Le SNPPE déplore avec force cette nouvelle annonce de fermeture de 44 établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) gérés par un acteur privé lucratif du secteur. Derrière le vocabulaire aseptisé de « redimensionnement » se cache une réalité brutale : des professionnel·les inquiet·es pour leur avenir, des enfants qui perdront leurs repères, des familles plongées dans la précarité de solutions de garde.

Cet épisode illustre, une fois encore, les dérives de la marchandisation du secteur de la petite enfance. Lorsqu’un gestionnaire privé mise sur la rentabilité à tout prix, ce sont toujours les mêmes qui trinquent : les salarié·es, les familles, et les enfants.

Le SNPPE rappelle que les EAJE ne peuvent pas être gérés comme de simples entreprises commerciales. L’accueil du jeune enfant est une mission d’intérêt général qui exige stabilité, qualité, et reconnaissance du travail des professionnel·les.

Le SNPPE reste pleinement mobilisé pour accompagner toutes les professionnel·les concerné·es, adhérent·es ou souhaitant le solliciter. Nous serons à leurs côtés pour les aider à faire valoir leurs droits, à défendre leur avenir professionnel et à ne pas rester seul·es face à cette décision injuste.

Nous appelons les pouvoirs publics à tirer les leçons de cet échec : il est urgent de mettre en place un véritable service public de la petite enfance, à l’abri des logiques de profit.