Retrouvez Cyrille GODFROY, co-secrétaire général du SNPPE Matthieu MENGUY, président de la FNEJE Pays de la Loire et co-secrétaire de la FNEJE Nationale Céline Hervieu , Conseillère de Paris et du 6e – Déléguée Petite Enfance – Porte Parole & SN du Parti Socialiste
Dans le fil info de France info du mardi 31 août 2022.
Sécurité des enfants, braderie des diplômes, nouvelles tâches d’encadrement. Les professionnels de la petite enfance ne cachent pas leur colère. Blandine Leroy est responsable d’une structure d’accueil dans un établissement privé non lucratif à Paris. Elle est également membre du bureau national du Syndicat national des professionnels de la petite enfance. (SNPPE). Elle sait la difficulté de trouver du personnel. (En France, il manquerait 10 000 professionnels dans le secteur) mais se dit aujourd’hui très inquiète dénonçant l’arrêté ministériel.
« Ces derniers mois, on a des structures qui ont diminué leur amplitude horaire, d’autres qui ont fermé des sections pour continuer d’accueillir les enfants en toute sécurité. Les professionnels qui restent en poste doivent bien souvent faire des heures supplémentaires pour pallier les absences de leurs collègues », résume Véronique Escames, co-secrétaire générale du Syndicat national des professionnel·le·s de la petite enfance (SNPPE).
A quelques jours de la rentrée, les places en crèche manquent. Véronique Escames, du Syndicat des professionnels de la petite enfance, s’inquiète d’une situation installée depuis des années.
Le SNPPE a été sollicité pour aider des professionnel·le·s à écrire un courrier indiquant leur refus de mettre en place l’arrêté au sein de leur structure. Il invite tout·e·s les professionnel·le·s, qui souhaitent témoigner leur refus de cette mesure, à écrire à leur gestionnaire. Il s’agit de l’exprimer au nom de l’intérêt supérieur : de soi, de ses valeurs, de sa responsabilité en tant que professionnel·le, des enfants et des familles accueillis. Il s’agit aussi de marquer son opposition, dans un contexte tendu, de pénurie et d’absence de revalorisation, et d’obtenir du gestionnaire une réaction à cet arrêté afin d’éclaircir le contexte local.
Petit rappel, un arrêté fait partie du bloc réglementaire dans la hiérarchie des normes. Il vient ainsi compléter le cadre réglementaire composé des lois, des ordonnances et des décrets à un niveau inférieur à ces derniers.
Avec force et courage dans vos convictions, il est temps d’établir un rapport de force pour que cesse la déréglementation constante du secteur et obtenir une reconnaissance à la vraie valeur de chacun·e.
Marche à suivre : téléchargez et imprimez la lettre ci-dessous. N’hésitez pas à ajouter vos propres remarques, faites signer vos collègues et transmettez à votre gestionnaire !