Dans le cadre de son 1er congrès, le SNPPE a proposé le samedi 1er octobre 2022 à tou·te·s les professionnel·le·s de la petite enfance une table ronde.
Thème : » #amavraievaleur : accueillir le jeune enfant et sa famille aujourd’hui en valorisant les professionnel·le·s ou comment répondre à la contradiction actuelle dans le secteur de la petite enfance
Les intervenants sont :
– Géraldine CHAPURLAT, consultante chez Formaneo, – Patricia HUMANN, Coordinatrice pôle école, petite enfance, jeunesse et Yvon SERIEYX, chargé de mission conciliation vie familiale-vie professionnelle, de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales), – Richard SANCHO ANDREO, président du FURET Petite Enfance.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité de la table ronde.
Géraldine CHAPURLAT est intervenue sur la responsabilité professionnelle dans le secteur de la petite enfance (du gestionnaire, des professionnel·le·s).
Patricia HUMANN et Yvon SERIEYX sont intervenus sur les attentes des familles dans la perspectives d’un « service public de la petite enfance ». Enfin, Richard SANCHO ANDREO a conclu cette table ronde en réagissant sur le contexte actuel du secteur de la petite enfance.
info
Des questions n’ont pas eu le temps d’être posées à Géraldine Chapurlat. Elle a pris le temps d’y répondre par la suite. Les réponses sont disponibles sur simple demande.
[Communiqué] Lors du premier congrès du SNPPE le 1er octobre 2022, ce dernier a validé la proposition du Bureau National de devenir membre du Comité Filière Petite Enfance et du Comité Partenarial Petite Enfance de la CNAF.
Ce 12 décembre 2022, les membres du bureau du Comité de Filière Petite Enfance ont validé majoritairement cette demande. Le SNPPE s’en félicite. Il invite l’ensemble des représentants des professionnel·les (syndicats, associations) à travailler ensemble dans l’intérêt de tou·tes les professionnel·les. Dans tous les cas, il saura prendre part aux échanges en portant la voix des pros qu’il représente.
Le SNPPE profite de cette occasion pour remercier l’investissement sans faille de Mme Elisabeth LAITHIER, présidente du comité. Il espère que l’arrivée de Mme Pauline DOMINGO au secrétariat général est un nouveau signe d’une volonté forte d’agir pour le secteur de la petite enfance.
Aujourd’hui également, le SNPPE a rencontré la CNAF. A l’issue d’un riche échange, il est acté qu’il rejoint le Comité Partenarial Petite Enfance, groupe de travail qui permet aux acteurs de la petite enfance d’échanger par thématique avec elle.
En cette fin d’année, le SNPPE continue son développement et tient, plus que jamais, à prendre part aux réflexions importantes pour le secteur de la petite enfance. Dès 2023, il lancera la création de syndicats locaux pour être encore plus proche des professionnel·les des secteurs public et privé, de l’accueil individuel ou collectif.
Aujourd’hui, au-delà de cet enjeu, Cyrille Godfroy, co-secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), pointe surtout, sur actu.fr, « les questions des salaires et des conditions de travail » de ce secteur.Le syndicaliste met en avant un baromètre « qui montre qu’il y a environ 21 % d’écart entre le salaire médian en France et celui des métiers de la petite enfance ». « Il faut comprendre que les métiers de la petite enfance ne se résument pas à changer des couches, donner à manger et faire dormir des bébés », s’indigne-t-il.
La faute à un défaut d’attractivité de ces professions ces dernières années, à en croire Véronique Escames, cosecrétaire générale du Syndicat national des professionnelles de la petite enfance. « Ces métiers n’attirent plus, car ils ne sont pas assez bien payés. Une auxiliaire de puériculture démarre au Smic (1.678,95 euros bruts mensuels). Et elle peut espérer au mieux 2.200 euros bruts en fin de carrière », explique-t-elle.
Quelques jours après sa nomination, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe a missionné l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) d’apporter «rapidement des éclaircissements quant aux facteurs qui, dans cette crèche, dans ce réseau, ou dans le cadre général des modes d’accueil, auraient pu concourir à l’installation de situations de danger ou de maltraitance». Dans ce cadre, la semaine dernière, le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance a été auditionné pendant 1h30. Ordonnée à la suite de la tragique mort d’un enfant à Lyon au mois de juin, la mission couvre un périmètre bien plus large puisqu’elle s’intéresse à l’ensemble des établissements, quels que soient leur taille et le statut juridique de leur gestionnaire, et explore tous les éléments qui pourraient constituer des facteurs de risque (conditions de travail des professionnels, formation et recrutement, normes d’encadrement, modalités de financement des établissement, régularité et nature des contrôles, architecture de gouvernance institutionnelle…). Les liens sont les suivants : Questionnaire à destination des responsables de crèche (directeur et directeur adjoint, responsable technique de crèche parentale ou référent technique de micro-crèche) : https://solen3.enquetes.social.gouv.fr/cgi-bin/HE/SF?P=2640z113z4z-1z-1z1EE89E4DFF Questionnaire à destination des professionnels des crèches : https://solen3.enquetes.social.gouv.fr/cgi-bin/HE/SF?P=2640z117z3z-1z-1z4A103376C2 Plusieurs précisions apportées par l’IGAS :
Le questionnaire est entièrement anonyme et ne permet d’identifier ni l’établissement ni la commune d’exercice;
La réponse au questionnaire demande au moins 30 minutes (durée variable en fonction du temps que les personnes consacrent aux espaces d’expression libre) ;
Le retour est attendu pour le 18 novembre ;
Les personnes peuvent ne répondre que partiellement mais qu’elles doivent aller au bout du questionnaire et cliquer sur «valider» pour que leur réponse soit prise en compte ;
Les personnes concernées pourront recevoir ces questionnaires par plusieurs biais, dans la mesure où nous sollicitons plusieurs acteurs pour diffuser ces questionnaires (PMI, mairies, fédérations, médias du secteur petite enfance, personnes que nous avons rencontrées à l’occasion de nos entretiens ou de nos visites de terrain…). L’objectif étant de nous assurer que le questionnaire circule le plus largement possible : à ce titre, les personnes qui le reçoivent ne doivent pas hésiter à le relayer à leur tour.