✨ Vœux 2025 : Agissons ensemble, vous méritez mieux ! ✨

✨ Vœux 2025 : Agissons ensemble, vous méritez mieux ! ✨

Alors que 2025 s’ouvre dans un contexte marqué par un contexte gouvernemental et des choix de gestionnaires qui fragilisent encore nos métiers, nos droits, et l’avenir des tout-petits, il est plus que jamais temps d’agir ensemble.

Cette année, nous devons amplifier nos combats pour obtenir la reconnaissance et la revalorisation que nous méritons. La défense de nos droits, l’amélioration de nos conditions de travail et la justice sociale ne sont pas négociables. Face à un gouvernement sourd et à des logiques financières qui sacrifient trop souvent l’humain, le SNPPE sera présent sur tous les fronts :

  • Défendre vos droits, avec une vigilance accrue face aux dérives de certains gestionnaires.
  • Exiger la justice sociale réelle, à travers des salaires revalorisés et des moyens adaptés aux besoins du terrain.
  • Renforcer notre mobilisation collective , car c’est par l’union que nous serons plus forts.

Mais rien ne pourra avancer sans des moyens financiers et humains conséquents. Les belles paroles, les rapports, les tribunes et les articles ne suffiront pas. Il est urgent d’agir, de nous unir, et de porter haut et fort un message clair : « Agissons, vous méritez mieux ! »

Ce slogan, au cœur de notre campagne d’adhésion 2025, est une promesse : celle de lutte, de solidarité, et d’actions concrètes pour améliorer nos réalités.

Rejoignez-nous, mobilisez-vous, et faites entendre votre voix. Pour cette nouvelle année, faisons le vœu de ne plus rien céder. Pour nous. Pour les enfants. Pour l’avenir.

Le SNPPE vous souhaite une année combative, solidaire et porteuse d’espoir.

CCN ECLAT : Le Bonus Attractivité arrive !

CCN ECLAT : Le Bonus Attractivité arrive !

Pour rappel, le Bonus Attractivité de la CNAF concerne le secteur privé ainsi que le secteur public, uniquement sous financement PSU (Prestation de Service Unique).  Il participe au financement des revalorisations salariales conditionnées à un montant minimum de 150 euros nets dans le privé et de 100 euros nets dans le public. Pour être effective et obligatoire, cette disposition doit être mise en place par un accord conventionnel de branche pour le secteur privé, ou une délibération de l’autorité territoriale pour le secteur public, et est subventionnée à hauteur de 66% par les CAF. 

Concernant la branche ECLAT (Convention collective nationale des métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation agissant pour l’utilité sociale et environnementale, au service des territoires du 28 juin 1988. Étendue par arrêté du 10 janvier 1989 JORF 13 janvier 1989), un projet d’accord a été soumis le 18 septembre 2024 aux partenaires sociaux. L’accord a été signé et l’arrêté d’extension du ministère du travail a été publié le 18 décembre dernier.

A partir du 1er janvier 2025, les gestionnaires d’EAJE doivent donc progressivement se mettre en conformité avec, dans tous les cas, un effet rétroactif à cette date. 

Voici les augmentations bruts grâce au bonus attractivité (en plus de l’augmentation conventionnelle au 1er janvier avec deux nouvelles valeurs de points : V1 à 7,15 euros et V2 à 6,73 euros) : 

Grille de classification actuelle

A70
B85
C80
D80
E110
F110
G100
H100
I90
J90
Auxiliaires de puériculture et fières de l’être !

Auxiliaires de puériculture et fières de l’être !

Dans les structures de petite enfance, les auxiliaires de puériculture (AP) sont le cœur battant des équipes. Pourtant, on entend parfois que les AP seraient mal dans leur métier, déprimé·es ou frustré·es d’être considéré·es comme les « petites mains » des infirmier·ères puériculteur·rices et des éducateur·rices de jeunes enfants (EJE).

