C’est parti ! Le collectif « Construire Ensemble la Politique de l’Enfance » CEP-Enfance publie son programme du Forum du Samedi 29 janvier 2022 à Paris. Les inscriptions en ligne sont ouvertes sur http://cep-enfance.blogspot.com/ ou en cliquant directement sur : https://urlz.fr/gZMn
Le SNPPE sera présent avec plusieurs membres du Bureau National. Voici le programme de cette journée qui aura lieu à la Bourse du Travail (salle Hénaff), 29 boulevard du Temple (Paris 3e).
Matin
9h Accueil 9h30 Introduction par le CEP-Enfance à partir de 9h45 Interventions de :
Claire BRISSET, première défenseure des enfants en France
Jean-Pierre ROSENCZVEIG, magistrat, ex-président du tribunal pour enfants de Bobigny
Marie-Rose MORO, pédopsychiatre, responsable de la maison Solenn
Pause Déjeuner 12h15
Après-midi
13h30 Dialogue avec les candidats à l’élection présidentielle sur la politique de l’enfance et des exigences pour la cause des enfants 16h30 Conclusion et perspectives par le CEP-Enfance
Retrouvez ici les 10 exigences d’urgence pour la cause des enfants
Le SNPPE est signataire du livre blanc « Petite enfance : investir dans les professionnels pour développer le potentielde tous les enfants » publié par #Leplusimportant, Gribouilli et Edumiam lors du colloque du 17 décembre 2021 « Investir dans les professionnels pour développer le potentiel de tous les enfants ! » qui a eu lieu au Palais du Luxembourg à Paris.
33 propositions, fruit d’un travail collaboratif : avec des professionnels de terrain de tous les secteurs de l’accueil de la petite enfance, des experts académiques, acteurs de la société civile et parents.
Mettre en place un “Conseil d’orientation de la petite enfance” ;
Promouvoir « une approche intégrée des politiques éducatives des 0-6 ans » ;
Porter l’investissement dans la petite enfance à hauteur de 2% du PIB ;
Mettre en place « un droit à la qualification minimale au niveau du bac (vs. aucun minima aujourd’hui) pour l’accueil individuel, et au niveau du bac + 3 pour l’accueil en collectivité (vs. CAP aujourd’hui) » ;
Reconnaître « les situations professionnalisantes via le déploiement des badges numériques » ;
Développer la notion de parcours parental en communiquant sur la périnatalité et mobilisant des outils de prévention et d’accompagnement à la parentalité simples d’utilisation….
Afin de remettre la question de l’investissement dans les compétences des professionnel-le-s de la petite enfance au cœur des politiques publiques, participez au débat d’idées et apportez, vous aussi, vos propositions concrètes!
Marie Lambert (Cheffe du Bureau des Familles et de la Parentalité),
Jean-François Pierre (Adjoint au Bureau des Familles et Parentalité),
Lydie Gouttefarde (Chargée de Mission Petite Enfance).
DGCS
Lucie ROBERT (co-secrétaire générale),
Véronique ESCAMES (co-secrétaire)
SNPPE
Obligation vaccinale ou non ?
Après avoir rappelé l’historique de l’obligation vaccinale, la DGCS a insisté sur le fait qu’elle n’est pas imposée aux pros des EAJE et de l’accueil a domicile. Attention cependant : si dans la structure il y a un·e auxiliaire médical·e et que l’ordonnance de l’enfant mentionne « à administrer par un auxiliaire médical », ce pro doit être vacciné. S’il ne l’est pas, le gestionnaire est en droit de demander la vaccination.
Qu’en est-il de l’administration des médicaments ?
La DGCS confirme que tou·te·s les professionnel·le·s de la petite enfance peuvent donner les médicaments à partir du moment où ils ont été formés et accompagnés par le référent santé et accueil inclusif dont ils dépendent.
Pour plus d’informations, les articles du Code de la Santé Publique :
Selon La DGCS, la réforme a fait évoluer les choses. Dans les textes, les gardes à domicile sont cités comme mode d’accueil individuel. Le SNPPE a rappelé à la DGCS l’importance d’une formation initiale.
Et l’encadrement dans le cadre de la réforme ?
