Sous-effectifs et soupçons de mauvais traitements : une micro-crèche privée de Seine-Saint-Denis signalée par un collectif de parents

Sous-effectifs et soupçons de mauvais traitements : une micro-crèche privée de Seine-Saint-Denis signalée par un collectif de parents

(…) Des facilités  qui expliquent le boom du marché : près de 8 000 places en micro-crèches ont par exemple été créées en 2019. Avec une certaine logique lucrative, dit Cyrille Godfroy, du Syndicat des professionnels de la petite enfance. « Effectivement, on va forcément privilégier une famille qui va peut-être apporter un financement supplémentaire et donc assurer le fonctionnement de la structure, voir assurer les bénéfices, plutôt qu’une famille qui n’apporte que ses propres revenus », précise-t-il. (…)

Source : Sous-effectifs et soupçons de mauvais traitements : une micro-crèche privée de Seine-Saint-Denis signalée par un collectif de parents
Les « 1000 premiers jours » au coeur du rapport accablant sur les cabinets de conseils | Lassmat.fr

Les « 1000 premiers jours » au coeur du rapport accablant sur les cabinets de conseils | Lassmat.fr

 

 

 

Dans un communiqué, le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), dénonce une « manipulation » et un « camouflet » pour l’ensemble du secteur. « Puisque l’argent coule à flots pour l’oligarchie, nous exigeons que les 183 euros mensuels du Ségur soient attribués à tous les professionnels de la petite enfance quelque soit leur secteur d’intervention » écrit-il.

Source : Les « 1000 premiers jours » au coeur du rapport accablant sur les cabinets de conseils | Lassmat.fr
1000 premiers jours = 425 000 euros de plus pour les « cabinets de conseils » !

1000 premiers jours = 425 000 euros de plus pour les « cabinets de conseils » !

Décidément, le gouvernement ne sait manier les chiffres que quand ça l’arrange !
Le SNPPE est en colère ce soir de découvrir cette manipulation révélée par l’article de l’Obs.
Alors que le secteur de la petite enfance a lu, avec grand intérêt, le rapport de la commission des 1000 premiers jours de l’enfant présidée par Boris Cyrulnik, on comprend mieux le gouvernement, en la personne d’Adrien Taquet, le secrétaire d’Etat à l’enfance et à la famille, et la promulgation paradoxale de la réforme du secteur de la petite enfance allant à l’opposé de ce rapport. En effet, elle met en avant, une fois de plus une logique de remplissage quantitatif au détriment de la qualité d’accueil des publics -enfants et parents et de travail des professionnel.le.s.
Or, nous constatons avec stupéfaction que ce même Secrétaire d’Etat qui a réceptionné ce rapport demandé par le Président de la République, a sollicité en parallèle un cabinet de conseils privé dont il s’est bien gardé de faire écho.
Quel camouflet pour l’ensemble des participants à ce travail de recherche et pour notre secteur tout entier.
Cela démontre bien le fonctionnement fourbe de cette équipe pilotée par le Chef de l’Etat.

Puisque l’argent coule à flot pour l’oligarchie, nous exigeons que les

183 €uros mensuels du Ségur soient attribués à tou.te.s les

professionnel.le.s de la Petite Enfance quelque soit leur secteur

d’intervention. Car le soutien à la parentalité est pleinement dans le

champ de la Santé, du Social et de l’Éducatif !

Photo de cottonbro provenant de Pexels

«C’est l’Orpea des tout-petits»: des micro-crèches mises en cause par des familles – Le Parisien

«C’est l’Orpea des tout-petits»: des micro-crèches mises en cause par des familles – Le Parisien

« Certains gestionnaires privés lucratifs entretiennent des taux d’encadrement réduits pour gagner sur la masse salariale, confirme Cyrille Godfroy, cosecrétaire général du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE). Il faut ajouter à cela les difficultés du COVID, le manque de reconnaissance du secteur, la pénurie de personnel, les bas salaire, la réforme d’Adrien Taquet qui a fait baisser le taux d’encadrement… »

Source : «C’est l’Orpea des tout-petits»: des micro-crèches mises en cause par des familles – Le Parisien
Les salariées de la petite enfance en grève à Paris: «On ne veut pas devenir les Ehpad pour enfants» – Libération

Les salariées de la petite enfance en grève à Paris: «On ne veut pas devenir les Ehpad pour enfants» – Libération

Plusieurs femmes du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), créé il y a moins de deux ans, s’intègrent dans le cortège. Sur toutes les bouches, le mot «Stop» ou la phrase «ce n’est plus possible». L’une d’entre elles nous harangue en faisant la grimace : «Ecrivez-bien que la coupe est pleine.» Cathy Ligère, membre du bureau du SNPPE, abonde : «Cela fait un certain temps que les conditions de travail dans les établissements d’accueil des jeunes enfants se dégradent.» Cinq ans, «voire dix ans», aux dires de sa camarade, Blandine Leroy, directrice d’un centre multi-accueil parisien, dans le secteur depuis plus de vingt ans.

Pour lire la suite : Les salariées de la petite enfance en grève à Paris: «On ne veut pas devenir les Ehpad pour enfants» – Libération