Mais d’où vient cette idée ? Pourquoi serions-nous mal dans un métier que nous avons choisi ? Ces affirmations déplacent le véritable problème. Ce qui nous affecte, ce ne sont pas nos missions ou notre rôle au sein des équipes. Ce qui nous pèse, c’est l’absence de reconnaissance pour notre métier et, plus largement, pour l’ensemble des métiers de la petite enfance.


Démystifier les idées reçues

1. Avons-nous un complexe d’infériorité ?
Non ! Nous ne souffrons pas d’être des « petites mains ». Nous sommes fier·ères de nos compétences et de notre rôle essentiel. Si les infirmier·ères puériculteur·rices sont parfois considéré·es comme les « petites mains » des médecins, cela remet-il en question leur valeur? Absolument pas. Alors pourquoi s’applique-t-on à discréditer les AP?

2. Une formation uniquement « hygiéniste » ?
Affirmer que notre formation est trop centrée sur l’hygiène est une caricature. Notre expertise va bien au-delà :

  • Repérer les difficultés dans le développement d’un·e enfant.
  • Accompagner les familles.
  • Gérer des situations sanitaires complexes en structure collective.

Oui, notre formation pourrait être améliorée, notamment en renforçant les connaissances sur la psychologie de l’enfant et l’inclusion. Mais elle est loin d’être obsolète ou incomplète.

3. La création d’un nouveau diplôme éducatif suffirait-elle ?
Exclure les AP des établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) au profit d’un nouveau diplôme éducatif serait une erreur. Qui gérera les protocoles en cas d’épidémie ? Qui accompagnera les enfants porteur·ses de pathologies chroniques nécessitant des soins réguliers ? La force des EAJE repose sur la pluridisciplinarité, et non sur l’opposition entre métiers.


La complémentarité des métiers : une richesse à préserver

Dans les EAJE, chaque professionnel·le apporte des compétences spécifiques :

  • Les AP sont formé·es pour apporter les soins nécessaires et accompagner le développement global de l’enfant.
  • Les EJE excellent dans l’observation et la mise en place de propositions pédagogiques.

Cette complémentarité garantit un accueil de qualité, adapté aux besoins des enfants. Vouloir opposer ces rôles revient à fragiliser tout le système.


Propositions concrètes pour valoriser le métier d’AP

Plutôt que de chercher à remplacer les AP ou à critiquer leur formation, proposons des solutions constructives :

  1. Réformer et allonger la formation initiale :
    • Ajouter des modules sur le développement de l’enfant, la psychologie, et l’inclusion.
    • Renforcer les stages en EAJE et en milieu hospitalier pour garantir une polyvalence.
  2. Faciliter les passerelles vers d’autres métiers :
    • Créer des voies d’accès simplifiées et accessibles financièrement pour évoluer vers des postes d’EJE ou d’infirmier·ères puériculteur·rices.
  3. Valoriser le métier au quotidien :
    • Revaloriser les salaires.
    • Mettre en lumière les témoignages de parents et de professionnel·les pour faire reconnaître notre rôle indispensable.

Conclusion et appel à l’action

Nous sommes auxiliaires de puériculture et fier·ères de l’être. Nous n’avons pas besoin de nouveaux diplômes ou de réformes qui dévalorisent nos compétences. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une meilleure reconnaissance, de conditions de travail dignes et de formations adaptées aux réalités actuelles.

Aux décideur·ses : réformez la formation et valorisez nos métiers !
Aux professionnel·les : mobilisez-vous pour défendre vos droits !
Aux parents et citoyen·nes : soutenez les métiers de la petite enfance, garants de l’épanouissement de vos enfants !

Ensemble, faisons entendre notre voix pour un accueil de qualité et des équipes pluridisciplinaires reconnues.

Cette tribune a été publiée sur le site Les Pros de la Petite Enfance.

Rejoignez le mouvement : la campagne 2025 du SNPPE est lancée !

Rejoignez le mouvement : la campagne 2025 du SNPPE est lancée !

Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance dévoile aujourd’hui sa nouvelle campagne pour 2025. Placée sous le signe de l’action et de la solidarité, cette campagne vise à défendre les droits de tou·te·s les professionnel·le·s de la petite enfance et à améliorer la qualité de nos métiers.

Pourquoi une campagne dès maintenant ?

La petite enfance est à un tournant. Face aux défis actuels, le SNPPE agit pour :

  • Valoriser nos métiers et améliorer les conditions de travail.
  • Obtenir une meilleure reconnaissance de nos compétences.
  • Offrir un avenir durable aux professionnels·le·s et aux enfants.

Adhérez dès aujourd’hui : pas besoin d’attendre 2025 !

L’adhésion, depuis cette année, est valable pour un an, de date à date. En scannant le QR code présent sur l’affiche ou en cliquant ici , vous rejoignez une communauté engagée, prête à construire un avenir meilleur.

Participez activement au changement :

  • Rassemblez vos collègues autour de cette initiative.
  • Diffusez l’affiche dans vos lieux de travail.
  • Engagez-vous avec nous dans les prochaines mobilisations.

Vous méritez mieux : ensemble, nous pouvons agir !

Micro-crèches : le SNPPE appelle à une concertation et dénonce des dispositions proposées inacceptables

Micro-crèches : le SNPPE appelle à une concertation et dénonce des dispositions proposées inacceptables

Face à l’agitation provoquée par certains représentants de gestionnaire au sujet du projet de décret visant à renforcer la qualité de l’accueil en micro-crèches, le SNPPE déplore les discours alarmistes et les postures conflictuelles qui ne servent ni les professionnel·le·s, ni les familles, ni les enfants. Il est impératif de sortir de cette logique d’opposition et de travailler collectivement à des solutions durables.

Un besoin de clarté et de concertation
Le SNPPE rappelle que le projet de décret vise à mettre fin à des pratiques dérogatoires, notamment en termes de qualifications et de ratios d’encadrement. Ces ajustements, bien que nécessaires, doivent être accompagnés d’un dialogue constructif pour permettre une transition réaliste et respectueuse des contraintes des structures. Cependant, le recours systématique à la désinformation pour décrédibiliser ces évolutions nuit à l’ensemble de la profession.

Le maintien de conditions dangereuses est inacceptable
Le SNPPE exprime également son désaccord ferme avec une disposition clé du projet de décret, qui permet encore à un·e seul·e professionnel·le d’encadrer trois enfants simultanément. Après les drames qui ont secoué le secteur, il est inconcevable de tolérer de telles conditions. Cette mesure met non seulement en danger la sécurité et le bien-être des enfants, mais aggrave également la charge mentale et physique des professionnel·le·s, déjà confrontés à des conditions de travail éprouvantes.

Des discours nuisibles à la professionnalisation
Les réactions alarmistes de certains gestionnaires, qui se présentent comme des victimes, détournent l’attention des véritables enjeux. Ces postures mettent en péril les efforts pour renforcer la reconnaissance et la professionnalisation des métiers de la petite enfance, qui restent au cœur des préoccupations du SNPPE.

Construire l’avenir ensemble
Le SNPPE invite l’ensemble des acteurs du secteur à la concertation afin de trouver des évolutions des financements garantissant à la fois la qualité et l’offre d’accueil pour les familles, mais aussi la revalorisation des salaires pour l ‘ensemble des professionnels, quel que soit le type de financement actuel ou futur des Établissements d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE). Les micro-crèches, modèle d’accueil essentiel dans certains territoires, ne pourront se pérenniser qu’en s’inscrivant dans cette dynamique.

Un appel à la mobilisation constructive
Le SNPPE réaffirme sa volonté de placer l’intérêt des enfants, des familles et des professionnel·le·s au cœur des discussions. Il appelle donc à une mobilisation collective, non pas pour rejeter en bloc les évolutions nécessaires, mais pour co-construire des mesures qui assurent un accueil sécurisé et de qualité.