Malgré notre insistance sur les difficultés liées aux taux d’encadrement, la DGCS estime que la modification du cadre réglementaire « simplifiant » le ratio adulte/enfant à 1 pour 6 résulte de la concertation avec les représentations professionnelles et reste une proposition d’organisation non obligatoire. Le SNPPE a simplement répondu « vous avez déjà essayé de donner à manger à 5 bébés en même temps? »
Que pouvez-vous préciser sur la formation des professionnel·le·s ?
Un plan de formation pour les professionnel·le·s de la petite enfance a été lancé, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Avec des thèmes comme le langage, l’art et la culture, l’alimentation, la nature, la prévention des stéréotypes, le numérique, l’accueil occasionnel. Le SNPPE s’interroge sur la réalité de ce plan sur les terrains professionnels…. 30 000 professionnel·le·s ont été formé·e·s depuis 2018 sur le handicap. (Selon leurs chiffres, nous serions 600 000 professionnel·le·s de la petite enfance. La DGCS informe que 37 millions d’euros ont été investis. Mais les professionnel·le·s en ont-ils vraiment connaissance ?
Enfin, comment les équipes sont-elles accompagnées dans cette réforme ?
La DGCS est très fière des 6 heures d’analyses de pratique pour les Assistant·e·s Maternel·le·s. Le SNPPE a insisté sur le fait que c’était indispensable, vital pour l’ensemble des professionnel.le.s d’avoir ces temps d’analyse, de discussions entre pro, sans les enfants.
Selon la DGCS, cet accompagnement va aussi évoluer grâce
Au référent santé et accueil inclusif
Projets d’établissements qui doivent être revus tous les 5 ans avec l’équipe complète
La Carhte Nationale d’accueil du jeune enfant
Et donc les 6 heures annuelles d’analyses de pratique
Le SNPPE explique que les chartes, les engagements, les projets sont bien souvent impossibles à mettre en œuvre sur le terrain ! La motivation des pros est là mais il faut donner des moyens pour accompagner les enfants qui seront la Société de demain. A ce jour, ce n’est pas le cas!
(…) Lucie Robert est auxiliaire de puériculture en crèche et cosecrétaire générale du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE). « Il n’y a pas eu de retour au sein du syndicat ou sur les réseaux sociaux et je ne vois pas de grande différence entre les enfants entrés en crèche en 2020 et 2021 et les années précédentes, confirme-t-elle. Des enfants qui vont mettre deux mois à s’adapter à la collectivité, il y en a toujours eu ! Et pour énormément de raisons. On pourrait avoir tendance à dire : « c’est à cause du Covid-19 ou du confinement. » Mais on sait que l’attachement est multifactoriel : il faudrait avoir tous les antécédents de la grossesse, est-ce qu’il y a eu césarienne, peau-à-peau, allaitement écourté… » (…)
Alors que le Comité ministériel autour de la « filière Petite Enfance » démarre ses travaux de réflexions en début de semaine, le SNPPE est sidéré et inquiet de comprendre, via cette information communiquée par les ASH, que le secteur de la Petite Enfance est de nouveau exclu ou omis de cette négociation en cours entre les gestionnaires du secteur Social et Médico-social et l’Etat.
Comment réagissent ces associations et fédérations face à la problématique de l’absence d’attractivité, de reconnaissance et de revalorisation salariale des professionnel·le·s de l’accueil des jeunes enfants dont certains ont la charge ?
Au regard des « accords du Ségur de la Santé » devons nous ainsi comprendre que la Petite Enfance n’appartient ni au secteur de la Santé ni à celui du Social et donc pas plus au Médico-social ?
Quant à celui de l’Éducation… Nationale : aurions-nous tant d’ambition !?
Nous demandons que tous les gestionnaires et employeurs publics, privés lucratifs et non lucratifs se mobilisent urgemment contre la déshérence de notre secteur en péril !
✊ Rejoignez le SNPPE et faites entendre la voix des pros de la petite enfance !
Adhérer, c’est :
défendre nos droits et exiger le respect de nos métiers,
donner les moyens au syndicat d’agir : mobilisations, médias, actions juridiques,
construire un collectif indépendant, qui ne vit que grâce à ses adhérent·es.
📚 Offre spéciale rentrée : Pour toute adhésion validée avant le 31 décembre, le SNPPE vous offre le livre Les Ogres de Victor Castanet (édition poche).
👉 Plus nous serons nombreux·ses, plus nous serons écoutés.