Mode de garde : peut-on encore faire confiance aux crèches ? – Magicmaman.com

Mode de garde : peut-on encore faire confiance aux crèches ? – Magicmaman.com

Une hérésie pour le SNPPE quand on sait le nombre manquant de personnels d’accueil de la petite enfance. « La question du développement et du bien-être du jeune enfant n’a pas été posée comme objectif principal par les politiques ces dernières années, alors que c’est le cœur de la mission », souligne le syndicat, pour qui la priorité est de revaloriser les métiers de la petite enfance : « Pas seulement d’un point de vue salarial, mais surtout sur l’image et l’attrait du métier. On s’occupe d’enfants à un âge crucial de leur développement et nous sommes là pour favoriser leur éveil, leur évolution psychomotrice et mettre le doigt aussi sur des problématiques. On néglige aussi notre rôle auprès des parents, qui ont besoin d’être rassurés », détaille la co-secrétaire générale.

Source : Mode de garde : peut-on encore faire confiance aux crèches ? – Magicmaman.com
Arnaque au Compte Personnel de Formation en cours dans le secteur de la Petite Enfance

Arnaque au Compte Personnel de Formation en cours dans le secteur de la Petite Enfance

Le Syndicat National des Professionnel·les de la Petite Enfance alerte l’ensemble des professionnel·les de la petite enfance d’une arnaque au CPF en cours.

Selon nos informations, un démarchage téléphonique est en cours aussi bien dans les structures petite enfance qu’auprès des assistant·es maternel·les.

La personne se présente comme étant du Bureau National de la Petite Enfance, organisation qui n’existe pas en France. Cet organisme n’a rien à voir avec notre syndicat dont son instance dirigeante est nommée Bureau National comme dans beaucoup d’organisations syndicales. 

Le démarchage consiste au discours suivant : 

La personne au téléphone dit qu’elle fait partie du Bureau National de la Petite Enfance. Son appel concerne une subvention gouvernementale pour tous les travailleurs de la Petite Enfance pour les récompenser de leur travail durant la période Covid. Elle évoque ensuite les points sur le compte CPF à convertir en subvention ou à verser sur le compte retraite.

TOUT CECI EST FAUX !!

Nous invitons les professionnel·les démarché.es à prendre note du numéro d’appel et, si possible, d’obtenir de la personne un mail expliquant la démarche afin d’avoir de plus grands moyens pour l’identifier.

Ensuite, le SNPPE incite les professionnel·les à faire les démarches nécessaires  : 

Retrouvez toutes les explications sur les arnaques au CPF sur le site du ministère de l’économie : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/demarchage-relatif-au-compte-personnel-de-formation-cpf-attention-aux-arnaques 

Le SNPPE s’interroge, comme d’autres organisations professionnelles ont pu le faire auparavant, sur l’efficacité de la sécurité du site mon-enfant.fr de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales qui permet d’accéder à l’ensemble des coordonnées des modes d’accueil petite enfance en France.

Il souhaite que la CNAF puisse garantir l’accessibilité des données. Il n’est pas entendable qu’un service créé pour informer les parents devienne un annuaire facile d’accès pour les arnaques en tout genre auprès des professionnel·les de la petite enfance.

Les crèches rapport de l’IGAS

Les crèches rapport de l’IGAS

Jeudi 11 mai 2023, Véronique ESCAMES, co-secrétaire générale du SNPPE, est intervenue sur le plateau du 18h30 de France 3 Paris Ile de France, suite à la publication du rapport de l’IGAS.

Communiqué FNEJE et SNPPE

Communiqué FNEJE et SNPPE

PLUSIEURS FAMILLES EN PROCÈS CONTRE DEUX SALARIÉES D’UNE CRÈCHE DU GROUPE PEOPLE AND BABY

En mai 2021, suite à la constatation de blessures sur le corps de son enfant lui faisant suspecter de potentielles maltraitances dans une crèche du groupe People & Baby à Villeneuve d’Ascq, une maman dépose plainte. Deux professionnelles de la structure sont alors renvoyées devant le tribunal correctionnel pour des faits de violences physiques et psychologiques n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail sur un mineur de moins quinze ans par une personne ayant autorité sur la victime en adoptant des attitudes et gestes inadaptés à la prise en charge d’un enfant en bas âge. D’autres parents d’enfants accueillis au sein de la même crèche ont alors rejoint la procédure, pour d’autres faits dont leurs enfants auraient potentiellement été victimes. Le procès se tiendra le 15 mai prochain à 14h au tribunal correctionnel de Lille.
Suite au décès d’un bébé dans le même groupe, elle crée un an plus tard le collectif “protection enfance crèche (CPEC)” et appelle les parents de victimes à la rejoindre. De cet appel, elle recevra des centaines de témoignages des quatre coins de la France.
Après le drame de Lyon l’année dernière, après le rapport de l’IGAS rendu public le 11 avril 2023, la FNEJE et le SNPPE souhaitent apporter leur soutien à ces parents. Dénoncer des faits de maltraitance n’est jamais une chose facile, que l’on soit parent ou professionnel·le de la petite enfance. Ces situations viennent mettre en lumière “ l’insupportable ”, le “ non-imaginable ”. Malheureusement de nombreuses plaintes sont classées sans suite et lorsqu’elles sont retenues, les peines prononcées sont souvent minimales. Malgré la loi du 30 novembre 2018 qui inscrit dans le code civil que “ l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques “, notre société ne veut toujours pas admettre que les enfants sont des citoyens à part entière et que leur éducation doit se faire sans violence que ce soit au sein de la famille ou dans les institutions qui les accueillent (crèches, assistant.es maternel.les, écoles, accueils périscolaires, clubs sportifs, etc.).
En ce qui concerne les modes d’accueil de la petite enfance, on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Que ce soit dans les cas de maltraitance institutionnelle que l’IGAS démontre dans son rapport et qu’il n’est plus possible de minimiser ou parfois des cas de maltraitance individuelle, la FNEJE et le SNPPE encouragent les professionnel.les et les parents dans la mise en exergue des faits de maltraitance afin que les politiques publiques prennent enfin la mesure des enjeux et apportent les réponses adéquates.
De façon générale, c’est toute la société qui doit prendre conscience que notre regard sur l’enfant doit changer.