Une commission d’enquête avortée ?

Une commission d’enquête avortée ?

Pour le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), cette commission risque d’être enterrée. « Comment peut-on mettre aux deux postes clés, deux députés qui ont voté contre cette commission d’enquête ? Comment peut-on mettre comme président et rapporteur, deux députés qui ont porté des amendements écrits par la Fédération Française des Entreprises de crèches ? », s’alarme le syndicat, qui se présente comme apolitique.

Source : Une commission d’enquête avortée ? | Mediavivant

2e congrès du SNPPE : Comment la santé au travail agit sur nous ?

2e congrès du SNPPE : Comment la santé au travail agit sur nous ?

Le SNPPE est heureux de vous annoncer les dates de son prochain congrès : les 14 et 15 juin 2024 à Paris

Il se composera de 3 temps : 

    • 14 juin 2024 : un colloque en journée avec pour thème « Comment la santé au travail agit sur nous ? »
      Nous vous donnerons plus d’infos sur les intervenants, les sujets traités et les modalités d’inscription dans les semaines qui viennent (tarifs, etc…)
    • toujours le 14 juin : une conférence en soirée en lien avec l’actualité, elle sera gratuite et donc ouverte à toutes et à tous.
    • le 15 juin : le congrès du syndicat en présentiel et en distanciel le matin avec tous les adhérents à jour de leur cotisation.

Pour ce congrès, nous avons sollicité le Cerc Congrès pour nous aider à organiser la logistique. Il proposera le jeudi 13 un colloque « sur la périnatalité. « Les Francophones de Périnatalité« .

Plus d’infos sur la page dédiée à l’événement.

Aurore Bergé, une ministre sous influence du secteur privé lucratif : vous en doutiez?

Aurore Bergé, une ministre sous influence du secteur privé lucratif : vous en doutiez?

Le SNPPE est outré en lisant un article de La Lettre intitulé “Aurore Bergé sonde une lobbyiste pour la recruter”.

D’après ce site, “la ministre est en pleine réorganisation de ses équipes (…) après le départ vers le cabinet de sa directrice de cabinet et le départ imminent du directeur de cabinet adjoint. Le profil de la déléguée générale de la Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC) depuis 5 ans a été sondé dans les travées du ministère. Mais la lobbyiste du réseau des crèches lucratives, dont les dérives du secteur ont été pointées du doigt dans un récent rapport et deux livres” a décliné.

Le syndicat est stupéfait des intentions de la ministre de tutelle du secteur de la petite enfance.
Après les conclusions du rapport de l’IGAS sur la qualité de l’accueil et la prévention de la maltraitance dans les crèches, les livres parus en septembre, les éléments de la mission-flash de la délégation aux droits de l’enfant de l’Assemblée Nationale, l’idée même d’avoir pensé à la déléguée nationale de la FFEC, c’est nier encore une fois tout ce qui est dénoncé clairement depuis le mois de mars.

Alors qu’est lancée la nouvelle mission IGAS sur la qualité de l’accueil de la petite enfance, avec un comité de pilotage hier où le SNPPE est présent ;
Alors qu’un travail intense est demandé aux acteurs du secteur afin d’élaborer un référentiel de qualité pour l’ensemble des lieux d’accueil : de nouveaux outils d’évaluation et de contrôles, et un nouveau référentiel de connaissances et de compétences pour les différents emplois de la petite enfance, Mme Bergé cherche ses nouveaux collaborateurs dans le secteur privé lucratif si décrié.
Le SNPPE constate la proximité du Ministère avec les acteurs de la marchandisation du secteur de la Petite Enfance. Or, le développement de ces derniers n’a jamais été vecteur de qualité pour l’accueil des publics concernés et pour les conditions de travail des professionnel·le·s !
Et ce, paradoxalement aux annonces des différents ministres successifs.

C’est pourquoi nous nous interrogeons
sur les intentions réelles de Madame Bergé!

Rapport d’information sur les perspectives d’évolution de la prise en charge des enfants dans les crèches

Rapport d’information sur les perspectives d’évolution de la prise en charge des enfants dans les crèches

Le SNPPE a regardé de près les recommandations concernant les professionnel·les de la petite enfance. Il réagit sur les recommandations concernant les professionnel·le·s

Il rejoint les co-rapporteures sur le besoin de mettre à jour la pénurie (recommandation 9). Quand il manque 10 000 ETP en juillet 2022 et que l’on observe un gel de plus en plus important de places depuis la rentrée de septembre 2023, le ressenti du syndicat est que l’état des lieux fait par la CNAF est déjà obsolète.

Sur la nécessité d’investir massivement dans la formation, le SNPPE ne peut aussi qu’y souscrire. Il est nécessaire que l’Etat mette la main à la poche pour qu’enfin les régions, en charge du financement des métiers du médico-social, ouvre des places. Le SNPPE rappelle qu’un plan d’augmentation des places en formations sanitaires et sociales a été annoncé en 2021 permettant d’augmenter la formation des infirmiers et des aides-soignants par exemple. A quand la même mesure pour les métiers de la petite enfance ?

Le syndicat se réjouit des recommandations 21, 23 et 32. En effet, il ne cesse de répéter que le temps de formation est un temps de travail qui doit se faire pendant les heures de travail, qu’il faut cesser de calculer le temps de travail des professionnel·les qu’en temps auprès des enfants. Pour lui, il est nécessaire de faire évoluer les formations afin que disparaisse ce ratio qui sous-entend que certain·es sont des « sous-professionnel·les » de la petite enfance. Pour cela, il faut, non pas empêcher les titulaires d’un CAP et autres formations de ne plus travailler en crèche mais bien de renforcer le contenu de ses formations (et éviter la possibilité de le faire en ligne) afin que la pluridisciplinarité des équipes permettent un véritable enrichissement et une complémentarité dans l’accueil des enfants et des familles. 

Sur la question salariale, et le secteur public en particulier, le SNPPE partage le constat : Pour la fonction publique, qui pourrait tirer ces métiers par le haut, rien n’est prévu, alors que l’État se devrait de montrer l’exemple en la matière.

Il est nécessaire que les grades des cadres d’emploi correspondant aux métiers de la petite enfance soient valorisés par une augmentation du nombre de point d’indices à chaque échelon dans les 3 catégories. 
Sur le secteur privé, il invite les organisations syndicales représentatives dans chaque branche à remonter les manches. Il reste disponible pour apporter son soutien à toute action permettant des avancées pour les professionnel·les. 

Enfin, la question de la reconversion des professionnel·les pour éviter les inaptitudes totales est essentielle. Il est nécessaire d’avoir une politique QVCT bien plus ambitieuse afin qu’elle soit dans la prévention des risques et ainsi, permette fortement diminuer les pénibilités qui se payent en fin de carrière. 

Photo de David Henry: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/france-architecture-gouvernement-places-6436372/

Mobilisation contre les violences faites aux enfants/ados

Mobilisation contre les violences faites aux enfants/ados

A 14h dans les grandes villes de France, auront lieu des mobilisations sans précédent, contre les violences faites aux enfants/ados et en faveur de leurs droits. Nous appelons toute la société à se rassembler, ensemble, partout, pour dire stop aux violences faites aux jeunes personnes. Infanticides, incestes, pédocriminalité, pédopornographie, maltraitances, négligences, harcèlements scolaires, cyber-harcèlements, violences éducatives, intra-familiales, institutionnelles, discriminations…

Le SNPPE sera présent à Paris et à Marseille.

Pour en savoir plus