?

Cette façon de définir les secteurs par les financeurs et non par “les publics “en dit long sur les orientations politiques à l’œuvre !

Il est temps que les métiers de la petite enfance s’éloignent des lieux communs : 

la vocation, le don naturel de soi et le cliché tenace «femme = enfant». 

Car « bien s’occuper d’un enfant » n’est pas une question de genre. Une fois formé.e.s, tou.te.s les professionnel.le.s sont en capacité de bien accompagner les enfants et les familles. 

Nos professions sont bien plus que des métiers ; elles demandent des connaissances et des compétences reconnues. Diriez-vous: « bonne journée les filles, amusez-vous bien! » à vos banquiers ou aux hôtesses de caisses ou encore à l’équipe médicale qui vous accompagne ???

 

C’est pourquoi le SNPPE revendique : 

  1. Les moyens matériels et financiers pour travailler dans de bonnes conditions et accompagner les enfants et leur famille avec bienveillance. 
  2. La revalorisation salariale permettant reconnaissance et attractivité de la Petite Enfance par la mise en place, au minimum, de la prime Ségur mensuelle de 183 euros net au même titre que le secteur du soin ou du médico-social
  3. Des formations réelles pour appréhender l’évolution des modèles éducatifs, des connaissances médicales, des situations sociétales, mais aussi des normes juridiques, sécuritaires ou d’hygiène ; sans oublier la mise en place factuelle de l’analyse de pratique pour tou.te.s. Enfin, des passerelles vers des formations spécifiques permettant une réelle évolution pour les professionnel.le.s épuisé.e.s et usé.e.s.
  4. L’abrogation de la réforme du cadre réglementaire et la mise en œuvre des recommandations du rapport ministériel de la commission des 1000 jours de l’enfant.

 Il est temps de nous considérer À NOS VRAIES VALEURS.

Le 31 mars, le SNPPE invite l’ensemble des professionnel·le·s à porter un vêtement avec le hashtag #amavraievaleur, mot d’ordre qui illustre le besoin essentiel d’être

valorisé·e et reconnu·e.

Retrouvez sur le site du SNPPE le visuel à télécharger pour personnaliser votre vêtement.

Pour l’occasion, le SNPPE ouvre aussi sa boutique en ligne

Retrouvez le visuel à télécharger, à dessiner, à imprimer

Télécharger les visuels de la journée de mobilisation (version blanche)

Télécharger les visuels de la journée de mobilisation (version noire)

[
Pas besoin d’attendre 3 ans pour faire valoir la reconnaissance du secteur de la petite enfance !

Pas besoin d’attendre 3 ans pour faire valoir la reconnaissance du secteur de la petite enfance !

Lors du bureau inaugural du comité de filière petite enfance, la FNEJE a adressé une lettre à sa présidente, Elisabeth Laithier, concernant la reconnaissance accordée aux professionnel.le.s de la Petite Enfance et l’attente de bénéficier à minima de la même prime de 183 euros annoncée pour le secteur medico-social.
Bien évidemment, le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance est cosignataire du courrier avec l’Association ANAMAAF, la CGT et l’UFNAFAAM.

La petite enfance : simple argument électoraliste une fois tous les 5 ans ? Le SNPPE dit non !

La petite enfance : simple argument électoraliste une fois tous les 5 ans ? Le SNPPE dit non !

Le Président de la République, dans son allocution lors de l’ouverture du congrès de la fédération des acteurs de la solidarité le 6 janvier 2022 s’est enfin souvenu que la petite enfance existe (lien vidéo Youtube) !

Malheureusement, il oublie toujours les professionnel·le·s !
Quand Emmanuel Macron parle de création de 200 000 places d’accueil et d’un droit opposable aux modes de garde (individuel et collectif), nous nous interrogeons fortement sur sa capacité à mener un tel projet alors que dans son quinquennat l’objectif de 30 000 places créées est à peine atteint à la moitié.
Si le système est « à bout de souffle », pour reprendre ses mots, comment faire confiance à la même personne pour faire ce qu’il n’a pas fait pendant 5 ans !!
Le SNPPE partage le même constat. Ce dernier s’appuie sur des éléments concrets issues de ses actions :
Baromètre des salaires 2021

  • les professionnel·le·s de la petite enfance ont un salaire moyen inférieur de presque 2000 € annuels à la moyenne française !!
  • Ils et elles attendent une revalorisation à minimum de 150 euros mensuels pour tous, quelque soit le secteur d’embauche (public/privé)

Souffrance au travail

  • les professionnel·le·s sont en très grande souffrance engendrée par la pénibilité des conditions de travail (ergonomie, espace de plus en plus réduits, bruit, taux d’encadrements…)

Tout cela crée un manque cruel de reconnaissance des professionnel·le·s, de leur mission, qui se concrétise par une tension de plus en plus forte. De ce fait, de nombreux professionnel·le·s quittent le secteur, écœuré·e·s par le manque de moyens pour accompagner le jeune enfant.

