Quand un conflit politique entre la Mairie de Folschviller et l’association gérant la Crèche La Ruchée met en péril la pérennité de la structure…
Le Syndicat National des Professionnel·le·s de la Petite Enfance soutient les salariées dans ce contexte difficile et appelle les responsables de cette situation à grandir un peu, à tenir les engagements signés. Le SNPPE vous invite à les soutenir en signant la pétition : https://www.change.org/p/sauvons-la-cr%C3%A8che-de-folschviller
« Les équipes travaillent déjà en flux tendu », s’indigne encore Véronique Escames, du Syndicat national des professionnels de la petite enfance. « En plus, on nous demande de former des personnes qui n’ont aucune connaissance du jeune enfant, aucune base. »
Dans le cadre de son 1er congrès, le SNPPE a proposé le samedi 1er octobre 2022 à tou·te·s les professionnel·le·s de la petite enfance une table ronde.
Thème : » #amavraievaleur : accueillir le jeune enfant et sa famille aujourd’hui en valorisant les professionnel·le·s ou comment répondre à la contradiction actuelle dans le secteur de la petite enfance
Les intervenants sont :
– Géraldine CHAPURLAT, consultante chez Formaneo, – Patricia HUMANN, Coordinatrice pôle école, petite enfance, jeunesse et Yvon SERIEYX, chargé de mission conciliation vie familiale-vie professionnelle, de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales), – Richard SANCHO ANDREO, président du FURET Petite Enfance.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité de la table ronde.
Géraldine CHAPURLAT est intervenue sur la responsabilité professionnelle dans le secteur de la petite enfance (du gestionnaire, des professionnel·le·s).
Patricia HUMANN et Yvon SERIEYX sont intervenus sur les attentes des familles dans la perspectives d’un « service public de la petite enfance ». Enfin, Richard SANCHO ANDREO a conclu cette table ronde en réagissant sur le contexte actuel du secteur de la petite enfance.
info
Des questions n’ont pas eu le temps d’être posées à Géraldine Chapurlat. Elle a pris le temps d’y répondre par la suite. Les réponses sont disponibles sur simple demande.
[Communiqué] Lors du premier congrès du SNPPE le 1er octobre 2022, ce dernier a validé la proposition du Bureau National de devenir membre du Comité Filière Petite Enfance et du Comité Partenarial Petite Enfance de la CNAF.
Ce 12 décembre 2022, les membres du bureau du Comité de Filière Petite Enfance ont validé majoritairement cette demande. Le SNPPE s’en félicite. Il invite l’ensemble des représentants des professionnel·les (syndicats, associations) à travailler ensemble dans l’intérêt de tou·tes les professionnel·les. Dans tous les cas, il saura prendre part aux échanges en portant la voix des pros qu’il représente.
Le SNPPE profite de cette occasion pour remercier l’investissement sans faille de Mme Elisabeth LAITHIER, présidente du comité. Il espère que l’arrivée de Mme Pauline DOMINGO au secrétariat général est un nouveau signe d’une volonté forte d’agir pour le secteur de la petite enfance.
Aujourd’hui également, le SNPPE a rencontré la CNAF. A l’issue d’un riche échange, il est acté qu’il rejoint le Comité Partenarial Petite Enfance, groupe de travail qui permet aux acteurs de la petite enfance d’échanger par thématique avec elle.
En cette fin d’année, le SNPPE continue son développement et tient, plus que jamais, à prendre part aux réflexions importantes pour le secteur de la petite enfance. Dès 2023, il lancera la création de syndicats locaux pour être encore plus proche des professionnel·les des secteurs public et privé, de l’accueil individuel ou collectif.
Aujourd’hui, au-delà de cet enjeu, Cyrille Godfroy, co-secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), pointe surtout, sur actu.fr, « les questions des salaires et des conditions de travail » de ce secteur.Le syndicaliste met en avant un baromètre « qui montre qu’il y a environ 21 % d’écart entre le salaire médian en France et celui des métiers de la petite enfance ». « Il faut comprendre que les métiers de la petite enfance ne se résument pas à changer des couches, donner à manger et faire dormir des bébés », s’indigne-t-il.