Adrien Taquet se met en retrait de la vie politique : réaction du SNPPE

Adrien Taquet se met en retrait de la vie politique : réaction du SNPPE

M. Taquet annonce qu’il se met en retrait de la politique pour des raisons personnelles et publie un bilan de son mandat en tant que secrétaire d’Etat sur les réseaux sociaux.

Le SNPPE rappelle que c’est sous son mandat que le syndicat s’est créé pour réagir à la politique gouvernementale qu’il incarnait.

Que ce soit pour le plan de lutte contre la pauvreté, les 1000 premiers jours de l’enfant, la réforme de l’Aide Sociale à l’Enfant ou celle de l’accueil des jeunes enfants, le constat est toujours le même : beaucoup de discours pour si peu de moyens… sauf pour faire de la communication ! Car, à part des guides à télécharger, des boîtes cadeaux ou des sites internet, que reste-t-il ? Vous connaissez la réponse : des professionnel.le.s épuisé.e.s et mal rémunéré.e.s , non reconnu.e.s à leur vraie valeur !

Son Secrétariat d’Etat restera synonyme d’une réforme qui :

  • n’a pas écouté les professionnel·le·s de la petite enfance 
  • n’a pas répondu aux besoins des enfants et de leurs parents, 
  • a dégradé les conditions d’accueil des enfants, les conditions de travail des professionnel·le·s, dans un grand mépris, sans acte concret pour répondre aux besoins de reconnaissance du secteur comme la prime Ségur.

La Petite Enfance ne se résume pas à du marketing!

Le SNPPE reste plus que jamais mobilisé pour défendre les professionnel·le·s de la petite enfance et la qualité de l’accueil des enfants et de leur famille. Il saura le rappeler au successeur de M. Taquet !

Crédit photo :

G.Garitan, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Crédit d’impôt pour cotisations syndicales

Crédit d’impôt pour cotisations syndicales

Adhérer au SNPPE coûte bien moins que ce que vous croyez !

Lorsque vous adhérez, n’oubliez pas, dans votre calcul, de prendre en compte le crédit d’impôt auquel votre cotisation syndicale vous donne droit et qui est de 66%.
Si, par exemple, le calcul de votre adhésion au SNPPE est de 75€, en fait, après crédit d’impôt, elle ne vous coûtera que 25,50€ pour nous soutenir et vous engager pour la défense des professionnel.le.s de la petite enfance.
Nous sommes très rigoureux dans la gestion du syndicat, et peut être ne le savez vous pas, mais pour cela, nous sommes tou.te.s bénévoles au SNPPE et par ailleurs en activités pros donc nous avons besoin de votre soutien pour pouvoir continuer à le faire, alors n’hésitez plus : rejoignez nous !

Une fois votre adhésion en ligne payée, vous recevez par mail votre carte d’adhérent, votre facture et votre attestation.

Votre adhésion 2025 sera à indiquer sur votre déclaration de revenus en 2026.

JE VERSE UNE COTISATION SYNDICALE, COMMENT PUIS-JE LA DÉDUIRE ?

Il faut penser à joindre le justificatif ainsi reçu à votre déclaration. La cotisation syndicale payée fait partie des frais réels pour les personnes ayant opté pour ce régime.

Pour les salariés n’ayant pas opté pour la déduction de leurs frais réels, ainsi que pour les retraités, les cotisations syndicales ouvrent droit à un crédit d’impôt.

Il s’agit de sommes versées à un syndicat professionnel représentatif assurant la défense de salariés ou de fonctionnaires.

Peuvent en bénéficier :

  • l’ensemble des salariés du secteur privé et du secteur public ;
  • les fonctionnaires ;
  • les retraités qui adhèrent ou continuent d’adhérer à un syndicat représentatif de salariés ou de fonctionnaires ;
  • les salariés involontairement privés d’emploi, qui perçoivent des allocations chômage imposables comme revenus de remplacement selon les règles de droit commun des traitements et salaires.

Inscrivez case 7AC, 7AE ou 7AG de la déclaration 2042 RICI le total des cotisations versées dans l’année.