Pourtant le rapport de la commission des 1000 jours présidée par Boris Cyrulnik liste concrètement des pistes d’évolution au regard des connaissances actuelles du jeune enfant (neuroscience, développement de l’enfant). Or, ce rapport, demandé par Emmanuel Macron, n’est pas suivi par son PROPRE gouvernement. 

La réforme petite enfance en cours, toujours en attente des derniers textes, est une politique du chiffre avant tout au lieu d’être une politique ambitieuse donnant les moyens de prendre soin du jeune enfant.

Le SNPPE rappelle que la petite enfance est l’avenir de la République.

Aussi, les professionnel·le·s de la petite enfance jouent un rôle INDISPENSABLE dans cette société : permettre que l’enfant s’épanouisse les premières années de sa vie, période stratégique pour le reste de sa vie.

C’est pourquoi il faut :

RESPECTER ces professionnel·le·s,

RECONNAÎTRE leur rôle en valorisant ENFIN leur mission en lien avec son véritable enjeu,

INVESTIR dans les moyens humains par des formations, des recrutements

OFFRIR une véritable déroulement de carrière dans ce secteur composé à très grande majorité de femmes et des salaires décents !

Retrouvez l’extrait du discours ci-dessous :

[Covid19] L’enfant de moins de 3 ans existe aussi !

[Covid19] L’enfant de moins de 3 ans existe aussi !

Le SNPPE remercie la sénatrice Christine LAVARDE d’avoir rappelé l’existence de l’enfant de moins de 3 ans au sein de la République !
Il est déplorable que le secrétaire d’Etat Adrien TAQUET après plus de 2 ans de gestion de crise, ne soit pas capable avec les services de la DGCS d’anticiper l’évolution des recommandations. Ainsi, il laisse les professionnel·le·s de la petite enfance sur le terrain devoir faire au mieux avec leur bon sens, les injonctions des gestionnaires (parfois prudent, parfois souhaitant maintenir l’accueil pour les familles à tout prix), les précisions des services locaux comme les ARS ou les PMI qui font ce qu’elles peuvent (ou pas).
Le SNPPE a sollicité dès dimanche la DGCS pour demander l’éclaircissement nécessaire comme l’a fait Mme la sénatrice hier. A ce jour, AUCUNE réponse.
Le SNPPE regrette fortement de découvrir que des organisations de gestionnaires sont au travail avec les services du ministère mais que les organisations professionnelles représentant l’accueil collectif ne soit pas citées. Le SNPPE interpelle, le SNPPE attend des réponses mais le SNPPE est disponible aussi pour jouer son rôle de représentant des TOUS les professionnel·le·s de la petite enfance, qui sont eux et elles sur le terrain, ne sont pas concertés pour témoigner de la réalité vécue et entendus pour faire évoluer les règles en lien avec la réalité de terrain.

Catégorie B des auxiliaires de puériculture dans la FPH et la FPT : le compte n’y est pas !

Catégorie B des auxiliaires de puériculture dans la FPH et la FPT : le compte n’y est pas !

Après le passage des auxiliaires de puériculture en catégorie B dans la FPH depuis le 1er octobre 2021, c’est au tour des AP en FPT de voir leur cadre d’emploi évolué vers la catégorie B au 1er janvier 2022.

Après la refonte de la formation, ce passage en catégorie B est un juste retour des choses. Mais (car il y a toujours un mais), la revalorisation dans le cadre de ce passage en catégorie B n’y est pas du tout !

Comme les EJE il y a quelques années lors du passage en cat. A, le passage en cat. B n’est pas à la hauteur, une fois de plus, des autres filières de la fonction publique. Le SNPPE demande que les auxiliaires de puériculture ainsi que l’ensemble des métiers de la petite enfance est une revalorisation équivalente aux autres filières !

même catégorie =

même déroulement de carrière

quelque soit la filière !

Retrouvez ci-dessous les tableaux des grilles indiciaires vous permettant de visualiser les évolutions de carrière qui entrent en vigueur au 1er janvier 2022.

Tract à télécharger et à diffuser :

Sources :