Le crédit d’impôt est égal à 66% du total des cotisations versées. Toutefois, ce montant ne peut excéder 1% du montant des traitements, salaires, avantages en nature ou en argent, pensions, rentes viagères à titre gratuit payés à l’adhérent, diminué des cotisations sociales déductibles.

A Noter : Si vous avez opté pour la déduction des frais réels au titre de vos traitements et salaires, vous devez inclure les cotisations syndicales dans les frais réels et par conséquent, vous ne pouvez pas bénéficier du crédit d’impôt.

Source : JE VERSE UNE COTISATION SYNDICALE, COMMENT PUIS-JE LA DÉDUIRE ?

Mise à jour le : 07/04/2025 (infographie)

Sous-effectifs et soupçons de mauvais traitements : une micro-crèche privée de Seine-Saint-Denis signalée par un collectif de parents

Sous-effectifs et soupçons de mauvais traitements : une micro-crèche privée de Seine-Saint-Denis signalée par un collectif de parents

(…) Des facilités  qui expliquent le boom du marché : près de 8 000 places en micro-crèches ont par exemple été créées en 2019. Avec une certaine logique lucrative, dit Cyrille Godfroy, du Syndicat des professionnels de la petite enfance. « Effectivement, on va forcément privilégier une famille qui va peut-être apporter un financement supplémentaire et donc assurer le fonctionnement de la structure, voir assurer les bénéfices, plutôt qu’une famille qui n’apporte que ses propres revenus », précise-t-il. (…)

Source : Sous-effectifs et soupçons de mauvais traitements : une micro-crèche privée de Seine-Saint-Denis signalée par un collectif de parents
Les « 1000 premiers jours » au coeur du rapport accablant sur les cabinets de conseils | Lassmat.fr

Les « 1000 premiers jours » au coeur du rapport accablant sur les cabinets de conseils | Lassmat.fr

 

 

 

Dans un communiqué, le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), dénonce une « manipulation » et un « camouflet » pour l’ensemble du secteur. « Puisque l’argent coule à flots pour l’oligarchie, nous exigeons que les 183 euros mensuels du Ségur soient attribués à tous les professionnels de la petite enfance quelque soit leur secteur d’intervention » écrit-il.

Source : Les « 1000 premiers jours » au coeur du rapport accablant sur les cabinets de conseils | Lassmat.fr
1000 premiers jours = 425 000 euros de plus pour les « cabinets de conseils » !

1000 premiers jours = 425 000 euros de plus pour les « cabinets de conseils » !

Décidément, le gouvernement ne sait manier les chiffres que quand ça l’arrange !
Le SNPPE est en colère ce soir de découvrir cette manipulation révélée par l’article de l’Obs.
Alors que le secteur de la petite enfance a lu, avec grand intérêt, le rapport de la commission des 1000 premiers jours de l’enfant présidée par Boris Cyrulnik, on comprend mieux le gouvernement, en la personne d’Adrien Taquet, le secrétaire d’Etat à l’enfance et à la famille, et la promulgation paradoxale de la réforme du secteur de la petite enfance allant à l’opposé de ce rapport. En effet, elle met en avant, une fois de plus une logique de remplissage quantitatif au détriment de la qualité d’accueil des publics -enfants et parents et de travail des professionnel.le.s.
Or, nous constatons avec stupéfaction que ce même Secrétaire d’Etat qui a réceptionné ce rapport demandé par le Président de la République, a sollicité en parallèle un cabinet de conseils privé dont il s’est bien gardé de faire écho.
Quel camouflet pour l’ensemble des participants à ce travail de recherche et pour notre secteur tout entier.
Cela démontre bien le fonctionnement fourbe de cette équipe pilotée par le Chef de l’Etat.

Puisque l’argent coule à flot pour l’oligarchie, nous exigeons que les

183 €uros mensuels du Ségur soient attribués à tou.te.s les

professionnel.le.s de la Petite Enfance quelque soit leur secteur

d’intervention. Car le soutien à la parentalité est pleinement dans le

champ de la Santé, du Social et de l’Éducatif !

Photo de cottonbro provenant de Pexels